Event 1: Agitations festives [Les gens inscrits] [FINI!!!!]

Quel étourdi je faisais, vraiment. Je me souciais trop des autres et pas suffisamment de moi-même. Oublier de se nourrir à l'approche d'un jour aussi important ? Alors que ma vision d'il y a quelques jours m'avait déjà affaibli ? Qui d'autre que moi pour faire ce genre d'idioties... Heureusement, je n'étais pas seul, je pouvais toujours compter sur mes très chers amis. Aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle; Castor et Hanae m'empêchèrent de tomber complètement dans les vapes en discutant avec moi, même si je ne répondais pas grand-chose, et puis la jeune fille allait me chercher de quoi me refaire des forces. J'avais beaucoup de chance d'être si bien entouré, oui. Je ne serais seul que pour un petit moment. Il y avait toutes sortes de bruits et de bourdonnements autour de moi, mais je ne rouvris faiblement les paupières que lorsque la voix de mon amie se fit entendre à nouveau. Je grignotai tranquillement le gâteau et, quelques secondes plus tard, mon visage retrouva enfin quelques couleurs. Je réussis même à sourire, ce qui était un bon signe que j'allais mieux. Bien sûr, il ne faudrait pas que je force trop si je voulais éviter une autre faiblesse plus grave qui m'obligerait à garder le lit, mais c'était déjà un bon début. Il ne me restait plus qu'à prouver que tout allait bien du côté de la tête aussi et que j'avais donc bel et bien entendu les mots qu'on m'avait adressé.

« Tu as raison, mais il est rare qu'un tel événement se tienne au septième district, les gens sont curieux... Et... Merci beaucoup, Hanae. »

Pour la remercier, je détachai le petit pétunia de ma boutonnière et le déposai dans les cheveux de la jeune femme, lui caressant ensuite la joue avec un doux sourire. Cela lui allait bien mieux qu'à moi. De toute façon, elles arrivaient toujours à me faire parvenir leurs messages d'une façon ou d'une autre ! C'est alors que quelque chose me sauta sur l'épaule, me causant une sacré frayeur qui me rendit tout pâle à nouveau. Mon air plus paisible avait complètement disparu, une fois de plus. Je n'avais pas du tout prêté attention aux paroles du furet, moi, après tout... Je me serais sûrement mis à paniquer et à courir jusqu'à l'autre bout de la salle si je n'étais pas déjà tout affaibli. Au lieu de cela, je laissai une petite plainte presque douloureuse s'échapper de mes lèvres, avant de me saisir de cette chose qui m'était tombée dessus et de la déposer le plus doucement possible loin de moi, sans la regarder pour autant. Je restais moi-même après tout, incapable d'éprouver la moindre haine à l'encontre de qui que ce soit. Juste cette peur terrifiante qui me rongeait l'estomac depuis tout à l'heure et qui avait enfin fait surface. Mon regard effrayé se posa sur la salle, comptant frénétiquement le nombre d'inconnus. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. En admettant que tous les 07-Ghost soient présents, cela laissait deux personnes supplémentaires qui n'étaient pas des citoyens que j'avais déjà vu en ville ou des membres de l'église. Des membres de l'armée, alors, peut-être ? Qui d'autre cela pourrait-il être ? Ce serait tout à fait leur genre de sauter sur la moindre occasion pour nuire à Teito... Ou au pape. L'idée me glaça le sang au moment où elle effleura mon esprit.

« Danger ! » murmurais-je en me saisissant du bras d'Hanae, plongeant mon regard dans le sien, tendu comme jamais et le souffle trop erratique pour prononcer quoi que ce soit d'autre. Il fallait qu'elle aille prévenir les autres...

Spoiler:

‘’Ayanami’’:

Castor se laissa baiser la joue par la demoiselle blonde pour ne pas avoir l’air ingrat et c’est là que son sixième sens de Ghost ressentit une présence malveillante. Ce simple baiser n’était pas celui d’une innocente femme. Il sommeillait en elle une force obscure, il en était certain. Ce contact, malgré ces propriétés habituellement séductrices, avait été si froid. Je ne laissai rien paraître de mes doutes, mais j’espérais du fond de mon âme que Zehel finirait par remarquer la vraie nature de cette blondinette. Je criai, avant que cette dernière s’en aille relancer le blond hypnotisé:

-Fais ton travail abruti d'Évêque, bon sens, et protège-les!!

…

C’était un peu étrange tout ça. Qui était donc cette admiratrice secrète de leur congrégation? Que Frau fasse des avances étaient une chose quasi normale, mais qu’une femme réponde à la drague de ce dernier, en était une autre (c'est une première). Il y avait quelque chose qui clochait vraiment et la probabilité que cette belle femme cache en vérité un Kor ou tout autre forme de maléfiques créatures lui passa par la tête. Il était par contre loin de se douter qu’il avait affaire à Ayanami en personne. Enfin.

Castor était complètement découragé par son comparse blond. Il était idiot ou quoi? Les gens avaient beau multiplier les avertissements, le voilà qui jouait encore les séducteurs avec l’inconnue blonde. Il soupira, laissant ce dernier au buffet se ridiculiser et ridiculiser, par la même occasion, l’Église entière surtout… que le pape était des convives (quelle histoire). D’ailleurs, quand il avait crié ce message à Frau, il parlait du pape et de Teito mais , lui, il était loin d’être idiot, il n’avait pas voulu alerter les intrus, alors il était resté discret.

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La demoiselle que j’avais essayé de charmer au buffet avait apparemment décliné mes tentatives de la charmer. Tant pis. C’est là que le pape que j’avais très bien reconnu malgré son masque, s’était approché de moi pour… mais pour faire quoi? Il avait pris ma main et dessinait dedans. Franchement, ce n'était plus de son âge, le dessin. Mais qu’est-ce que c’était ce charabia. Il avait toujours été particulier cet individu, mais de là à caresser la main de son Évêque rebelle, il y avait des limites. Ho, à moins qu’il voulait me passer un message? On aurait dit des lettres, mais en même temps, je commençais vraiment à me demander pourquoi il ne parlait pas comme tout le monde s’il avait à me dire des reproches. À moins qu’il voulait être subtil? ENFIN! Je n’avais pas terriblement envie de me casser la tête. Je levai le pouce en l’air, en sa direction, faisant semblant d’avoir compris le message puis…

’’Ayanami:

Je me fis alors attraper le bras par une main froide qui me fit frissonner. Froide? Ce n’était pas bon signe. S’agissait-il d’une personne possédée par un kor? Quand je me retournai vers la provenance de cette voix, je m’aperçus que c’était la blondinette de tout à l’heure qui m’avait rattrapé. Elle semblait attristée que je l’aie abandonnée et après on m’accusait d’être trop Casanova.! Non mais…

Je n’allais pas laisser une pauvre femme dans son malheur, non? Je n’étais pas un goujat, quand même! Elle était si triste qu’elle était toute froide maintenant. J’allais m’occuper de la réchauffer.

C’est alors que la belle me parla du caractère rabat-joie de Castor. J’étais pour lui répondre qu’il n’y avait pas pire casse-pied que cet Évêque et qu’il passait son temps à me martyriser à coups de bible à chaque fois que je lisais tranquillement à la bibliothèque, mais je fus interrompu par une voix puissante suivie du cri de Labrador qui imposa le silence à la salle entière. Qui venaient de parler?

Raggs:

Labrador:

Que Castor me crie de prendre mes responsabilités d'Évêque et d'aider les gens ou même que le pape essaye de me faire du langage par signes m’étaient égals. Toutefois, les visions de Labrador m’avaient toujours un peu effrayés : je les prenais au sérieux. Venait-il de découvrir une nouvelle prophétie? Et qui était ce personnage qui se prenait pour le roi de Raggs? Tout ça m’intrigua assez pour que je prenne une part de gâteau et coule une coupe de vin que je tendis à la belle demoiselle en m’excusant, plantant mon regard azuré et profond dans le sien étrangement teinté d’ombre:

-Je vais revenir ici, ma belle, attend-moi. J’ai quelque chose à régler. De toute façon, la veillée est encore jeune, n’est-ce pas. On pourrait finir cette « conversation » à ma chambre si tu le veux bien, ma belle princesse des bois. Mais pour l’instant… je vais aller voir les autres invités, amuse-toi bien!

Je lui fis un nouveau baisemain sur sa main qui me semblait de plus en plus froide et, d’un coup, je partis en provenance des deux éclats de voix et… je trébuchai. Je criai sur ce qui m’apparaissais être un petit animal jaune :

-Qui a fait entrer cette chose dans la salle du bal, vous savez bien que je ne supporte pas les animaux èé.

La chose me mordit alors le pied et je hurlai de nouveau. Mais ça allait pas bien dans sa tête ou quoi? Je sautai dans les airs, visiblement énervé par ce « rat » qui me dit… -qui me dit? O.O- :

-Fais toi pardonner d’avoir marché sur la tête du roi, stupide Zehel.

Je fus sans voix quelques instants jusqu’à temps que je prenne la chose dans mes bras et, oubliant tout de son message, je lui répliquai, à quelques centimètres de son visage poilu de bête :

-T’as dit quoi, le rat et… depuis quand ça parle les animaux? Et… moi, c’est Frau, ne te prends pas.

Je me souviens alors du message de Labrador et je me dis que cette créature devait être cette force maléfique de qui je devais me douter et qui avait sans doute donné son mal à la belle blonde! S'il ne s'agissait pas d'une force du mal, comment aurait-il pu faire pour reconnaître ma forme de ghost? Seul le mal pouvait faire parler des animaux, non? Enfin... Jiji, si tu pouvais me faire un signe cette fois, ça serait bien apprécié.

Je ne savais pas à quel point je me trompais et à quel point je venais de manquer justement le fameux signe de Dieu. Quand je m’apercevrai de mes erreurs, je crois que je mourrais de honte. Mais pour le moment, je croyais être sur la bonne voie.

Je commençais à me sentir mal à l'aise parmi tout ce monde, trop de monde n'était jamais une bonne idée surtout lorsque la majorité des personnes ici présentes m'étaient inconnues. Je n'aimais pas ça, je préférais largement le calme et mes livres, mais bon, j'étais tout de même content d'être avec Labrador surtout que celui-ci avait eu besoin de mon aide. Cela me rendais déjà un petit peu moins grincheuse et ronchon. Je regardais mon ami, qui me disait que ce genre d'événement était plutôt rare au septième district. Je me demandais comment cela se faisait ? Personne dans le district n'avait le cœur à faire la fête de temps à autre ? C'était bien dommage, car même s'il y avait du monde, même si cela prenait un temps de préparation assez important, c'était intéressant d'observer le comportement des autres sur le coin d'une scène. Car oui, pour moi tout cela n'était qu'un théâtre, une mascarade. Chacun portant des masque pour bien se faire voir. Je n'aimais réellement pas cela, et c'est aussi la raison pour laquelle je restais en retrait de ce genre de chose préférant largement la compagnie du Gardien floral.

Il me remercia et déboutonna un petit pétunia avant de me le mettre dans les cheveux avant de m'adresser un doux sourire. Je l'aimais bien moi. Franchement, c'est pourquoi je lui souris un peu à mon tour, super contente mais sans le montrer. Et puis, le pétunia était une fleur qui donne de l'espoir, et tout le monde sait à quel point j'en ai besoin, de force, de courage, et d'espoir. Cet évêque était aussi gentil qu'intriguant !

Tout ce qui se passa fut ensuite plutôt flou jusqu'à ce que Labrador se saisisse de mon bras et tout en me regardant sérieusement et droit dans les yeux, il me dit un seul mot « danger ».

Je lui serrais alors la main, me leva tranquillement ou presque, disons, légèrement paniquée, oui, puis déposant un petit baiser sur le haut de sa tête, fis ce que je pensais juste. Aller prévenir ses amis, soit le blond et/ou le brun. Personnellement mon choix se porta vers le brun, je laissais donc Labrador pour Castor, mais néanmoins je gardais un œil sur mon ami, pas question qu'il lui arrive malheur non mais ! èé

« Labrador-san pense qu'il y a un danger, si besoin est je peux vous aider, il ne semble toujours pas remis de son petit malaise »

Simple calme, précis, et peut-être un peu trop clame, m'enfin, il pouvait bien se demander ce que je pouvais faire, et dans l'état actuel des choses je ne pouvais pas faire de miracles, mais je pouvais toujours aider mon ami, éviter qu'il se fasse trop de souci, et puis... J'avais toujours mon petit secret si tout cela se passait mal. J'étais certaine que les mises en garde de mon fleuriste préféré n'étaient pas à prendre à la légère... Maintenant... Encore faut-il savoir la suite des évènements!

**• Divine Créature •** Messages : 170 Date d'inscription : 31/10/2012

Ça allait de mal en pire. Tu le ressentais bien et tes membres avaient de plus en plus de mal à se mouvoir. C’est atroce cette sensation, pas vrai ? Se sentir doucement devenir une sorte de statue de sel inutile alors que tu pourrais faire tellement plus… si ton corps était en bonne santé. Mais définitivement non, les actions concrètes ne sont pas pour toi.

Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen.

Cette prière te revient en tête, soudainement. Va savoir pourquoi. Peut-être un tour du Destin ? Tu n’as pourtant pas la tête à faire des devinettes pour le moment, il y a plus important ! Frau, bon sang, pourquoi cet idi… ce Ghost ne comprends-t-il rien de ce que tu essai de lui dire ? Ce n’est pas compliqué pourtant ! N’est-ce pas… ? Ah mois que le problème ne vienne pas de lui mais… de toi, pour ne pas changer. Et si tu t’y prenais mal, comme d’habitude ? Si tes actes n’étaient rien d’autre que futiles ? Mais alors, dans ce cas, pourquoi le Seigneur as-t-il injecté en ta personne la faculté de ressentir la présence des Ghosts si c’est pour que tes tentatives de communication avec l’un d’eux ne fassent d’avorter ? Tu te le demande, encore. Et une nouvelle goutte de sang perle derrière ton masque, tu la sens glisser sur la peau presque translucide de ta peau. Tout parait scellé lorsque derrière toi une voix pointe.
« Bonsoir, Slender. »
Tu sursaute et tes veines finissent de se glacer. Parce que ces vocalises, tu les connais bien, par cœur même, pour ton plus grand … « bonheur ». Malgré tout, tu n’as pas le choix et tu te retournes, comme l’enfant sage que tu es toujours ; que tu n’as jamais cessé d’être, au final. Et voilà, tu te retrouves face à eux, inéluctablement, tournant le dos à Frau alors que tu t’étais juré de ne pas le faire. Faiblard. Tu trembles encore, mais pour d’autres raisons. Enfin, tu y crois en tout cas, après est-ce vrai ? Moi-même je ne saurais le dire.

Devant toi se tiennent, droits et fiers tes deux parents. Un coup d’œil furtif vers ton ancienne gauche et tu vois que Melissa n’est plus là. Ça ne t’étonne pas, elle ne voulait pas les voir de toute façon… et cette fois-ci heureusement qu’elle est partie, tu n’auras pas à la cacher ou à la protéger contre les menaces qui planent ici ce soir. Tu aurais l’occasion de t’excuser auprès d’elle une autre fois, tu en es convaincu. Tes yeux retrouvent le chemin des silhouettes de tes géniteurs, si majestueux dans leurs habits de riche composition. Pourquoi sont-ils là ? Qui les a invités ? Non pas que ça ne te fait pas plaisir… enfin, tu penses, mais ils risquent d’être en danger s’ils restent là ! Et en dépit de tout ce qu’ils ont pu te faire, tu ne peux te résoudre à détester tes parents. Même s’ils sont des démons au fond et que tu le sais. Même s’ils t’ont pris Lucrezia, même s’ils ne se sont jamais vraiment intéressés à toi, même si leur mariage n’était qu’intérêt, même s’ils voulaient marier ta petite sœur de force, même si… tant d’autres choses ignobles sont à leurs charges, tu ne te sens pas le courage de les détester. Alors tu bafouille, maladroitement…
« B..Bonjour … M…Mère… Père. »
C’est presque inaudible à cause du brouhaha de la foule et du port de ton masque, mais tu espères qu’ils n’en feront pas cas. Après tout ils doivent seulement avoir fait le déplacement pour être vu parmi la peuplade privilégiée, non ? C’est toujours comme ça, pourquoi ça changerait aujourd’hui ? Ce serait ridicule… Tu essaie de te persuader de ça aussi fort que tu en es capable. C’est drôle, là tout de suite, tu aurais apprécié que Zehel s’interpose entre eux et toi, qu’il te protège de leurs présences qui t’hérissent l’échine à chaque fois. Mais non, ce Ghost es présentement, bien qu’étant le plus proche de toi, le plus distrait. Tu as encore plus envie de pleurer tant la peur t’assaille. Mais tu ne le peux. Mais ce n’est pas la volonté qui te manque, loin de là. Et puis, il fallut qu’elle te parle à nouveau, cette femme qui t’as mis au monde, plus de vingt ans en arrière.
« Qu’est-ce que tu marmonne ? Je ne comprends rien derrière ce masque fils, retire-le !»
L’ordre est sec et sa langue claque entre ses dents. Elle te terrifie, encore plus que la montagne qui te sert de paternel. Tu es si différent de lui. Lorsque tu le regarde, tu te demandes ou la nature a pu commettre une erreur au point d’en arriver à toi. Ce n’est pas normal, tout ça. Lui, il est grand, beau, a du charisme et une prestance ainsi qu’une excellente santé… tout ce que tu ‘na pas, en somme. Tout ce que tu n’auras jamais, enfaite. Et tu ne remarques que trop tard la main de ta mère qui s’empare de ton masque et le retire d’un coup sec de ton visage, tu faisant un peu mal par la même occasion. Elle le jette plus loin et tu la regarde faire, impuissant.
« Voilà, c’est mieux ainsi ! Oh mais… tu pleures des larmes de sang ? C’est magnifique ! Quelle prophétie vas-tu annoncer ce soir ? »
Ah oui, c’est vrai, elle a toujours considéré cette maladie comme un moyen facile de se mettre l’Eglise dans la poche. Après tout c’est avec ces cristaux rouges que l’on a commencé à te penser comme l’enfant Divin choisit par Dieu. Tu ne dis rien, préférant détourner le regard pendant qu’elle se monte des films à ce propos. Elle ressemble à Lucrezia. Mais en moins jolie. Hum, à cette simple pensée tu étouffe un rire entre les membranes de ta gorge, réduisant tes expressions au silence le plus total.

Il faut vite que tu trouves un moyen de t’échapper de leurs serres pour aller porter secours à Teito. Pourquoi ? Tu ne sais pas mais quelque chose tu dis que le danger en a après lui… ce qui ne serait en rien étonnant finalement. C’est comme d’habitude, sauf que là, tu as l’occasion d’agir concrètement. Alors, pour la toute première fois de ta vie, tu désobéit à tes géniteurs en leur faussant compagnie.
« Veuillez m’excusez, père, mère mais… je suis attendu… »
C’était crédible pour excuse, mais tout autant un mensonge de la pire espèce. Parce que tu n’es attendu nulle part Slender, et tu ne l’a jamais été. Ton rôle de Pape, lui, oui. Toi, non. Mais tu restes concentré autant que faire se peut sur ton nouvel objectif et parcours donc la salle aussi vite que possible. Tes joues striées de rouges se remarquent et ta gorge est soudainement prise d’une quinte de toux atroce, mais tu ne lâche rien. Si tu dois t’évanouir aujourd’hui, ce ne serait pas pour rien.
Finalement, la chance semble te sourire car tu aperçois le jeune Klein à deux pas de toi. Ignorant les gens autour de lui, tu l’enlace doucement, pour ne pas lui faire mal. Il est étonné et sans doute un peu effrayé par les larmes qui goutent de tes yeux, quoi de plus normal ? Malgré tout tu essaie de garder ton calme et, entre deux respirations malmenées, parvient à murmurer :
« N’ai crainte, Teito, je vais te protéger du Malin. »
Tu fermes les yeux, laissant ton esprit aller au calme céleste. En réalité tu recherches une forme de concentration supérieure, pour un but précis. Tu vas te surmener, Slender… Abruti. Tu le sais bien, en plus, mais tu continues car tu as déjà perdu trop d’être chers pour continuer. Tu espères seulement que les 07-ghost sauront se défendre seuls pour le moment. Tu récite une phrase par quatre fois ;
« Pater Omnipotens, Glorificamus te. Pater Omnipotens, Glorificamus te. Pater Omnipotens, Glorificamus te. Pater Omnipotens, Glorificamus te »
Tu en appelle à Dieu par ce « Père tout puissant, nous te glorifions ». Et enfin, tu sens ton énergie s’évader de ta chair. Tu créer alors un champ de force autour de toi et Teito, en espérant qu’il passe inaperçu. Certes, il est transparent, mais une telle charge d’énergie risque de se remarquer. Tu espères que non alors que tu tousse une giclée de sang maintenant. Pauvre enfant qui se trouve dans tes bras, il doit être terrifié. Et il aurait bien raison. Qui ne le serait pas avec un protecteur comme toi ?

Invité

J'observais l'inconnu finir de boire son verre d'alcool. Il se présenta comme un fou ambulant. Je haussais un sourcil. Génial. J'étais tombée sur un fou qui s'amusait à jouer les acrobates. J'eus un petit sourire en coin en voyant qu'il venait de percuter une jeune femme albinos. Tant pis pour lui ! Il n'avait qu'à ne pas jouer les acrobates pour partir ou pour impressionner les gens dans la salle. Je me retrouvais seule, encore une fois. Un soupire s'échappa de mes lèvres alors que j'appuyais mes bras sur le comptoir.

*Randkalt, nous avons besoin de toi. Tu vois le grand blond là-bas? Il a la tâche de protéger l'assemblée de l'intervention du Mal et, malheureusement, les loups sont déjà entrés dans la bergerie et il est trop distrait pour s'en rendre compte. Va donc lui dire que votre ancien ennemi se terre en ses lieux sous une apparence trompeuse...*

À ce moment précis, je sursautais. Qui connaissais mon nom de Ghost ? Personne à ma connaissance et personne ne semblait avoir entendu la voix à part moi. Était-ce donc Dieu qui me parlait ? J'en eu un léger frisson, mais je ne me posais aucune question. Je l'écoutais parlé tout en observant le grand blond en question. *Un ennemi possédant une apparence trompeuse ? Hum...* Je ne bougeais pas pour le moment, car une autre voix qui fit taire presque tous les invités attira mon attention.

-Je me présente, je m'appelle Raggs, je suis la réincarnation du roi de Raggs, le défunt père de Teito. Pour vous servir, jeunes gens!

La réincarnation du roi de Raggs ? Mais oui, c'est ça ! Je me levais de ma chaise pour me diriger vers le grand blond. Je prenais ces paroles au sérieux. J'espérais seulement que cet évêque me croirait... La salle reprit petit à petit son ambiance. Je me faufilais entre les danseurs et les petits groupes qui se mettaient sur mon chemin. J'arrivais derrière l'homme silencieusement ce qui m'avait permis d'entendre entièrement leur conversation. Comme ça, il se nommait Frau ? Au moins, je n'aurais pas à lui demander son prénom. Et si il était réellement Zehel comme ce... furet le prétendait, nous étions pareille lui et moi.

- Évêque Frau ? Auriez-vous bu un peu trop d'alcool pour parler à un furet ? dis-je en posant une main sur son bras tout en me plaçant devant lui. Mon regard taquin lui disait que je plaisantais et qu'il ne fallait pas prendre cela au sérieux. J'allais presque oublier. Je vous connais, mais vous ne me connaissez pas. Appelez-moi simplement Yume, déclarais-je en faisant un clin d'oeil.

Cependant, je n'étais pas ici pour le séduire. Je devais lui montrer que j'étais de son côté et que son ennemi, qui qu'il soit, se cachait ici avec un déguisement. Je repris mon air sérieux. J'allais probablement lui faire peur avec ce changement radical de personnalité, mais je n'avais point le choix.

- J'ai un message à vous transmettre de la part de quelqu'un. Je souhaites que vous preniez ce message au sérieux. Je me hissais sur la pointe des pieds, posais une main sur son torse et l'autre sur son épaule. Je murmurais à son oreille. Je suis de votre côté Frau. Je vous ressemble plus que vous ne le croyez. Vous avez le devoir de protéger les invités, n'est-ce pas ? Si c'est vraiment le cas, ne vous fiez pas aux apparences, car celles-ci sont trompeuses. Notre vieil ennemi est déjà dans la salle. Vous voyez certainement de qui je parles si vous êtes bel et bien un Ghost... N'essayez pas de me mentir en me disant le contraire. Il en va de la sécurité de toutes ses personnes que vous avez fait venir pour une fête qui pourrait virer à la catastrophe.

J'insistais sur le Notre pour lui montrer que c'était également mien et si je ne m'étais pas trompée, cet ennemi était Verloren... Et puis, s'il ne me croyais pas avec ces paroles, j'étais prête à lui montrer ma marque. Je plongeais mon regard vairon dans celui de Zehel. J'étais sérieuse, très sérieuse, lorsque je disais que cela pourrait virer à la catastrophe. Je ne savais pas ce que Verloren complotait, mais je ne le laisserais certainement s'en prendre aux invités.

**♠ Âme Perdue ♠** Messages : 29 Date d'inscription : 17/09/2012

Cette salle était pleine de gens. Cette salle faisait du bruit. Je n’aimais pas ça. Mais au moins, il y avait de quoi mettre dans son ventre et il semblait y avoir des personnes plutôt gentilles parmi cette foule. Cette personne aux longs cheveux blancs était vraiment douce avec moi mais, en même temps, son petit animal était un peu étrange. De… de puis quand ça parlait un animal? Enfin, je ne m’y arrêtai pas longuement, je préférais écouter la belle voix de mon onee-chan qui me demandait… mon nom? Mais pourquoi? Je n’étais personne, il ne servait à rien de donner ce genre d’informations. Je murmurai alors doucement, en guise de réponse, quelque chose d’assez profond en vue de ce que je pouvais dire habituellement :

-Je suis personne qui mérite l’attention des gens très longtemps.

Et c’est là que, mélancolique, je m’étais installé pour jouer un air de violon dont personne n’avait semblé porter attention sauf bien sûr mon onee-chan à qui je dédiais cet air en cadeau, cette onee-chan que je perdis vite de vue tant j’étais hypnotisé par les notes angéliques de mon ami. Quand on y pensait, c’était un peu triste comme situation, mais à la fois si réel. J’étais assez lucide pour m’en rendre compte. J’avais toujours été un raté. On m’avait forcé à entrer dans l’armée. J’avais aimé une seule personne dans ma vie et on me l’avait enlevé parce que justement je l’aimais. Donc, je pouvais dire que j’étais responsable de la mort d’Edward en quelque sorte. Juste à y penser j’en avais des frissons dans le dos… Peut-être qu’en fait je devrais mourir… oui, ça serait la meilleure solution. Si je mourais, je ne pourrais pas tuer d’autres gens sans m’en rendre compte; je serais enfin en paix.

Enfoncé dans mes pensées, j’avais fini par arrêter de jouer. J'étais ainsi reparti en marche sans rien ajouter de plus à celle que j’appelais mon onee-chan. J’étais comme un enfant. Je changeais très rapidement d’idée : je ne tenais pas en place et de toute façon, onee-chan semblait être partie aussi. Je reviendrai la voir plus tard ou peut-être pas. Tout dépendrait de mes impulsions, de mes désirs et… de mon niveau de lucidité et de contrôle de moi-même.

J’étais comme ça moi, j’étais comme une feuille, je me balançais au gré du vent.
Je me balançai ainsi jusqu’à temps de foncer dans une nouvelle chose qui apparemment était une personne! Il s’agissait d’un grand homme vêtu de noir et de blanc, mais ça je m’en foutais, ce que je remarquai immédiatement, c’est la sensation glaciale et poignante qui me pogna tout de suite le cœur quand je fonçai sur lui. Une impression de déjà-vu. Oui, ce contact, ce n’était pas la première fois que je l’avais et… je devais enlever ce masque, je le devais, je devais voir si… si mes soupçons étaient réels. Donc, comme un animal, je sautai sur le grand homme en conversation au bord du buffet et enlevai son masque –m’affalant avec lui dans la nourriture: de toute beauté-. Je reconnus alors ses yeux, son visage TOUT! Des images de mon passé, de l’armée, de lui... me revinrent. Cet homme, mon amant… gisant au sol à mes pieds et moi, au bord de la déraison. Je hurlai alors, toujours le sur lui de toute ma colère refoulée :

-ASSASSIN! JE VAIS TE TUER!

Pourtant, même si au fond de moi j’aurais voulu l’étrangler, mes mains, elles, étaient tremblantes, moites et incapables de le faire comme si elles comprenaient que j’étais lié à lui par un contrat silencieux. Je figeai alors… le war en moi semblait ne pas être d’accord avec mes pensées et, comme l’être pathétique que j’étais, je tombai sur le côté comme un morceau de chiffon, glissant au sol et… j’éclatai en sanglot, les mains sur ma tête.

*Jamais je n'aurais pu faire quelque chose d'utile pour le monde et... encore moins pour toi...*

Je murmurai finalement.

[size=10]-Je ne veux plus voir le sang, Ed… je ne veux plus vivre... Attends-moi…[/sizer]

[i]Je ne pouvais soupçonner que, grâce à moi, j'avais fait le coup de théâtre qu'il fallait, LE déclencheur du réveil de cette foule endormie par les fourberies d'Ayanami -et ses charmes féminins (xD). Les loups seraient exposés, maintenant, au grand jour.

Messages : 51 Date d'inscription : 11/07/2012

Spoiler:

Tout avait si bien commencé...Frau était tombé dans le panneau, comme Ayanami s'y était attendu. Il était vraiment trop facile à berner, surtout quand les charmes féminins y étaient pour quelque chose. En temps normal, ou s'il avait pris l'apparence d'un autre homme, Zehel l'aurait sans doute déjà découvert. Ah, quel idiot ! Un idiot chargé de la protection d'un sale gosse. C'était risible. Une véritable farce. Non, en fait, toute cette mascarade à laquelle se livrait l'Eglise depuis bien trop longtemps était une farce. Et il était grand temps de mettre fin à cette farce et de conquérir le monde pour ensuite le changer. Oui, changer le monde à l'image de Verloren...voilà qui était bien plus attrayant que cette stupide fête. D'ailleurs, le général commençait à en avoir assez de jouer la comédie, de sourire et, surtout, de toucher ce crétin de Zehel. Cela l'horripilait au plus haut point. Enfin, au moins, il ne salissait pas ses propres mains. Il le faisait rarement, d'ailleurs. Contrairement à Hyuuga. Il était d'ailleurs curieux de voir ce que ce dernier allait faire au sujet du Pape...

Et là, l'atmosphère changea d'un coup. Un furet se mit à parler, prétendant être la réincarnation de Raggs. Quelle blague de mauvais goût ! Néanmoins, il ne devait pas prendre de risques. Il se débarrasserait de ce truc et on en parlerait plus. Sauf que d'autres événements firent qu'il n'eut finalement aucune chance de s'approcher de l'animal. Castor s'en mêla, criant au stupide évêque qu'il y avait du danger, alertant ainsi un peu tout le monde. Qu'il soit maudit ! Ils étaient si près du but, il n'allait tout de même pas le laisser tout gâcher de la sorte ! Mais que pouvait-il bien faire ? Pas grand chose, à vrai dire...Il se fit d'ailleurs une nouvelle fois abandonner par Frau et cette fois, il n'allait plus insister. Cela paraîtrait suspect et il fallait à tout prix tenter quelque chose pour sauver cette mission. Un échec n'était même pas envisageable. Pas après tous leurs efforts ! Il fit une petite moue déçue aux paroles de Frau, mais n'ajouta rien, parcourant alors la salle du regard.

Et son regard s'arrêta sur Hyuuga avant que ce dernier ne se fasse littéralement assaillir par un fou. Un fou, oui. Et un possédé. Avant que le bras droit du général ait eu le temps de réagir, il se retrouvait sans son masque, dévoilant donc son visage à la vue de tous et surtout à celle de son agresseur qui, manifestement, l'avait reconnu. Il se mit à crier, créant une certaine agitation autour d'eux. Bon sang ! A présent, leur plan tombait à l'eau, c'était évident. Même Ayanami devait admettre cela. Ils avaient perdu...Ces idiots d'évêques allaient rappliquer et vouloir s'en prendre à Hyuuga. Le général, lui, ne risquait rien. Il lui suffisait de libérer la jeune femme dont il avait emprunté le corps. Mais Hyuuga était là en chair et en os. Or, il était probablement le seul homme qu’il ne pouvait pas se permettre de perdre, il en était hors de question.
Il n’avait pas le temps de réfléchir à un plan, même s’il ne doutait pas que son second puisse s’en sortir tout seul. Mieux valait ne pas prendre de risque. Oui, Hyuuga était probablement la seule faiblesse du redoutable Ayanami, mais, bien entendu, jamais il ne l’avouerait.

Il se dirigea donc vers le possédé d’un pas rapide, ne se gênant pas pour bousculer les invités au passage. Néanmoins, il s’arrêta avant d’arriver à sa hauteur, écarquillant les yeux et affichant une expression qui se voulait affolée. Le spectacle allait bientôt commencer et tout le monde pourrait admirer son superbe jeu d’acteur – une lubie à laquelle il ne se livrait évidemment que lorsqu’il possédait quelqu’un. Et puis, il se mit à crier, un cri strident, qui dut vriller bien des tympans. Mieux. Il se mit à trembler comme une feuille, mais peut-être l’état du corps de la jeune femme y était-il aussi pour quelque chose, qui sait.

“NOOOOON ! AIDEZ-MOI ! IL EST LA ! IL ARRIVE !”

Ayanami ou comment avoir peur de lui-même. Ou pas. S’il réussissait à berner tout le monde, à faire croire que la jeune femme avait été libérée de l’emprise de la force maléfique qui la possédait, il pourrait peut-être poursuivre sa mission et les invités finiraient par détourner leur attention de Hyuuga. Néanmoins, il savait bien que ce ne serait pas aussi facile. Peut-être même que sa petite comédie ne marcherait plus finalement. Il éclata en sanglots et se jeta à genoux en murmurant le nom de Frau.

“Aidez-moi…Il me tient…“

Et puis, sans prévenir, changeant du tout au tout, il se redressa et afficha une expression froide, voire glaciale, bref, une expression que l’on ne connaissait que trop bien au général.

”C’est exact ! Je suis parmi vous ! Votre fin est proche !”

Profitant de la confusion et probablement du choc engendré par cette révélation, il parcourut les quelques mètres qui le séparaient encore de son second et de son assaillant. Il saisit se dernier par les cheveux et tira fort, très fort, voulant le contraindre à se redresser. Puis, il posa son regard sur Hyuuga.

”Allons, tu ne vas pas me dire que cette crapule a eu raison de toi. Debout !”

Cela pouvait sembler comme un simple ordre, mais ce n’en était pas un. Hyuuga le connaissait bien et il saurait donc que derrière cet ordre se cachait un autre ordre. Celui de déguerpir. Et vite. Bon sang ! Lui ? S’enfuir ? Abandonner ? Mais à l’heure actuelle et en l’état actuel des choses, il n’avait vraiment pas le choix. Enfin, il devait au moins s’assurer que Hyuuga réussirait à s’enfuir.
Il se tourna ensuite vers l’assemblée et se mit à ricaner.

”Tremblez, pauvres fous ! Car Verloren est parmi vous !”

La panique que cette nouvelle révélation allait engendrer serait sans conteste sublime, jubilatoire. Il avait vraiment hâte de voir la tête de ce stupide évêque lorsqu’il se rendrait compte que son pire ennemi s’était joué de lui depuis le début.

Major et Warsfeil Messages : 27 Date d'inscription : 09/11/2012

Tout se déroulait pour le mieux. Hyuuga était toujours étonné de voir à quel point le jeu d’acteur de son supérieur était bluffant. Et ce pauvre petit évêque ne semblait pas avoir compris ce qu’il se passait juste sous ses yeux. Etant donné que le brun devait s’occuper du Pape, qu’il avait repéré, il s’était approché d’un homme qui disait s’appeler Numéro 9. Avec cet énergumène, nul doute qu’il parviendrait à attirer l’attention de sa cible et qu’il pourrait de nouveau s’approcher de lui sans paraitre suspect. C’était bien la dernière chose qu’il leur fallait pour que leur plan soit une réussite ! Mais c’est à ce moment qu’un étrange furet de couleur jaune se mit à scander qu’il s’appelait Raggs. Nan mais déjà la couleur, ça peut passer, mais c’était quoi ça un animal qui parlait ? Tous les regards se tournèrent vers la boule de poil qui se jeta sur un autre évêque qui prit une mine un peu effrayée alors que ses yeux se posaient sur tous les invités. C’était quoi cette mauvaise blague ? Ca allait finir par vraiment les mettre dans le caca toutes ces élucubrations ! Ca allait mettre la puce à l’oreille de ces membres de l’Eglise c’était certain !

En tout cas, ça avait semé l’agitation dans la salle et Frau avait fini par s’éloigner d’Ayanami pour s’occuper de cet animal un peu trop bavard. Parcourant de nouveau la salle des yeux à la recherche de sa cible, Hyuuga le vit en train de parler avec deux personnes, jusqu’à ce qu’ils finissent par lui retirer son masque, dévoilant son visage ainsi que des larmes de sang. Cette vue fit sourire le brun qui voulut quitter sa position pour aller s’incruster dans la conversation du Pape. Mais alors qu’il tournait les talons, quelqu’un le bouscula. Se retournant aussitôt pour voir qui avait osé le couper dans son élan, ses yeux froids se plantant sur ce blond, ce dernier, complètement hystérique, se jeta à son cou, le faisant basculer en arrière. Résultat, Hyuuga se retrouva sur une des tables où se trouvait à manger et à boire, son beau costume étant tout simplement ruiné. Ca aurait pu s’arrêter là, mais l’hystérique lui retira son masque avant de se mettre à hurler qu’il allait le tuer, qu’il était un assassin. Le brun resta très calme, ses yeux continuant de fixer ce pauvre fou qui n’était même plus maitre de ses actes. Un large sourire étira ses lèvres. Bon le hic, c’était que maintenant, il était découvert. Ayanami allait sûrement lui en vouloir d’avoir ruiné tous ses plans !

Le lieutenant resta immobile, jetant un petit regard à toute cette assemblée qui les fixait et surtout à Ayanami qui s’approchait, démontrant une nouvelle fois ses talents d’acteur en faisant croire que le général possédait cette jeune femme, mais que son influence commençait à faiblir. Hyuuga sentait qu’il allait avoir chaud aux fesses maintenant. Leurs identités dévoilées, il valait mieux pour eux, et surtout pour le brun, de déguerpir au plus vite ! Le lieutenant était puissant, mais avec tous ces évêques et ces Ghost, et surtout sans ses précieux katanas, il n’allait sûrement pas faire long feu s’il devait se battre ! Ayanami s’approcha de son bras-droit pour contraindre son assaillant à se redresser, lui lançant qu’il devait se lever. Hyuuga s’exécuta, souriant à son général.

« Désolé Aya-tan ! On dirait que ta couverture était meilleure que la mienne ! »

Le brun se mit à rire. Il accordait peu d’importance à la vie, la prenant comme un jeu, mais il n’était pas totalement inconscient. Le Game Over ne serait pas pour ce soir et ce, même si leur plan tombait à l’eau. Hyuuga se décida enfin à se lever, époussetant son costume plein de nourriture avant de se pencher pour attraper de nouveau le blond qui avait osé ruiner sa couverture. Il l’attrapa par le cou, l’obligeant à se lever jusqu’à ce que ses pieds finissent par ne plus toucher le sol. Gardant son sourire amusé sur les lèvres, le brun lança un regard à l’assemblée qui les dévisageait.

« Il semblerait que nous ayons été découverts ! Dommage, le buffet était vraiment succulent ! Maintenant, si vous voulez bien nous excuser, il se fait tard. »

Se penchant vers la table brisée en deux à cause de sa chute, Hyuuga attrapa quelques petits fours pour les mettre dans sa bouche avant de se saisir d’un couteau. Ca valait vraiment pas ses précieux katanas, mais à défaut, ça pourrait toujours être utile. Le brun plaça son « arme » sous la gorge du blond qu’il tenait toujours par le cou, commençant alors à s’avancer dans la foule en direction de la sortie.

« C’est juste un conseil mes chers amis les évêques, mais je pense qu’il vaut mieux pour vous que vous ne tentiez rien à notre encontre. Ca m’embêterait de devoir donner plus de travail à votre femme de ménage, surtout que le sang, ce n’est pas vraiment facile à nettoyer ! »

Les dés étaient lancés à présent, mais il valait mieux pour eux, et surtout pour lui, qu’ils déguerpissent en vitesse.

« Bon sang, mais qu'est-ce qu'il fout encore celui-là ?! Bonjour la discrétion ! Crétin de furet ! »

« - Non, ca va ?!, disait-elle tout en secouant la bête comme un sac de patates, Tu veux notre mort ou quoi ?!
- Mais bien sûr que non, voyons. Tu me prends pour qui ?
- Alors, qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ?!, s'exclama notre amie albinos avec autant de discrétion qu'une Otaku avec un tuque et un foulard de Nyah Cat en plein été, C'est ta faute ! Je savais que je n'aurais pas du venir à ce maudit bal ! Je ne vois pas comment ça pourrait être pire encore ! »

~~complètement folle~~

« Merde ! Comme si s'était le moment ! Je dois faire vite ! »

« Touche à un seul de ses cheveux et tu auras affaire à moi, meurtrier ! Cours petit ! Cours ! »

« Cours petit ! Ne reste pas là ! »

Spoiler:

**Admin || PNJ** Messages : 64 Date d'inscription : 23/06/2012

J’ai divisé le pouvoir en sept ghosts afin d’arrêter mon fils indiscipliné (Verloren) pour une simple et bonne raison : plusieurs têtes valent mieux qu’une surtout quand on parle de la tête de Zehel, cet être aussi faible à la vue d’une de mes créations féminines divines qu’une glace qui fond au soleil. Enfin… tout ça pour dire qu’à sept têtes J’OSE espérer que mes enfants ont une chance de punir mon ambitieux petit canard Verloren. Bien que je commence vraiment à me demander si je ne devrais pas changer de camp à encourager… À la longue, un Dieu se fatigue. En plus, je ne peux quasiment rien faire. Il y a combien de gens qui croient aux interventions divines? Il n’y en a pas une tonne. Mes agissements doivent donc être toujours calculés. Mais bon… même si le boulot de gérant divin que j’ai n’est pas gratifiant, si je peux au moins espérer que mon monde tienne encore debout demain, ça sera déjà ça de pris…

Ah…

J’aurais dû me douter que tout finirait comme ça. Entre le rusé Verloren et Zehel, il y avait tout un monde qui les séparait. Toutefois, même si le blond que j’avais choisi pour incarner Zehel était un véritable crétin et rebelle doublé d’une personnalité de pervers fini (comme son prédécesseur), il avait grand cœur et il réussissait toujours à venir à bout des situations désespérées… malheureusement, parfois un peu en retard, mais bon. Mieux vaut tard que jamais, hein?

Par contre, chacun de mes enfants semblait discret sur leur nature de 07-ghost (beaucoup plus que cet idiot blond) et l’histoire n’avançait pas très rapidement jusqu’à temps qu’une de mes créations, perdue et esseulée par la vie, crie à en faire éclater ses poumons dévoilant, ainsi, à l’assemblée une partie des plans machiavéliques du camp de Verloren et ses sbires. Une pauvre âme sans avenir avait réussi là où Zehel avait échoué à cause de son penchant pour la chair. Où s’en va le monde. *soupir* Ah… comme j’étais découragé par tout ça et… et…

Ma maîtresse venait de m’attraper et de me secouer violement… J’en perdis le Nord. Mais ma foi du bon Dieu, ce n’était pas le temps de faire les difficiles! J’essayais d’aider à ma manière, moi! C’est pas de ma faute si, à cette époque, je n’avais rien trouvé de mieux qu’un corps de furet jaune pour me réincarner. Ne me posez pas de question sur la couleur du dit animal, j’avais seulement envie de m’amuser un peu. è.é c’est MON monde, je fais ce que je veux.

*Fin de ce moment de délire causé par le choc que Minako a donné au cerveau du PAUVRE furet jaune et innocent.*

Parlons plus sérieusement. Ma maîtresse, c’est le meilleur de 07 ghost, je crois. Malgré sa maladresse due à une expérimentation plutôt nouvelle de ses pouvoirs, elle reste celle qui va toujours courir vers celui en difficulté pour le sauver.

Cette femme devrait, à mon sens, rejoindre l’Église, mais on verra si les trois Évêques réussissent enfin à parfaire leur mission malgré tous les imprévus d’un furet jaune hurlant et d’une belle femme qui essaie d’impressionner la galerie et ses sbires déguisés.

Ce n’est pas tous les jours que Randkalt, Ea et Vertrag étaient réunis dans la même pièce que Castor, Labrador et Frau! Il manquait plus que Lance et toute la famille était là.

Ah… mais quelle journée. J’ai trop la flemme, j’en peux plus de toute cette histoire! Espérant seulement que tous mes enfants seront réunis bientôt, ça commence à drôlement urger : la vie d’un jeune homme est en jeu et la vitalité d’un monde par-dessus le marché, MON monde.

Et dire qu’après on en veut à un pauvre furet. Ah là, moi je me barre.

Sur ce, ‘’Raggs’’ sortit du soutif de Minako et se sauva par la porte ouverte de l’église. On ne voulait pas l’écouter? Donc, arrangez-vous..

Mystérieusement, la porte se referma derrière la boule de poil et se verrouilla. Et si ça c'était pas de l'intervention divine, hein!.

Comment les choses pouvaient-elles avoir dégénéré aussi rapidement ? La fête battait son plein, mais désormais, il n'y avait plus que des cris de terreur... Seulement, pouvait-on vraiment s'attendre à autre chose suite aux nombreuses révélations qui venaient d'être faites ? D'abord ce cri... Meurtrier... C'était un mot qui choquait et qui instillait la peur au plus profond des entrailles de ceux qui avaient le malheur de l'entendre... Et comme si tout ceci n'était pas suffisant, la présence de deux membres de l'armée parmi les convives fut révélé. Mes doutes étaient donc fondés, dommage que personne n'ait cherché à comprendre tout le sens de ce simple petit mot : danger... Tout cela aurait peut-être pu être évité. Maintenant, il fallait agir. Ce pour quoi une jeune femme aux cheveux blancs semblait bien d'accord, s'étant interposée entre le blondinet et le lieutenant. Je pouvais voir quelques fils d'argent entre eux, comme ceux de Castor. Comment... Quoi ? Ce n'était pourtant pas de son cru, j'en étais sûr, aucun des filaments n'étaient reliés à lui, seulement à la demoiselle. Dans ce cas... Qui pouvait-elle bien être ? ... Vertrag ? Enfin. Ce n'était pas le moment de se poser des questions. Tous les invités s'étaient dirigés vers la sortie avec désespoir. Ce qui ne les rendait que plus vulnérables jusqu'à ce qu'ils tentent les fenêtres ou autre chose. Ils ne pouvaient s'enfuir par l'issue principale, après tout, la porte s'étant apparemment verrouillée de façon très mystérieuse... D'un ordre très simple murmuré, toutes les fleurs se rassemblèrent, formant une sorte de mur entre eux et le reste de la pièce, les plongeant dans un doux rêve. Elles auraient le même effet sur ceux qui approcheraient et repousseraient si on les coupait, alors mes plantes devraient offrir une certaine sûreté aux civils. Ainsi, ils ne verraient rien de plus et ils demeureraient en place. Ce serait plus facile de leur effacer la mémoire à propos de cette partie bien triste de l'événement... Quelle idée, tout de même, d'utiliser ainsi mes pouvoirs alors que j'avais fait un malaise tout à l'heure. J'allais en payer le prix fort. J'imaginais déjà les remontrances que les autres m'adresseraient, mais il fallait bien que quelqu'un protège les civils pendant qu'ils s'occupaient des membres de l'armée, n'est-ce pas ? Je souris un peu faiblement à cette pensée, avant de m'effondrer contre un petit tapis de fleurs... Le reste, je le laissais entre les mains des autres Ghosts...

Spoiler:

Spoiler:

Tout se passa bien vite autant dans la salle que dans ma tête. Je n’en revenais tout simplement pas de n’avoir rien remarqué et de m’avoir ainsi fait devancer par un jeune homme à l’air tourmenté. Alors… les doutes qu’avaient eus cette ravissante demoiselle (Yume) et les visions de Labrador avaient été encore une fois justes : les chiens s’étaient infiltrés dans l’église et pas de n’importe quelle manière…

-NANIIIIIII??? J’ai fait… j’ai fait un baisemain à… AYANAMI! Je veux mourir… ahah, mais c’est vrai, je suis déjà mort, comme je suis bête…

Je sentis alors Castor me frapper la tête d’un second coup de bible. Il n’avait pas l’air d’avoir envie de rigoler –et je le comprenais bien-. Il dit d’un ton sérieux :

-Oui, Frau, tu es un parfait idiot, mais je sais que tu as du cœur alors… essayons de régler cette situation au plus vite. Elle a déjà assez durée. D’ailleurs, si tu as pu le remarquer malgré tes étourderies, regarde la main de cette petite qui tente désespérément de sauver cette âme en peine, ne serait-ce pas… la marque de Vertrag que j'y aperçois? murmura Castor à mon oreille avant que je ne vois, à mon tour, l’intervention et la petite marque de l’albinos qui semblait avoir pris la situation bien en main. Bien joué, la belle!

Je levai donc le pouce en l’air, fier, vers Castor et, prenant ma forme de Zehel, je barrai la route d’Ayanami de ma faux, qui tentait de fuir pendant que Labrador protégeait la foule de ses fleurs et que Castor progressait jusqu’au côté du Vertrag féminin et qu’il lui souffla à l’oreille :

-Je n’aurais jamais cru que la réincarnation de Vertrag aurait votre visage et la capacité de manier des fils. Très adroit comme cachette. Enfin, trêve de bavardage, laissez-moi vous aider.

Sur ces mots, le brun lança des fils à son tour pour aider la demoiselle à tenir le coup sur le cou de Hyuuga pendant que le « petit » et le pape fuiraient en lieu sûr. Enfin, tout le monde mettait la main à la pâte. Même la petite bête s’était mise de la partie pour barrer la route des militaires. Mais quelle histoire de fou, ma parole! Jiji, t'es un vrai cinglé d'avoir créé un tel monde...Enfin.

Pour ce qui était de moi, je regardais dans les yeux d'Ayanami d’une œillade mauvaise et je lançai, du haut de mon corps de ghost :

-Sale vipère de Verloren, m’embêter, passe. Mais utiliser le corps d’une belle blonde innocente, je trouve cela abjecte. Paie le prix de ton crime, VERLOREN!!

Avec hargne, je m’approchai de la femme et je coupai les fils qui liaient la femme à l’esprit d’Ayanami. Par la suite, je rattrapai le corps « inerte » de la belle blondinette dans mes bras forts de ghost. J’avais vraiment été stupide de ne rien remarquer avant. Si j’avais pris cette forme plus vite et que j'avais pris les remarques des gens au sérieux, j’aurais bien vite remarqué la possession de mon âme. Mais j’étais un être si faible à la vue de la chair féminine et le général le savait bien.

Quelle histoire de fou, je le répète... Et ce n'était qu'un petit bal à l'église. Fallait bien que ça tourne ainsi, hein!

Je repris donc ma forme humaine, figé sur place, regardant le visage pâle de la femme, puis je hurlai, le visage plus sérieux qu’à mon habitude :

-Partez tous, il n’y a plus rien à voir ici. Le bal est maintenant terminé!!

Je parlais bien sûr aux citoyens. Pour ce qui était des ghosts, dans ma forme de Zehel, j’avais réussi à tous les repérer.

J’irais tous les voir avant qu’il ne se sauve, question de remplir le but de cette fête et d’oublier la honte que j’avais eu en réalisant que le chef des Black Hawks s’était encore bien foutu de ma gueule.

*Espèce d’enfoirée, un jour, je vous buterai tous pour le mal que vous faites à cette Terre, sale armée!*

Sur cette pensée, je restai un moment en retrait avec la jeune blonde, tentant de la ramener à elle avec un peu d’eau froide et je regardais, du coin de l’œil, ce que Vertrag et Fest feraient de Hyuuga qui essayerait probablement de fuir en lâche qu'il était à moins que, maintenant repéré, ils tentent encore de trouver Teito? Dans ce cas-là, je veillerai sur le gaki… peu importe ce qu’il m’en coûtera… Mais attendons voir...

Je ne comprenais pas grand chose à la situation, juste que mon ami était pas bien du tout, autour de nous les personnes commençaient à s'agiter mais je ne m'en souciais absolument pas, je n'avais qu'une mission, protéger ceux qui me sont chers, et là il y avait devant moi l'une de ces personnes. C'est pourquoi je me replaçais à ses côtés. Me demandant bien comment je pouvais l'aider. C'est alors que je vis quelque chose d’invraisemblable. Les fleurs de mon cher Labrador-san bougeaient et virent former une sorte de mur entre plusieurs personnes. C'était étonnant, je savais qu'il avait un contact particulier avec les plantes et les fleurs mais je ne pouvais pas imaginer quelque chose comme cela.

Je me demandais alors s'il ne s'agissait pas d'un type de Zaiphon particulier. Après tout j'avais la particularité de pouvoir soigner alors peut-être que son propre pouvoir prend cette forme ?
Bref. Je me renseignerais plus tard, promis.

Je regardais un peu la situation présente, un « bordel » du côté du blond donc je n'allais pas m'en occuper surtout qu'il criait de partir. Je n'allais pas partir, j'allais d'abord trouve les moyens de venir en aide à mon ami, alors réfléchissons. Trouver quelqu'un...quelqu'un... je vis alors une personne (Galadriel), j'allais vers lui, puis je lui pris délicatement la main.

« Venez avec moi s'il vous plait... »

Je l'embarquais alors avec moi jusqu'à Labrador, je ne connaissais pas ce jeune homme, du moins, pas encore, peut-être qu'un jour nous nous recroiserions, mais disons que je l'avais emmené avec moi car seule je n'étais pas très sûre de moi.

Regardant l'état dans lequel Labrador était, j'essayais grâce à mon propre pouvoir de le soigner, ou plutôt de l'apaiser car il semblait un peu trop tendu. En même temps je pouvais le comprendre, ses amis étaient semble-t-il avec une méchante personne alors...
Il ne reste plus qu'à attendre la fin de cette rencontre pour en connaître l'issue.

Courage Labrador-san...ça va aller

Main posée sur son front et essayant de le rassurer, oui, c'était tout ce dont j'étais capable dans un moment pareil, pendant que je souriais à mon nouveau compagnon d'infortune. Je le tenais encore par mon autre main, diffusant une douce chaleur. Le pauvre, embarqué dans mon histoire alors qu'il n'avait rien demandé....

**• Divine Créature •** Messages : 170 Date d'inscription : 31/10/2012

Seigneur Dieu Slender, ne viens pas dire que je ne t’avais pas prévenu ! Espèce d’imbécile ! Pour le moment, à part avoir réussi à flanquer une peur monumentale au jeune Teito Klein, tu n’as rien pu faire de concret ou même d’utile pour qui que ce soit. Ta respiration est rauque, tes poumons commencent à suffoquer par le manque d’oxygène. Ta vision se trouble aussi, tant par le sang qui s’échappe par grande flopée de tes yeux que par le manque flagrant d’énergie dépensée malgré tout. Tu as atteint tes limites Kinder, arrête. Tu vas finir par te tuer à la tâche. Littéralement. Ce serait trop bête de disparaitre comme ça, n’est-ce pas ? Je sais bien que ton existence ne rime pas à grand-chose, finalement, surtout depuis que tu es devenu Pape, mais quand même, un peu de dignité que diable !

Tu entends les Ghosts qui sont passé à l’action, pour certains. Tu souris malgré les striures de sang sur ton visage. Tu as l’air d’un dément, c’est franchement flippant comme situation. Mais tu es ravi, ton champ de force semble fonctionner, personne ne tente de s’approcher de vous deux. Par contre, le nombre d’âmes présentes ici-bas ce soir commence à diminuer. Enfin, le danger vient de s’exalter et il est possible de le combattre concrètement. Tu as confiance en tes amis les Seven, toi, tu ne peux rien faire de plus, maintenant. Sauf peut-être continuer à maintenir ton bouclier. Tiens, tu te rappelles que tu n’as même pas dis au revoir à tes parents. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois, les priorités étaient différentes du protocole en ce soir qui aurait dû simplement être investi de la magie de la fête.
« Courage… mes amis… »
Tu balance cette phrase comme ça, comme si elle pouvait les aider alors qu’il n’en est rien. Tu ne sais même pas s’il l’on entendu, enfaite. Et puis voilà, s’en est trop pour toi, tu sombre dans un sommeil lourd, tombant de tout ton poids sur Teito, que tu continu à protéger, même piégé dans l’étreinte de l’inconscience. Il incombe maintenant aux autres alliés de l’Eglise d’agir en conséquence, toi tu as fait au mieux. Et un peu plus, tu y passais. Crétin.

Invité

Je m'éloignais de quelques pas, observant attentivement la salle. Les invités étaient en sécurité de l'autre côté d'un mur de fleurs et tous semblaient s'endormirent petit à petit. Par réflexe, je portais ma main à ma hanche où ma dague était cachée sous ma robe. Cependant, mon regard vairon avait remarqué que les autres Ghost avaient pris la situation en main. Une femme albinos ainsi que l'évêque nommé Castor s'occupait du militaire alors que Zehel avait prit sa forme de Ghost pour libérer la pauvre femme qui avait été sous le contrôle de notre pire ennemi.

Ce n'est qu'à ce moment que aperçue le Pape, mon fidèle confident s'écrouler. Ignorant tous les autres, je me précipitais vers lui. Je l'allongeais à côté d'un Teito Klein qui ne comprenait pas ce qui se passait. Écarquillant les yeux en voyant qu'il ne portait plus son masque et que les larmes de sang ne cessaient pas de couler sur son visage, je pris une grande inspiration. Je me devais de l'aider comme il l'avait si souvent fait pour moi que je venais le voir à l'Église. Aujourd'hui, c'était lui avait besoin de moi. *Dieu, faites que le pouvoir que tu m'as donné puisse l'aider...* Mes mains furent entourés d'un halo de lumière bleuté. Mon zaiphon de guérison s'activait, mais je voyais bien que Teito souhaitait agir, aider Frau. Sauf que je ne pouvais pas le laisser faire. Si le Pape avait protéger ce garçon, c'est qu'il y avait une très bonne raison. Alors, pour apaiser son coeur de tout tourment, je me suis mise à chanter. Mes yeux se fermèrent pour que je puisse me concentrer un peu mieux. Mon pouvoir semblait faire de l'effet autant sur les deux. J'étais vraiment soulagée.

***

Ha! Ha! Ha! Tu t'affaiblis plus qu'autre chose ma belle. Soigner ce faible et absorber les ténèbres de ce garçon. Je ne te savais pas si idiote! Essaierais-tu de me faire un beau cadeau par hasard? Own, mais tu es si gentille. Je pourrais ainsi en finir avec le Pape et une bonne fois pour toute cette fois-ci!

***

Je secouais vivement la tête et arrêtais de chanter alors que Teito s'endormait aux côtés du Pape. Non, je n'étais pas idiote. Non, je ne voulais pas faire une cadeau à Meyu. Je faisais seulement mon devoir. Je ne devais pas faiblir. Non! Je devais rester forte pour protéger le Pape. Sinon, qui sait ce que mon double pourrait lui faire. Je finis par tomber allongée aux côtés des deux jeunes hommes, lutant pour ne pas fermer les yeux. J'avais utilisé trop de pouvoir en même temps. Pensant une main dans mon visage, je murmurais pour moi-même :

- Que je suis pathétique... Je ne suis même pas capable de soigner et d'apaiser quelqu'un sans m'affaiblir... Tss...

Je voulais tellement m'endormir. J'avais l'impression d'être vide, mais ce n'était qu'une impression. Les ténèbres faisaient partis de moi et occupaient une grande partie de mon coeur. Je posais une main sur ma poitrine et serais le tissu de ma robe entre mes doigts. Que je détestais être ainsi...

**♠ Âme Perdue ♠** Messages : 29 Date d'inscription : 17/09/2012

Spoiler:

Je manquais d’air, je n’avais plus de force; j’étais tout simplement pathétique. Je voulais te revoir et je n’en étais pas digne, Edward. Toi, tu t’es battu jusqu’à la fin; moi, je suis et j’aurai toujours été un poids pour tout le monde.

Au moins, aujourd’hui, depuis mon cri, j’avais l’impression d’avoir fait un bon acte avant de mourir : les gens autour de ma personne s’activaient enfin. Les yeux fermés, j’entendais des cris , des coups… Du sang coulait de ma bouche tant le vilain monsieur me serrait fort, mais je n’avais plus le courage de me débattre. Je laissais le froid m’envahir tout simplement puis…

Mimi:

… je tombai au sol. Venait-on de me sauver? Cette voix m'informait que si, mais je n'avais pas envie de me lever, de parler, encore moins de courir. Je me laissai donc choir au sol, inanimé.

Je restai là quelques secondes, quelques minutes voire une heure, je ne savais plus trop… le temps ne comptait plus pour
moi. J’avais mal et je m’en fichais. J’avais envie de tout abandonner. Enfin, au moins, cette fois, je n’avais pas perdu le contrôle, personne n’avait souffert par ma faute. Une larme coula sur ma joue quand je murmurai :

-Laisse-moi te retrouver, je suis fatigué de vivre…

Oui, j’étais décidé, je voulais mourir. Je n’en pouvais plus de toute cette histoire… mais il fallait croire qu'Ed n’était pas d’accord avec ce fait. Il m'avait quand même dit, avant de disparaître: "Vis, Galadriel''.

On prit ma main, je me levai aussitôt comme un automate. Comme si... comme si on venait de me donner un choc électrique dans tout le corps. J'étais un pantin. Mes pas emboitaient ceux de la personne qui me soutenait. J'avais toujours les yeux fermés. Je ne voulais rien voir de ce qui passait: j'avais peur!

***

Un autre ange ou le même qui m’avait sauvé? Je décidai finalement d’ouvrir les yeux et, de mon regard trouble, je croisai celui de la femme qui me tirait par la main…

L’ange en question m’amena auprès d’un homme avec une croix et, reprenant ma lucidité un moment, j’ajoutai:

-Homme divin, ange, oubliez-moi... je ne vaux pas cette peine.

Puis, les jambes flageolantes, je lâchai la main de la demoiselle et chancela jusqu'à la porte. Je n'avais maintenant qu'une envie: partir de cet endroit au plus vite et qu'on m'oublie un peu... mais quand j'arrivai à la dite porte, cette dernière ne voulut pas s'ouvrir...

Messages : 51 Date d'inscription : 11/07/2012

C'était fini. Leur plan avait échoué. Néanmoins, la tête qu'avait faite Frau en découvrant le pot aux roses avait tout simplement été mémorable. Sur ce coup-là, il s'était bien fait avoir...dommage que la supercherie était à présent dévoilée...Le général esquissa un petit sourire mauvais à l'égard de Frau alors qu'il s'assurait que Hyuuga allait bien du coin de l'oeil. Leur plan avait été si parfait ! Pourquoi avait-il fallu qu'ils soient découverts ? Il y avait de quoi s'énerver et pas qu'un peu ! Satanés Ghosts ! Toujours là quand il ne fallait pas ! Oui, Ayanami bouillonnait intérieurement, il avait envie de tous leur donner une bonne leçon. Cependant, il ne pouvait rien faire avec ce corps et ça, ça l'énervait encore plus. Mais c'étaient les règles du jeu...qu'elles lui plaisent ou non. Et ce sale gosse qui n'était nulle part en vue ! Il se cachait probablement, ce lâche ! Mais un jour...un jour il lui mettrait la main dessus et ce jour-là, la victoire d'Ayanami serait assurée.

La petite intervention d'une certaine jeune fille ne lui échappa pas. Il ne l'avait encore jamais vue, mais il avait comme le pressentiment qu'elle lui causerait bien des soucis, elle aussi. Il avait même l'impression qu'elle faisait, elle aussi, partie des Seven Ghosts. Vertrag ? Qu'ils soient tous maudits ! Alors qu'il fulminait et réfléchissait à un autre plan, ce stupide évêque s'avança vers lui et lui fit la morale avant de couper net le lien entre le général et la belle blonde. Ayanami se retrouva donc à nouveau complètement dans son propre corps, assis dans son bureau. Inutile de dire qu'il lâcha plusieurs jurons et qu'il envoya valser tout ce qui se trouvait à portée de mains. Merde, merde, merde ! Sales chiens ! Ils allaient tous le lui payer ! Il était dans une colère noire, ne supportant assurément pas l'échec, pas comme ça. Évidemment, en vu de tout le boucan qu'il venait de causer, les autres membres de l'armée présents s'étaient agités et se demandaient ce qui se passait, mais ils savaient très bien qu'il ne fallait pas déranger le général pendant ces moments-là. Sauf s'ils ne tenaient pas du tout à leur misérable vie.

Lorsqu'il fut calmé, il poussa un gros soupir et pensa à Hyuuga. Il lui faisait confiance, plus qu'à n'importe qui d'autre. Il ne doutait donc pas qu'il trouverait le moyen de s'enfuir et de rentrer au bercail. Il le fallait. Sinon Ayanami s'occuperait personnellement de son cas.
Il finit par se diriger vers la porte et ordonna au premier soldat qu'il vit d'aller ranger tout ce bazar. Ensuite, il entreprit de faire un petit tour, non sans commencer à élaborer un prochain plan. Car il était impossible qu'il reste sur cet échec. Inconcevable même.

Spoiler:

Major et Warsfeil Messages : 27 Date d'inscription : 09/11/2012

Tout, ou presque, aurait pu bien se passer s’il n’y avait pas eu ce gamin blond complètement hystérique qui s’était jeté sur Hyuuga qui était en plein échafaudage de plain pour essayer d’approcher une nouvelle fois le Pape. C’était qui cet idiot ? Surtout qu’après l’avoir renversé sur la table, le recouvrant presque entièrement de nourriture, il ne s’arrêta pas en si bon chemin et décida de carrément lui retirer son masque. Bon ben maintenant, il était grillé, et pas qu’un peu ! Tous les regards s’étaient tournés vers lui et il savait bien que son visage était connu de tous. Lui, le grand lieutenant à la solde d’Ayanami. Ce dernier, toujours en possession du corps de la belle jeune femme plantureuse, était venu à sa rescousse, le débarrassant du blond avant de lui sommer de se lever. Ca commençait à sentir le roussi pour le brun… Il n’allait sans doute pas sortir indemne de cet affrontement si tous les évêques et les Ghosts qui étaient présents se jetaient sur lui. Malgré sa très mauvaise posture, il n’avait pu s’empêcher de rire, époussetant son costume, comme si de rien n’était. Hyuuga attrapa alors le blond qui avait mis à bas leur plan pour lui saisir la gorge et le soulever du sol, attrapant un couteau (après avoir engouffré quelques petits fours) pour avoir un otage et faire comprendre aux autres qu’ils avaient plutôt intérêt à les laisser partir.

Mais alors qu’il s’apprêtait à avancer, Hyuuga sentit comme des fils lui entourer le cou. La surprise mais surtout la douleur lui firent lâcher le cou du misérable qui venait de se faire mettre à l’abri par une jeune femme. Lançant un regard en arrière, le lieutenant vit une jeune femme. Il grimaçait en essayant de faire desserrer un peu ces fils autour de son cou avec sa main, plongeant son regard noir dans celui de la demoiselle. Etrange, elle lui disait vraiment quelque chose… Mais ce n’était pas vraiment le moment de s’en occuper puisque Labrador vint à la rescousse de la jeune femme, lançant à son tour des fils autour du coup de Hyuuga pendant que Frau prenait sa forme de Ghost pour libérer la jeune femme du joug d’Ayanami. Ben merde, le voilà qui se retrouvait tout seul maintenant ! Et les civils étant tous à l’abri derrière ce mur de fleurs, il n’avait plus vraiment de solution pour menacer les Ghosts. Malgré sa mauvaise posture, Hyuuga se mit à éclater de rire, chose surprenante, mais à la fois très flippante. Il parvint à se calmer et passa le couteau qu’il avait toujours dans sa main sur son cou, appuyant assez fort pout couper ces satanés fils en y mettant un peu de son Zaiphon pour mieux les trancher. Mais forcément, en tranchant ces liens, il s’était aussi vilainement entaillé le cou. Heureusement qu’il était assez puissant pour considérer cette blessure comme une simple petite égratignure.

« Maintenant qu’Aya-tan est parti, je ferais mieux de vite le retrouver. Ce fut un plaisir de faire la fête avec vous ! »

Ce n’était pas vraiment simple de devoir se battre avec un sabre miniature (en l’occurrence un couteau), quand on était habitué en en avoir deux ! Et puis, même s’il était dans de sales draps, Hyuuga n’avait vraiment pas envie d’utiliser ses pouvoirs au maximum. C’était trop chiant. Apercevant Teito un peu plus loin, il lança de toutes ses forces son couteau dans sa direction, persuadé que tous les évêques se jetteraient sur lui pour le protéger et profita de la distraction pour commencer à prendre la fuite. Il n’aimait pas ça, mais là, il valait mieux qu’il se dépêche de retourner auprès d’Ayanami sous peine de se faire sermonner.

« A la revoyure ! »

Et sans attendre une seconde de plus, la porte étant visiblement fermée, Hyuuga prit son élan et se jeta contre un des vitraux de la grande pièce où ils se trouvaient pour atterrir dans un fracas à l’extérieur. Heureusement pour lui qu’il était rapide ! Le lieutenant se remit bien vite sur ses jambes, jetant un dernier regard amusé à l’intérieur de la grande salle avant de se mettre à courir tellement vite qu’il savait que les autres auraient du mal à le rattraper. Et de toute façon, ils seraient sans doute beaucoup trop occupés à prendre soin des civils. Tout en courant, il passa une main sur son cou, regardant ensuite celle-ci couverte de sang. Il soupira avant de passer lentement sa langue dessus, un goût de fer emplissant alors sa bouche. Il n’avait plus qu’à retrouver Aya-tan à leur quartier général à présent, en espérant que celui-ci n’allait pas lui passer un trop gros savon pour avoir fait capoter tout leur plan pourtant si bien ficelé.

♥ Épilogue ? ♥
"Tout est bien qui finit bien... ou presque..."
Event 1: Agitations festives [Les gens inscrits] [FINI!!!!] - Page 2 Jgl1l0

Voilà qui allait de mieux en mieux ! Les citoyens étaient à l'abri, grâce à ce mur de fleurs et d'autres individus avaient pris leur propre initiative pour s'occuper du reste. Enfin la situation avançait ! Pourquoi faut-il que les gens agissent lentement dans ce genre de circonstance ? Au moins, le petit blondinet de tout à l'heure était maintenant en sécurité. C'était tout ce qui comptait. Quoi qu'il en soit, la sienne n'avait pas vraiment changé, vu qu'elle était toujours dans en train de ''tenir en laisse'' son ennemi à l'aide de ses fils. Sa main continuait de trembler sur cette lampe qui n'allait pas pouvoir tenir bien longtemps à ce rythme. Que devait-elle faire ?

C'est à ce moment-là qu'un murmure près de son oreille se manifesta et la fit frissonner entièrement. Quand elle tourna de peu le regard vers la droite, elle vit un homme aux cheveux roux qui, apparemment, semblait connaître son identité cachée et celui-ci lui vint en aide en lançant des fils à son tour sur sa prise. La venue de cet homme avait drôlement surpris notre amie albinos qui avait rougi sur le coup et dont le coeur s'était mis à battre à toute allure. Hé oh ! Ce n'était pas le moment de baisser sa garde ! Il fallait qu'elle reste concentrée sur ce qui importait le plus dans l'instant ! Secouant la tête, Minako baissa son regard vers sa proie qui venait d'éclater de rire d'une manière très peu rassurante. Il ne fallu que peu de secondes pour que ce dernier finisse par se libérer de son emprise. Mince ! Quand je vous disais qu'il ne fallait pas baisser sa garde ! La demoiselle avait encore bien des choses à apprendre là-dessus.

Elle croyait enfin pouvoir reprendre son souffle, mais malheureusement son espoir partit en fumée en deux temps trois mouvements. Hyuuga était sur le point de lancer son arme improvisée en direction d'un jeune adolescent -qui n'était autre que Teito. N'écoutant que son instinct protecteur, elle lança ses fils plus loin et lâcha la lampe de sorte à pouvoir s'élancer rapidement vers le garçon en question. Ainsi, elle reçu l'attaque dans son épaule, à sa place. La douleur fut d'une telle intensité qu'elle se laissa tomber sur le sol. Elle serrait les dents si fort pour la supporter, alors qu'elle retirait d'un seul coup l'objet de là. Évidemment, une fois ceci fait, elle se tourna vers Teito au lieu de s'inquiéter pour elle-même :

- Ca va petit ? Tu n'es pas blessé ?
- Non, ca va. Je vais bien. Et je ne suis pas... !
- Fiou... tant mieux. J'ai eu si peur.

C'est là que le regard du garçon se posa sur sa marque de Vertrag et qu'il le lui fit remarquer. Dans son élan, le gant s'est complètement déchiré en plein à l'endroit où se trouvait sa marque de Ghost. Zut ! Elle qui voulait que personne ne voit sa marque ! C'était bien raté, pour ce point-là. Sa seule réaction fut de la cacher avec un bandage de son propre Zaiphon et de dire :

- Ne parle à personne de ce que tu viens de voir, d'accord ? C'est autant pour ton bien que celui des autres que je te dis ça. Personne ne doit le savoir.

En attendant, elle avait autre chose à faire. Minako chercha Hyuuga du regard, mais il était parti depuis bien longtemps déjà. Le sale lâche ! Il avait pris la fuite, pendant son intervention ! Elle ne le laisserait pas faire à sa guise ! L'albinos se leva pour se mettre à sa poursuite, oubliant sa blessure et le petit qu'elle venait de sauver, mais une main se posa, à ce moment-là, sur son autre épaule. Sur le coup, elle s'est retournée et vit le rouquin qui l'avait aidé tout à l'heure. Il venait d'endormir le gaki pour se consacrer à effacer le souvenir de la demoiselle quand il en aurait le temps. Bien qu'il l'avait aidé, durant son intervention, elle ne le laisserait pas lui mettre des bâtons dans les roues :

- Ne tentez pas de me retenir ! Je n'en ai pas fini avec lui !
- Laissez tomber. C'est inutile de le poursuivre.
- J'ai un compte à régler avec cet homme ! Il va payer pour ce qu'il m'a fait par le passé !
- Je comprend votre rancune, mais ça ne servirait à rien. Il doit être déjà bien loin à l'heure qu'il est. De plus, on doit s'occuper de votre blessure. Vous avez été un peu trop téméraire sur ce coup-là.

Il était parfaitement calme, mais sa voix sonnait un peu trop froide et autoritaire à son goût. Elle finit par sentir qu'elle n'avait visiblement pas le choix que de remettre sa vengeance à une autre fois Tant pis alors. Soupirant, elle recouvrit sa blessure avec ses fils en les tissant en un pansement qui n'avait rien de bien sophistiqué. Pour le moment, cela allait faire l'affaire, mais elle allait quand même devoir soigner ça plus tard.

- D'accord, mais ce n'est pas la peine d'en faire autant pour si peu. Ce n'est qu'une égratignure. D'ailleurs, je dois trouver cette fichue boule de poils.

Pendant ce temps, le petit furet jaune en avait profité pour rentrer dans la salle, par le bilan de la fenêtre qui avait été brisée par leur deuxième invité indésirable. Quel gâchis. Briser de si beaux vitraux dans leur territoire devrait être considéré comme un sacrilège. Enfin, ce n'était pas le plus important. Tout le monde allait bien et... minute ! Il vit rouge quand son regard se posa sur la blessure de Minako. Sous une impulsion de colère soudaine, Raggs sauta directement sur la tête de Frau et lui donna plusieurs coups de pattes, en criant de sa petite voix :

- Baka ! Comment as-tu pu te laisser duper de la sorte devant ton pire ennemi ?! Tu ne sers vraiment à rien, décidément ! Heureusement que ma Maîtresse était là pour vous aider ! Elle a même été blessée, par ta faute ! Si tu crois t'en sortir aussi facilement, tu rêves en couleurs !
- Raggs ! Ça suffit maintenant ! Laisse-le !, s'exclama la concernée en accourant auprès du blondinet pour arrêter son compagnon poilu, Veillez pardonnez la boule de poils qu'est mon compagnon. Il est très protecteur avec moi. Un petit peu trop même.
- Maîtresse ! Je suis content que vous alliez bien ! Mais à cause de ce grand crétin, vous avez été blessée ! Je ne lui pardonnerai jamais, parce qu'il n'a pas été assez prudent !

La jeune Ghost sursauta quand le petit animal sauta dans son décolleté sans se retenir, en s'exclamant de la sorte. Toute rouge d'embarras, elle le retira aussitôt de sa ''Maison'' pour le secouer comme un sac de patates, comme tout à l'heure. Cette bestiole avait vraisemblablement besoin qu'on lui remette les neurones en place et c'est bien ce qu'elle comptait faire.

Code de Flashback de Templactif

**Admin || PNJ** Messages : 64 Date d'inscription : 23/06/2012

Cette fête avait été bien remplie en émotions. D’abord, les piètres pirouettes de Zehel m’avais complètement désespéré. D’ailleurs, je n’avais pas pu empêcher de retourner dans la pièce, à la fin de cette aventure, pour donner une bonne leçon au rebelle des Seven Ghost. Il avait évidemment peu apprécié qu’une boule de poil jaune et parlante le frappe à coup de pattes, mais il l’avait bien cherché, non? Enfin, je ne pus pas longtemps me soulager contre ma création la plus perverse de mes rangs (~~après moi~~), stoppé par ma maîtresse adorée. Je décidai de laisser aller Zehel s’occuper de la jeune femme qui avait été possédée, mais je le regardais avec des yeux méfiants.

-Je te surveille, tu touches ne serait-ce qu’à un grain de peau de ses montagnes et je t’enlève ton titre èé.grinçais-je à travers les lèvres du petit furet jaunâtre avant que ce dernier, un peu intrigué par mes mots, me regarde avant de crier : « Mais je ne suis pas pervers, takeuh… »

Quant à Profe, il avait bien servi la cause durant cet événement avec sa protection divine de fleurs. Tous les citoyens de cette salle avaient été épargnés. Bien que, pour sa part, tout ceci l’avait grandement épuisé. Pauvre âme qui devait porter ce lourd fardeau… Une âme charitable, une jeune fille qui semblait beaucoup s’intéresser à l’évêque pris soin de lui et le soigna. Il reprit alors conscience, mais empathique comme il était, juste après son réveil, il enleva le bouclier de fleurs pour que les citoyens puissent enfin rentrer chez eux et voulut enlever la mémoire collectives des gens pour que cette soirée ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Je m’approchai alors de ce dernier, dans mon corps de Raggs et je lui murmurai à l’oreille :

-Mon cher ami, laissez-moi m’occuper de la mémoire de tous ses gens…

Puis, sur ces mots, une poudre blanchâtre cotonneuse comme neige tomba sur la salle et… tous les citoyens (outre mes enfants ghosts) s’endormirent… À leur réveil, ils croiraient que tout ce qu’ils avaient vécu n’était qu’un grand songe. Il ne fallait pas que les erreurs de Zehel les fassent découvrir au grand jour et puis cette petite manigance de ma part allait faire révéler à tous les évêques, comme ils le voulaient, la présence des 07 ghost réunis. C’est donc cette nuit-là que Zehel, Profe et Fest finirent par rellement faire connaissance avec le nouveau Ea, la nouvelle Vertrag et ‘’la’’ nouvelle Randkalt. Alors, après s’être tous regardés, éberlués, ils avaient fini, sous ordre du pape, par amener les citoyens dans des chambres à l’église avant de leur donner un rendez-vous au Conseil dans le but qu’ils se rallient enfin pour la cause de la quête contre Verloren et ses sbires qui avaient apparemment entamés leur premier mouvement pour kidnapper l’hôte de l’Oeil de Mickeal qui, pour sa part, avait été ramené à l’église bien avant que je ne lance cette poudre d’amnésie.

Ah, mais que Dieu soit béni, enfin mes enfants étaient de nouveaux réunis.
Sur ce, je sautai dans ma « maison » et je me laissai guider jusqu’à cette salle de Conseil avec les ghosts et mon intermédiaire humain sur Terre, Slender !!!.

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/END/ (La suite se fera à la salle du Conseil avec Slender et tous les ghosts quand Castor aura été validé. Cette fois, je ferai le PNJ de Lance, mais si ça intérèsse quelqu’un pour le faire en DC, ça serait sympa *fuis* S'il y a des intéressés ne serait-ce qu'à le jouer en PNJ, MP Frau Smile

)

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» Ordre pour l'Event
» Un bal masqué cauchemardesque! [Event 2]