Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé !
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Sujet: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Mer 4 Juil - 16:36
La journée avait été longue aujourd'hui. J'avais l'impression qu'il y avait beaucoup plus de coeurs et d'âmes tourmentés que d'habitude. Sauf que, comme à mon habitude, avec mon violon et ma voix, je les ai apaisés, faisant tout de même attention pour ne pas que ce soit trop visible. Après tout, je ne tenais pas vraiment à ce qu'on découvre qui j'étais réellement. Je ne voulais pas qu'on me considère comme une déesse et encore moins que des rumeurs s'ébruitent jusqu'aux oreilles de ma très chère famille biologique. S'ils apprenaient que j'étais ici, mon père ferait surement en sorte que je disparaisse ! Tout ça pour de pauvres pommes que j'avais rendu aux marchands après... Je ne comprendrais jamais les hommes !
Au beau milieu de l'après-midi, je rendis visite à chacune des statues érigés en l'honneur des seven ghosts. Fest, Profe, Vertrag, Zehel, Ea, Relict et finalement Randkalt. Je fus plutôt surprise lorsque je découvris à ma statue qu'il y avait une petite marguerite. Une question flottait dans ma tête, se demandant qui avait un tel attachement à Randkalt, moi qui ne faisait qu'apaiser l'âme des gens, rien de bien extraordinaire ! Je remerciais intérieurement la personne qui avait gentiment posé cette fleur là. Cependant, j'étais tellement perdue dans mes pensées en regardant ma statue que je n'entendis même pas la cloche annonçant que l'Église fermait.
Lorsque je sortis dehors, le soleil avait déjà disparu, laissant sa place à un magnifique ciel étoilé avec la lune qui éclairait mon chemin. Un doux sourire triste apparut sur mon visage. Cette lune me rappelait un peu la nuit de ma fuite avec Nathaniel... Secouant vivement la tête pour chasser ce mauvais souvenir, je me dirigea discrètement dans les jardins. Les fleurs étaient si belles ! Humant le parfum floral qui flottait dans l'air, je tournoyais sur moi-même faisant ainsi virevolter le bas de ma robe noire dont une ligne rouge large de cinq centimètres séparaient ma poitrine jusqu'à une petite ceinture de la même couleur juste en-dessous de ma poitrine. De plus, cette ceinture avait une boucle rouge vers la gauche. Ma robe se terminait juste en-dessous de mes genoux.
Puis, comme à chaque fois où je me retrouvais seule, mon regard fut empli d'une tristesse infinie. Une tristesse que moi-même ne pouvait m'apaiser. Après tout, j'apaisais l'âge et le coeur des autres, mais en conséquence, je devais transporter le poids de leur tristesse, de leur colère, de leur tourment... Un léger soupire s'échappa de mes lèvres rosées. Serais-je capable d'endurer cette peine encore plus longtemps ? Vais-je un jour trouver quelqu'un qui va m'apaiser ? Je me le demandais bien. Plus les jours passaient, plus je perdais espoir.
Respectant le silence de la nuit, je marchais à travers les fleurs si belles en cette nuit. Soudain, je chantais. Au départ, ma voix n'était qu'un souffle, un murmure transporté par le vent. Ma voix s'éleva petit à petit. Cette chanson que ma mère adoptive m'avait apprise était enfant. Celle du royaume de Raggs. Une larme roulait de long de ma joue alors que j'avançais entre les fleurs, le caisson de mon violon entre les mains.
Dernière édition par Yume Murakami le Lun 7 Jan - 14:38, édité 1 fois
Frau
Correctrice | 07-ghost | Évêque pervers
Messages : 379 Date d'inscription : 23/06/2012 Age : 34 Localisation : [strike]J'ai mon passe d'Évèque, wahou, je vais partooout ou il y a des filles [/strike] (Moi: Québec)
Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Jeu 5 Juil - 1:41
Spoiler:
Correction des fautes demain ^^! Dodo!
Depuis quelque temps, tout était calme dans l’église. Je n’avais pas revu un kor se matérialiser dans le lieu Saint depuis au moins un bon mois (XD). Par contre, j’avais bien l’impression que cette « longue » tranquillité allait bientôt ne devenir qu’un rêve, puisque Labrador m’avait invité à venir prendre le thé avec lui dans son champ de fleur et, bon, le connaissant, ce n’était sans doute pas pour parler avec moi de la pluie et du beau temps, il devait avoir quelques mauvaises prédictions à m’apprendre et apparemment elle me concernait étant donné que lorsque j’avais parlé de cette rencontre à Castor, il paraissait ne pas avoir été convié du tout de son côté. C’était louche tout ça; ça me rendait curieux. Labrador, que me caches-tu?
*Ayanami aurait-il fait un nouveau « déplacement »? Je savais que j’aurais dû fuir mon poste et partir à la recherche des 07-ghosts, des yeux de Dieux avant ça, bon dieu!!! Par tous les Saints de la Terre, depuis quand j’étais devenu un chien-chien qui servait docilement l’église en baptisant les gens et en déblatérant des paroles pour réconforter qui voulaient l’être sans « challenge », sans la douce montée d’adrénaline que me fournissait le danger? Pfff…*
C’est un peu intrigué, mais surtout excédé par autant de mystères, que je m’avançai dans ce champ de fleurs. Piétinant grossièrement celles qui barraient ma route. Enfin, j’étais vêtu de mon habit épiscopal blanc sans mon chapeau voilé de la même couleur, car il n’y avait aucune cérémonie officielle cette après-midi et je tenais entre mes mains une cigarette que je venais de griller, décidément un peu hors de moi sans trop savoir la raison. Sans doute l’impatience et l’inaction qui commençaient à me donner des démangeaisons. Je devais agir… Je ne pouvais pas laisser le monde crouler sous le déséquilibre de Verolen qui retrouverait bientôt son corps grâce aux yeux… Non. Je devais faire quelque chose et je savais que Labrador allait me mettre sur une piste.
Puis, voyant quelqu’un au loin, sans même m’assurer de l’identité du personnage qui marchait au loin dans le jardin, je criai :
-Labrador!! Explique-moi ce qui se passe. Je ne comprends pas. Pourquoi avoir évité d’inviter Castor? La…
C’est alors qu’une voix cristalline teintée de tristesse et de nostalgie arriva à mes oreilles : la voix d’une jeune femme. Il était vrai que Labrador pouvait avoir quelques points communs avec ces délicates créatures, mais de là à chanter la chanson de Raggs avec autant de douceur, je m’étais trompé de personne : ce n’était pas Labrador et puis…
*C’est quelqu’un qui connait les paroles du Royaume de Raggs. Qui est-ce? Enfin… j’aurais crû sentir la présence de Labrador, c’était bien l’aura d’un 07-ghost, non? Bah, j’étais sans doute trop hors de moi pour comprendre…*
J’approchai alors de la présence, silencieux. Je déposai une main sur le grand chêne au milieu du jardin et me plantai là, décrivant du regard la belle demoiselle qui apparaissait devant mes yeux fascinés. Woah! Quelle beauté. Des courbes parfaites comme jamais j’en avais vu et des yeux bleus d’une pureté sans précédent voilée d’une tristesse qui se mariait bien avec la voix de son hôte. KAWAI!! Je craquais. Qui était cette perle? Je ne pus m’empêcher de déclarer :
-Qu’est-ce qu’une belle créature comme vous faites dans ce jardin privé de l’église? Êtes-vous en difficulté? Je veux dire… je peux vous aider, belle demoiselle.
Mon regard était brillant, ma voix presque tremblante tant j'étais fasciné par tant de grâce; et voilà que mon coeur s'emballait, ah là là. Moi et les femmes, vraiment!
J’étais capable de manipuler la faux de Verolen et de sauver des âmes, mais j'étais INCAPABLE de cacher ma pâmoison devant la beauté de cette femme; RIDICULE. Enfin...
Je m’avançai alors vers elle, lâchant l'arbre pour déposer ma main sur son épaule. Je déclarai alors d'une voix peu assurée, troublé par ce que je ressentais dans tout mon corps :
-Demoi… selle.
Qu’est-ce que je venais de sentir? Un choc électrique carrément qui venait de me parcourir le bras.
Je relevai la main, grimaçant. Était-ce un piège ou…?
*Une peau froide comme la glace. Soit elle est possédée par un kor soit… c’est une ghost. Ahahah, mais tu débloques mon cher Frau. La deuxième probabilité est si saugrenue. Les trois ghosts inconnus sont très bien cachés.*
Restait que je n’aimais pas avoir grimacé ainsi de douleur devant une belle demoiselle, alors je crus bon d’ajouter, frottant mon bras endolori par le choc (pour m'excuser un peu de ma méprise et de ma grossièreté devant une femme- le pire péché selon moi *charmeur mode, activation!*):
-Pardonnez-moi, j’espère que je ne vous aie pas effrayée. Je détestes faire peur aux anges. Mais sachez que vous chantez très bien. Et puis, il est surprenant de voir quelqu’un connaître cette sonate, elle qui a disparu avec son Royaume. Mais bon... peut-être votre nom expliquera tout. Qui êtes-vous, belle étrangère?
Je fis un clin d'oeil charmeur à la femme. Puis, pour apaiser l’atmosphère, je ricanai.
Enfin, où était Labrador? Je finirais par comprendre ce qui se passait ici et si elle était véritablement possédée, je la sauverais, évidement.
Je ne lui demandai nullement ce qu'elle faisait dans l'église. Tout le monde était libre d'entrer ou de sortir de ce lieu Saint sans jamais expliquer ce pourquoi il y était entré et surtout quelle était leur histoire. Mais bon... j'étais curieux, je finirais par en apprendre un peu sur ce beau bourgeon ou pas /PAN/.
*J'y arriverai, foi de Frau!*
Dernière édition par Frau le Ven 6 Juil - 0:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Jeu 5 Juil - 14:01
Chacun de mes mouvements étaient gracieux tel un ange. Le bas de ma robe ainsi que mes cheveux se soulevèrent légèrement au gré du vent. Cette chanson que je chantais me rappelait de doux souvenirs, des souvenirs heureux, mais également ceux qui étaient malheureux. Malgré tout, j'aimais chanter cette chanson. Elle était belle, mélodieuse, elle me redonnait un tout petit peu d'espoir. Trop concentrée à chanter, je n'aperçus même pas la personne qui se trouvait dans le jardin avec moi qui, de plus, me parlais. Décidément, j'étais totalement perdue dans mes pensées.
Une main se posa sur mon épaule, me faisant ainsi sursauter. J'échappais le caisson de mon violon qui tomba lourdement au sol. Une main sur ma poitrine au niveau du coeur, je me retournais lentement tout en essayant de calmer mon coeur paniqué. Sauf que lorsque je me retournais, j'étais face à un torse. Je dus redresser la tête pour voir mon interlocuteur dans les yeux. C'était plutôt un bel homme, mais bien évidement, c'était un homme d'Église... Mais à quoi pensais-je ? Mon oeil vert et mon oeil bleu croisèrent le regard d'azur de cet inconnu qui dit :
-Pardonnez-moi, j’espère que je ne vous aie pas effrayée. Je détestes faire peur aux anges. Mais sachez que vous chantez très bien. Et puis, il est surprenant de voir quelqu’un connaître cette sonate, elle qui a disparu avec son Royaume. Mais bon... peut-être votre nom expliquera tout. Qui êtes-vous, belle étrangère?
Bien sûr qu'il m'a effrayée ! Prenant une grande respiration, je soupirais par la suite. Cependant, le petit clin d'oeil qu'il me fit suivit d'un ricanement me fit rougir légèrement. Mes joues étaient teintées un léger rose. Sauf qu'avant de lui répondre, je me penchais par en avant pour attraper la poignée du caisson que j'avais échappé quelques minutes plutôt. Alors que je reposais mon regard sur lui, un léger sourire timide apparut sur mes lèvres.
- Et bien... je suis contente de savoir que vous aimez ma voix. Je me nomme Yume Murakami. J'ai grandi une partie de ma vie au Royaume de Raggs, mais nous avons réussi à s'enfuir avant que les gardes ne nous tuent, dis-je avec un regard triste que j'essayais du mieux que je pouvais de cacher en lui souriant.
Je n'aime pas montrer mes sentiments en public et ce n'est pas parce qu'il est un Évêque que j'allais faire une exception ! M'excusant poliment auprès de cet homme, je le contournais pour m'éloigner. Sauf qu'il fallait croire j'avais mal calculé mes pas, car je lui fonçais dedans. Je voulus reculer pour retrouver mon équilibre, mais mon pied droit se vira. Je tombais lourdement au sol, derrière l'Évêque.
- Aïe, ma cheville, nom d'un g... de Dieu... dis-je pour me rattraper pour la gaffe que j'allais faire.
J'avais l'habitude de dire : Nom d'un Ghost ! Mais il fallait tout de même que je fasse attention, car sinon, certaines personnes pourraient avoir des doutes sur moi. Cependant, en disant cette phrase, j'eus le réflexe de cacher ma main droite dans mon dos. Pourtant, il n'avait aucune chance de voir ma marque. Après tout, ne portais-je as un gant à tous les jours ? Mon regard fut alors attiré par quelque chose au sol, non loin de mon pied. J'étirais le pendre pour le prendre dans ma main gauche. Vite vite comme ça, on voyait que c'était une revue. Sauf que lorsque je vis la couverture, mes joues s'empourprèrent alors que je lançais la revue loin de moi. Je fixais l'homme, restant au sol. C'était surement à lui qu'appartenait la revue puisque nous étions les deux seules personnes ici même. Je me levais d'un bond, cependant, dès que je déposais mon poids sur mon pied droit, je me mordis la lèvre inférieur. Je m'étais surement blessée, car ça me faisait mal. De plus, tout pour empirer la situation, lorsque je me levais, je tombais sur l'évêque sous la douleur. Génial ! Et, tout pour aider, une pluie torrentiel se mit à tomber du ciel. En peu de temps, la robe que je portais se collait à ma peau.
* Génial ! Il manquait plus que ça ! *
Frau
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Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Ven 6 Juil - 12:30
Mon regard ne pouvait plus se détacher des courbes de la belle demoiselle. Non, mais, je n’avais pas honte? Et si cette âme avait besoin d’aide? En quel honneur je me permettais de la dévisager de la sorte. Espèce de pervers opportuniste! Je suis d’abord un Évêque, je dois accueillir cette demoiselle dans les règles de l’art dans l’église pour qu’elle se sente à son aise peu importe ce qui la rongeait.
C’était ma tâche première et je tenais bien à alléger les tourmentes des pauvres citoyens de ce monde qui vivaient avec le constant poids de l’ombre de Verolen sur leur épaule sans trop en avoir conscience et… surtout cette femme qui me semblait décidément troublée. Si je pouvais leur enlever le poids de leur chagrin, ne serait-ce que quelques instants, le temps que je retrouve les 07-ghost avec Castor et Labrador afin que nous rétablissions l’ordre. Enfin… parlant de Labrador, je ne savais toujours pas pourquoi il n’était pas là. Ça m’exaspérait à la fin, nom de dieu!
Enfin, je n’étais pas venu ici en vain, car la demoiselle me fournit un timide sourire qui me fit chavirer. Wahou! Mais ça se pouvait être aussi belle que ça? Ce n’était décidément pas ma faute si je perdais la tête, si j’avais de la difficulté à jouer mon rôle d’Évêque comme il se devait, c’était sa faute. Elle avait beau être moins charmante avec sa longue cascade de cheveux rosé clairs, c’est yeux vairon brillants de larmes, son beau visage effilé, NON MAIS! Je me forçai à dévier mon regard, je ne devais pas la regarder… c’était un grave péché tout ça ou pas .
Mais bon, elle était peut-être splendide cette femme, mais ma foi inaccessible. J’avais essayé en maintes reprises d’attirer son attention et c’était que maintenant qu’elle réagissait? Ho, c’était mieux ainsi, puisque j’avais joué un peu l’idiot; je n’avais pas du tout assuré. Je devais me reprendre, ho oui, la demoiselle avait sans doute besoin de mon oreille attentive.
Yume:
- Et bien... je suis contente de savoir que vous aimez ma voix. Je me nomme Yume Murakami. J'ai grandi une partie de ma vie au Royaume de Raggs, mais nous avons réussi à s'enfuir avant que les gardes ne nous tuent, dis-je avec un regard triste que j'essayais du mieux que je pouvais de cacher en lui souriant.
Et même avant que je ne puisse lui répliquer quoique ce soit, elle était déjà partie. Étais-je déçu? Un peu. J’aurais bien voulu qu’elle se confie à moi en tant que citoyenne requérant du réconfort et…
Yume:
- Aïe, ma cheville, nom d'un g... de Dieu...
Hop! La demoiselle venait de tomber derrière moi. Ahaha, si ça c’était pas du destin, le Créateur jugeait probablement que nous devions nous parler alors il me l’avait ramené. Enfin, ma théorie restait vague en soi, mais je sentais qu’elle avait un lien avec les 07-ghost. Cette impression étrange grandissait de plus en plus dans mon cœur et je voulais m’assurer de ce fait, mais comment le faire sans avoir l’air … comment dire… un peu étrange? Je ne me posai pas cette question très longtemps, car la suite se passa très vite. La demoiselle me bouscula au point que je tombe et… laisse tomber ma revue au sol. D’une voix défensive, je déclarai immédiatement :
-C’est une revue que j’ai confisqué à quelqu’un, évidement.
Mais le temps que je m’excuse, voilà qu’un orage éclate autant dans la réalité que dans ma tête : j’étais déjà trempé par la pluie et voilà que la demoiselle qui avait essayé encore de se relever et qui était tout aussi trempe tombait sur moi. Ah ça si c’était pas un méchant coup du barbu!
-MAIS! hurlais-je, surpris, avant de me calmer et d’ajouter : -Ce n’est pas bien d’essayer de fuir ses problèmes. Si vous le voulez bien, je vais vous porter jusqu’à l’infirmerie et là on soignera votre cheville et puis… vous ne serez nullement forcé de nous parler de vous. Vous êtes libre ici, belle Yume.
Je ne pus m’empêcher de caresser le dos de la jeune femme qui tremblait sous le boucan des orages et de serrer sa poitrine sur mon torse. C’était fou comme cette étrangère m’attirait, mais… nom de dieu, j’étais mis à l’épreuve et parlant de cette expression, qu’avait-elle essayé de dire avec nom d’un g… ? Elle était bien mystérieuse cette femme. J’allais apprendre à la connaître et s’il fallait que je déroge au code épiscopal pour y arriver, je le ferais car j’avais l’urgent besoin de comprendre qui elle était. Ça me semblait primordial! Et s’il fallait que je m’exile pour que l’équilibre revienne dans ce monde, je le ferai, j’étais prêt à tout.
-Tout doux, demoiselle. L’orage sera fini dans 10 minutes, j’en suis sûr. Il aura trop peur de moi, voyons! tentais-je d’ironiser.
Puis, me relevant, la demoiselle entre mes bras, j’ajoutai :
-Ho, je ne me suis pas présenté moi. Je m’appelle Frau et je suis un Évêque. Je sais que bon, les apparences peuvent avoir l’air douteux, mais je fais très bien mon travail, en tout cas, pour le moment.
Mon regard était devenu brillant quand j’avais dit ces mots. On voyait que j’avais quelque chose derrière la tête.
Spoiler:
Et non, c'est pas un truc pervers que j'ai en tête X)
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Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Lun 9 Juil - 18:13
La pluie ne cessait de tomber sur ciel nuageux alors qu'un orage vint combler le tout. Je tremblais comme une feuille dans les bras de l'évêque. J'avais une peur bleue des orages ! Il déclara alors qu'il allait me conduire à l'infirmerie. Là-bas, il pourrait soigner ma cheville. Génial... Je n'avais pas besoin d'aide ! Je voulus me libérer de son étreinte qui me maintenait près de lui, mais un coup de tonnerre me fit peur et au lieu de m'éloigner, je m'étais même rapprocher de lui. Il caressait mon dos, ce qui fit prendre à mes joues une jolie teinte rosée. Cet homme me dévoila alors que l'orage allait bientôt terminer, car il allait avoir peur de lui. Quoi ? Non, mais il se prend pour qui ce mec ?
- Un... Un orage ne peut pas avoir peur de quelqu'un ! KYAAAAAAH !
Un nouveau coup de tonnerre me fit hurler. Que je n'aimais pas ça, oh non... Il se releva avec moi dans ses bras. Il se présenta à son tour. Alors, il se nommait Frau ? Et bien. Il avait plutôt un étrange prénom. Enfin, bon. Il y en a qui en on des plus bizarres ! Les battements de mon coeur accéléraient sans aucune raison. Peut-être était-ce à cause de la peur ? Qui sait. Mes mains se posèrent sur le torse qui semblait plutôt musclé. Mes doigts serrèrent les tissus de vêtements alors que je réfugiais mon visage contre son torse. Ma peur avait le don de me mettre dans ses situations plutôt gênantes. Il avait beau être un évêque qui aide les personnes, restait tout de même que c'était gênant. Je répondis alors sèchement :
- Vous pourriez pas vous dépêchez à rentrer en l'intérieur ? Je n'ai pas envie d'attraper froid !
Sauf que malgré mes paroles, un long frisson parcourut ma peau froide de ghost. Je commençais déjà à avoir froid avec toute cette pluie qui tombait sans cesse et qui commençait à m'énerve et pas rien qu'un peu !
Je me rappelle, lorsque j'étais toute petite, j'avais l'habitude de me cacher dans l'armoire de ma chambre. J'étais recroquevillée dans un coin, ma tête entre mes mains. Sauf qu'une fois, je m'étais cachée sous le lit de mon frère, Vincent, quand je jouais avec lui, mais il était parti chercher quelque chose à boire pour nous deux. Sauf qu'il fallait croire qu'en ce moment, je n'avais pas ce genre d'endroit pour me cacher. Seulement les bras d'un évêque semblait vouloir me draguer avec son "belle Yume". Et comme si je croyais vraiment qu'il avait confisqué cette revue. Attendez. S'il n'a pas confisqué cette revue, ça veut dire qu'il est un... pervers ?! Je me débattis alors pour m'éloigner de ce pervers. J'avais essayé un peu plutôt sans grand succès, mais là, je devais m'éloigner au plus vite ! Qui sait ce qu'il allait me faire une fois rendue dans l'infirmerie.
- Lâchez-moi, sale pervers !
Sans gêne, je le repoussais violemment. À un tel point que je tombais au sol, passant à deux doigts de me cogner la tête. Le regardant dans les yeux, je reculais en restant au sol étant donné que ma cheville blessée ne me permettait pas vraiment de rester debout. Cependant, je fonçais dans l'arbre que je n'avais pas vu. Depuis quand est-il là cet arbre ? Je restais là, dos à cet arbre tout en fixant cet homme. J'étais sur mes gardes. Je ne voulais pas me faire avoir.
Frau
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Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Jeu 12 Juil - 12:46
J’aimais bien les orages. C’était tout le temps à ces moments là que je partais en "plane" pour m’amuser, me frayant un chemin entre les éclairs qui tentaient inlassablement de m’atteindre, mais moi j’étais plus rapide, plus vif que la colère du Créateur et je m’amusais ainsi avec le danger, avec la vie; mais aujourd’hui c’était différent, il y avait une jeune femme qui avait besoin de moi, on s’amuserait plus tard et puis je n’avais toujours pas vu ce cher Lab. C’était franchement pas dans ses habitudes de nous faire attendre comme des idiots. Lui était-il arrivé quelque chose? C’était louche tout ça, je devais élucider le mystère. Surtout que je ne savais toujours pas si cette demoiselle était un Kor et si c'était elle qui lui avait fait du mal? Pfff... tout ça était trop compliqué pour moi.
Yume:
- Un... Un orage ne peut pas avoir peur de quelqu'un ! KYAAAAAAH ! Vous pourriez pas vous dépêchez à rentrer en l'intérieur ? Je n'ai pas envie d'attraper froid !
Et elle tremblait comme une feuille entre mes bras. Elle avait l’air tellement effrayée par le temps orageux, elle avait TOUT l'air sauf dangereuse. Mais bon... les apparences, hein!? Enfin, restait qu'elle avait l'air d'avoir tellement peur qu’elle se blottissait tout contre moi, tirait sur mes vêtements. On aurait presque cru qu’elle allait les déchirer à chaque fois qu’elle sursautait aux grondements du tonnerre. Hum, ce n'était pas une sensation que je détestais sentir une confortable poitrine tout contre moi sans compter l'odeur de ce parfum pur comme une rose... mais...
*Tu vas arrêter de penser à ça une minute? Franchement, je suis plus fort que ça, non? Je ne dois pas me faire avoir par ses charmes. De plus, c'est toujours les plus belles qui portent en eux les pires Kors. Me méfier. Mais après l'avoir sauvée, bah là, on en reparlera /SORT/.*
Je n’étais pas très doué moi pour réconforter les gens, pour les apaiser et j’étais Évêque ah là là, comme je pouvais être bête parfois, quand je parlais, c’était soit pour crier, soit pour dire une connerie, mais en fait je n’aimais pas voir les gens souffrir, je n’aimais pas sentir le désespoir et la peur dans le corps de cette jeune fille. De plus, elle devenait de plus en plus froide. Soit c’était parce qu’elle avait froid ou… c’est alors que je remarquai qu’elle portait des gants. Pourquoi? Ce n'était peut-être pas un Kor après tout? Mais une des nôtres? Cette impression devenait de plus en plus forte en moi. Plus je la touchais et plus je ne pouvais croire qu'elle soit sbire de Verloren, mais bien du Créateur.
*Ahhhhh mais quel mélo ce soir, pourquoi ne pas avoir boudé Lab et ne pas être venu dans ce piège, non mais!
-Vos gants… commençais-je par dire avant que la dite demoiselle se mette à se débattre entre mes bras qui, malgré leur force, avait un peu de mal à maintenir la fuyarde calme. Puis cette petite hurla soudainement comme une folle- ça y est, j'avais foiré:
Yume:
- Lâchez-moi, sale pervers !
Et ho! En quel honneur se permettait-elle de m’insulter, moi qui voulais l’aider? Ah. La fameuse revue. Elle n’avait donc pas cru à mon pâle mensonge et elle avait sans doute peur que je l’agresse ou je-ne- sais-quel-autre truc bidon. J’avais beau aimer la beauté des femmes et trouver cette Yume très mignonne, j’étais loin de vouloir lui faire du mal. Pour qui me prenait-elle! Si elle savait ce que je faisais la nuit, je veux dire avec les Kors, elle changerait d’avis sur moi. Un pervers et quoi encore? Mais là n’était pas la question, j’avais quand même du chemin à faire avant que cette femme me respecte. Si je voulais en apprendre sur elle, je devrais faire des efforts pour me calmer. Je ne pouvais pas me fâcher contre elle, quand même? Bah, peut-être que si aussi.
*Allez Frau, respire, respire et AHHH!!*
-Mais tu es complètement cinglée!!! J'accourus pour relever la jeune demoiselle qui venait de tomber de haut- tout de même, j’étais grand- et apparemment ça ne s’arrangeait pas. Quand je voulus la retoucher pour la prendre dans mes bras et l’amener vite fait à l’intérieur, elle se recula comme un chat sauvage et se cogna la tête sur un arbre.
Non mais, j’avais une face si effrayante que ça? Ah ouais, peut-être, mais restait qu’elle avait deux choix : me faire confiance ou rester sous L'ORAGE.
-Dites donc mademoiselle, c’est moi où vous avez plus peur de moi que de l’orage? Je dois le prendre comment? Je voulais vous aider en douceur et puis bon je vois que la douceur vous fait pas! Alors, laissez donc faire... HEIN! Passez-vous de ma compassion...
Elle me regardait avec des yeux acérés. Mais bordel, on allait jamais s’en sortir et voilà qu’il pleuvait encore plus fortement. Je me repenchai alors pour la recouvrir un peu, la protéger de la pluie quand soudain je vis qu’elle avait perdu ses gants en tombant et si je n’avais pas la berlue elle portait une marque . Je criai -du haut de ma subtilité légendaire-:
-Mais vous êtes!
Je me repris, je ne devais pas crier ce genre de révélations au grand jour, car si quelqu'un nous épiait- c'était fréquent de nos jours- on était mal barré. Enfin... restait que c’était impossible, elle portait une marque de 07 ghost, mais bon, dans l’énervement, je n’identifiai pas complètement la sorte de marque qu’elle avait alors je ne réalisai pas qu’il s’agissait du ghost de l’apaisement. Je devais d’abord l’aider. Elle était dans une sacrée posture et puis bon: elle était loin de me confier des trucs aussi importantsé
*Si je lui dis que moi aussi je suis un des sept, peut-être qu’elle aura confiance en moi? Ou peut-être pas.*
Je fis alors un geste plutôt brusque et attrapai la demoiselle que je jetai sur mon épaule comme un vulgaire sac de patates en terminant ma phrase un peu moins fortement:
-Seven ghost ou pas, vous me suivez, vous êtes blessée. J’aurais l’air de qui moi si on voyait dans quel état je vous ai mis? Non mais… Direction l’infirmerie et pas de mais, d’accord?
Je soupirai avant de me diriger vers l'église et de maugréer :
-Sinon, je risque de devenir vraiment fâché. Nom de dieu, se faire aussi mal pour moi…. Je dois le prendre comment. Je suis peut-être un peu bête, mais ne suis pas si intolérable que ça! NON MAIS!!
J'avais l'air vraiment fâché et un peu rustre quand je m'inquiétais, mais en fait ce n'était qu'une réaction naturelle et puis ça n’allait pas finir comme ça entre nous deux, ça c’est moi qui le disais. Maintenant que j’avais la certitude qu’elle était une des nôtres, ho non, je n’allais pas la quitter aussi facilement. Mais restait que son attitude m’exaspérait. Je devrais fumer une ou deux topes avant de véritablement l’interroger sinon je n’y arriverais jamais.
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Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Mer 1 Aoû - 12:57
J'étais tombée au sol après lui avoir crié qu'il était un pervers. Il voulu me relever, mais je ne voulais rien savoir. Je reculais, reculais et reculais encore jusqu'à ce que je me retrouve de dos à un arbre qui m'empêchais d'aller plus lui. Malgré l'orage qui continuait à faire des siennes et mon corps qui tremblait comme une feuille, mes sens étaient en alerte. Il n'était pas question que ce pervers me touche encore une fois !
Frau:
-Dites donc mademoiselle, c’est moi où vous avez plus peur de moi que de l’orage? Je dois le prendre comment? Je voulais vous aider en douceur et puis bon je vois que la douceur vous fait pas! Alors, laissez donc faire... HEIN! Passez-vous de ma compassion...
Mes yeux le foudroyèrent, reflétant tout de même ma peur. Cet évêque se pencha au-dessus de moi pour me protéger un peu de la pluie qui ne cessait de tomber. Me passer de sa compassion ? Je pouvais très bien m'en passer de sa compassion... C'était lui qui ne pouvait pas se passer d'être compatissant avec les autres. La preuve ! Il me servait de parapluie maintenant ! Il cria soudaine un « Mais vous êtes ! » qui me fit sursauter. Je levais les yeux sur son visage, se demandant ce qu'il avait à crier cela. Alors que je le dévisageais, il me prit par la taille et me jeta sur son épaule comme un simple sac de patates. Concentrée à autre chose, je n'entendis pas les paroles qu'il prononça. À vrai dire, je tambourinait son dos avec mes poings et secouaient les pieds, mais voyant que cela ne faisait rien, je soupirais longuement, ferma les yeux et réussis à me calmer. C'est alors que je vis que j'avais perdus le gant qui recouvrait ma main droite sur laquelle se trouvait ma marque. Je la regardais avec effroie.
*Comment ai-je pu perdre mon gant ?!*
C'est alors que je fis le lien entre sa phrase et la perte de mon gant. Aurait-il vu ma marque ? Oh non ! Il ne fallait surtout pas ! S'il découvrait qui j'étais réellement, l'Église toute entière allait surement l'apprendre je devrais rester enfermée à l'intérieur. Pendant que je m'imaginais les pires scénarios, je ne remarquais pas que nous étions déjà entrés dans l'Église. Nos vêtements trempés laissaient des traces sur le sol. Mes cheveux rosés me collaient au visage alors que mes bras pendaient toujours dans le vide. Je continuais de trembler, mais était-ce de peur ou de froid ? Peut-être les deux. Après tout, l'orage continuait de faire rage à l'extérieur. Quelques lumières s’éteignirent, d'autres se rallumèrent. Sur notre route jusqu'à l'infirmerie, nous croisâmes quelques évêques et quelques soeurs qui nous regardèrent un peu étonnés. Sauf qu'il y a de quoi à nous regarder ainsi. Nous sommes complètement trempés et un évêque – pervers qui plus est – porte une jolie demoiselle en détresse qui n'est autre que moi. Soudain, j'éternuais comme une petite souris. Un peu gênée, je regardais le sol. À vrai dire, je n'avais pas vraiment le choix de regarder le plancher...
- Nous arrivons bientôt ? Ce n'est pas très confortable comme position vous savez ?
J'avais l'impression d'avoir attrapé froid. Un frisson parcourut le long de mon dos et me fit éternuer une nouvelle fois. Mon regard regardait à l'extérieur. Un éclair zébra le ciel et le son du tonnerre se fit entendre plus fort que d'habitude, m'arrachant un cri de terreur. Mes mains se plaquèrent sur mes oreilles alors que je fermais mes yeux vairons.
- J'ai... si peur... dit-elle en murmurant.
Spoiler:
Si tu le souhaites, tu peux sois commencer un nouveau sujet dans l'infirmerie, soit que tu continues ici ^^
Frau
Correctrice | 07-ghost | Évêque pervers
Messages : 379 Date d'inscription : 23/06/2012 Age : 34 Localisation : [strike]J'ai mon passe d'Évèque, wahou, je vais partooout ou il y a des filles [/strike] (Moi: Québec)
Sujet: Re: Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé ! Mar 7 Aoû - 15:01
Pendant tout le voyage, la petite geignait, frappait des mains contre moi; m’exaspérait! La compassion avait un prix, je le savais bien, mais tout de même, cette demoiselle me tapait sur les nerfs littéralement. Elle ne savait rien de moi, de mon passé, de mes projets, de mes intentions, de ma vie quoi et elle me traitait de vulgaire pervers. Oui, j’avais mes penchants, oui je regardais des revues pour adulte, non je n’étais pas un Évêque exemplaire encore moins un homme Saint, mais à la longue, c’était vexant de se faire mal juger ainsi. Je devais le chercher, je sais bien, j’étais si difficile à saisir et puis je n’étais pas toujours subtile, j’en conviens, mais… au point de se méfier autant d’un homme d’église, il y avait des limites!
Quoique, si elle était vraiment une Seven Ghost comme je m’en doutais, il y avait des chances que son subconscient se rappelle de qui j’étais et de quelques données sur mon passé, mais de là à me connaître complètement… En plus, les chances que l’esprit divin aie donné accès à ce genre d’information à son nouvel hôte était mince. La réincarnation effaçait tout souvenir de la vie antérieur. La naissance faisait oublier aussi nos trois vœux de vie. Enfin. J’en étais où déjà?
Yume:
-Nous arrivons bientôt ? Ce n'est pas très confortable comme position vous savez ?
Ah oui. Maintenir l’énervante femme sur mon épaule qui gigotait comme une anguille électrique! On sentait aussi dans sa voix beaucoup d’ironie, beaucoup d’impatience. C’était à peine si elle arrivait à me tolérer. Mais elle n’avait pas le choix. C’était moi le sauveteur, je la traitais comme j’en avais envie. Je répliquai d’une voix camouflant son agressivité :
-Mademoiselle veut sans doute un carrosse? Ici, on offre la charité, pas le luxe. Et puis si tu gigotais moins, je pourrais te donner plus de confort, tu sais, hein!
Je continuais à dévaler dans les corridors de l’église, offrant aux gens qui me dévisageaient un air assez significatif pour que ceux-ci baissent la tête et continuent ce qu’ils faisaient avant de me voir entrer en trombe. J’entendais des petits murmures énervants:
- Qu’est-ce que monsieur Frau fait avec cette femme blessée sur l’épaule? Qui est-elle?
J’eus alors le réflexe de cacher le symbole sur sa main en lui mettant un de mes gants de rechange que je trainais dans ma poche et je hurlai, à l’intention des curieux:
-Mais à vos affaires bande de curieux! Qui vous a aidé quand vous alliez mal? Qui a réconforté vos familles dans les pires situations? Nous. Alors, c’est pas de vos affaires qui est cette personne. Nous sommes comme ça dans l’église. Peu importe ton passé, ta vie, nous venons à ton aide.
J’entrai donc dans l’infirmerie pour laisser la femme se faire soigner par les bonnes sœurs, quand soudain je crus bon d’amener la demoiselle à un endroit ‘’isolé’’ où je pourrais lui parler des ghost, car le temps urgeait, l’équilibre du monde était en péril et puis bon, cette épreuve devait être un signe du Créateur, pas de doute!
Je pris alors de l’onguent et des bandages dans les armoires et je bifurquai alors jusque dans ma chambre et je jeter la femme sur mon lit qui semblait terrorisée par l’orage d’une manière peu galante et je déclarai, en pointant la femme du doigt:
-Toi! Je vais m’occuper de ta cheville, ne bouge plus et je t’en prie, appelle-moi Frau. C’est un peu plus séduisant que pervers… Ok? Et puis pas de rouspètes. Les sœurs sont trop occupées. Je vais m’en charger maintenant. Un petit mensonge, dans ces occasions là n’avait jamais tué personne, hein? Je voulais vraiment discuter avec elle. Il le fallait et malgré les règles de confidentialité de l’église. Pour le bien du monde. Pour l’avenir. Je le devais! Et fallait dire que ça serait pas ma première règle que j’enfreindrais.
Je m’agenouillai alors au bord du lit et commençai à appliquer un peu de désinfectant ainsi que de la crème antibiotique avant de tenter de bander le tout, car sincèrement, c’était pas joli à voir. Mais bon, elle s’en sortirait… ça ne semblait que foulée selon moi. J'étais vraiment pas doué, le bandage tenait tant bien que mal, mais sérieusement, c'était pas mon domaine! Tant que ça tient ça fait l'affaire!
*Faudra vraiment que je montre ça à Libelle, mais pour le moment…*
Je m’assis au bord du lit et déclarai de ce même ton excédé :
-Tu vas encore me bouder longtemps? J’ai un visage si effrayant que ça?
Je soupirai. Je n’avais pas l’impression que j’obtiendrais la discussion que je rêvais avec elle si je n’y allais pas directement, alors, je me relevai, fermai la porte et me mis à quelques centimètres d’elle pour lui demander dans un souffle (pour qu’on ne m’entende pas) :
-Tu es une Seven Ghost, n’est-ce pas? Je n’ai pas pu voir si tu étais Ea ou Randkalt, ayant rapidement caché ta marque, mais tu ne peux plus me mentir, je sais tout et je dois t’avouer que tu arrives au bon moment. Le monde et moi avons besoin de toi.
Oui, oui, je venais de lui balancer un truc aussi important et intense comme si j’aurais parlé de la pluie et du beau temps, mais je n’avais pas le temps de faire mumuse avec les manières longtemps. Je n’étais pas terriblement patient non plus.
*Aurais-je trouvé une des nôtres? Ça serait merveilleux, quoique cette fille à un méchant caractère. Enfin, un peu comme moi, han! Ahahaha! Ça risque de faire des flammèches ça!*
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Une chanson qui ne s'oublie pas [PV : Frau] Terminé !