07-ghost, la quête de l'équilibre
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 † Numéro 6 †

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MessageSujet: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitimeSam 10 Nov - 16:08



Numéro 6

« L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme. » Koan Zen



« Identity »

Nom ▬ ×××
Prénom ▬ Inconnu au bataillon
Surnom▬ Numéro 6
Age ▬ 16 ans
Orientation Sexuelle ▬ Pas bien définie
Groupe ▬ Citoyens
Rang ▬ Aimerait devenir soeur plus tard
Pouvoir / Zaiphon ▬ Aucun à sa connaissance
Situation ▬ Célibataire

« Derrière l'écran »


Prénom ▬ Je reste inconnito
Âge ▬ 18 ans
Écrivez-vous au "Je" ou au "Il" : ▬ Plutôt au je
Comment avez-vous connu le forum ? ▬ Un ami
Niveau rp sur 10 [selon vous] ▬ 6
Code du règlement Validé by Yu-chan



Codage (c) Rinku / Midnight from Templactif



▬ Mental ;;



Acte 1 : Dialogue entre un miroir et Numéro 6, image d'elle-même en son fléau,
Folie.


Ce premier acte est le début d'une pièce intitulée « Mentalité de Numéro 6, ou comment ne pas en avoir lorsqu'on ne se considère plus ? 
Cette première épisode met en scène Numéro 6, parlant à son reflet, mais plus particulièrement au miroir, une scène qui laisse à confusion, à quoi s'ajoute un délire narratif qui met en scène les pensées de son interlocuteur, le Miroir, ainsi personnifié.
Ça part loin le délire !»

« C'est elle, tient ! Mais c'est encore elle, quel hasard, elle est encore là, Numéro 6 laisses-moi tranquille ! Je n'en peux plus, tu me suis à chaque recoins de la pièce, pourquoi ? POURQUOI ?! »

Quelle beauté, son reflet est sublime, pour se plaint-elle toujours de se voir ? Je ne comprends pas, je fais mon travail, mon travail de miroir, me contente de lui refléter au millimètre près chaque détail de son anatomie, de son habillement, j'en ai marre d'être un incompris, on me brise, on parle de malheur à mon sujet, on se suicide devant moi, je vois des horreurs, des tableaux indescriptibles de part leur élégance, mais tout de même … Quelle vie de merde qu'être un miroir.

« AAAH ! Ne cesseras-tu donc jamais de l'observer ? Celle qui se reflète en ton sein. Miroir ! Abandonnes tout espoir de la rendre folle, elle ne sera pas victime de ta vilaine farce ! »

Le bleuté de la mer est reflet du ciel sur l'eau translucide, la folie de Numéro 6 est reflet d'elle-même sur moi, ne comprend elle pas sa chance ? La chance de pouvoir se payer le luxe de ne pas voir les insanités du monde ? Personnellement je l'envie d'avoir son image sur moi et mes frères, Rah ! Ça me débecte, elle ose hurler, insolente, si je pouvais je la grossirai, juste pour me venger, mais mon frère Déformant n'est pas ici, c'est bête d'ailleurs, il se serait beaucoup amusé, je l'envie, j'aimerai moi-aussi passer mon temps dans un palais des glaces à la fête foraine, pouvoir m’esclaffer lorsque quelqu'un se fait entourlouper et se mange un miroir en pleine tronche.
Oh ! C'est le jour d'Halloween, je vais lui faire la même farce que l'année dernière, les lumières sont éteintes, je suis donc une être sans vie, mais dès le matin, je vais le voler son image pour lui projeter ! Je suis machiavélique ! Niark !

« Tu es coriace, à peine réveillée tu troubles sa vision par ta malveillance, elle n'aime pas que tu t’émisses ainsi dans sa vie, pervers ! C'est malpoli de jouir ainsi de son image, de te l'approprier et de la projeter sous tous les angles possibles, sale miroir ! Tu n'es qu'un miroir ! Un miroir sans cœur , tu ne mérites que d'être briser et éparpiller en des milliers de morceaux, mais comme tu es vil, tout tes petits prendront le flambeau familial, tu élèves si bien ta descendance, et ne t'éteint que lorsque l'ampoule s’atténue jusqu'à n'être plus que néant. »


Acte 2 : Miroir d'un esprit tourmenté.

Acte court, dernier de cette pièce en deux épisodes, représentant Numéro 6 libérée de l'emprise du méchant Miroir marchant paisiblement, qui se retrouve nez-à-nez avec un autre protagoniste de la même espèce.

« énergumène ! Jamais elle ne pensait te revoir barrer sa route, elle va te massacrer, sans préavis... Pitié … Pitié ne la reflètes pas … Ah ah ! Numéro 6 va te faire mordre la poussière vilenie, tu as fauté en t'interposant entre elle et la blancheur du mur... Dieu, chaque matin les prières te sont destinées, tu as promis de ne plus en mettre sur le passage, sussuré à son oreille que jamais plus son reflet ne verrait le jour … Vas en enfer Kor maudit, tu es la plus objecte création de l'Homme. »

A ces mots, Numéro 6 se rua vers le miroir le brisant de son poing, qui se mit à saigner, elle se rua en hurlant, en pleurant, décontenancée, s'éloigna prudemment, comme si un meurtre avait été commis, détourna le regard, puis prit la fuite en braillant quelques jurons inaudibles.

Il est des gens que la folie ravage à cause de l'alcool, d'un passé tourmenté, Numéro 6 est hors catégorie, sa plus grande peur, c'est elle-même, et plus particulièrement, son reflet...

    ▬ Physical ;;



    Volte-face, une jeune fille dos à un miroite dans lequel miroite sa chevelure dorée, un scintillement interpelle son regard, et en se retournant subitement, elle voit …

    image dans le miroir

    De chaudes gouttelettes de sueur perlent soudain sur mon visage, quel horreur … Ce cauchemar a bien faillit me tuer, à ces mots, le décor change subitement, les murs fondent autour de moi, je suis projeté dans un univers parallèle en tout point semblable au notre, au détail près que je ne suis pas moi, j'ai prit possession du corps d'une autre, je ne le vois pas, mais je le ressens, j'ai l'impression que le sol est plus haut, sans doute suis-je plus grande ? Mes cheveux n'ont plus la même couleur, je le vois à la mèche qui vient s'abattre sur mon œil droit, elle est brunâtre et ondule bien plus légèrement, mes mains sont extrêmement pâles, je cours en direction d'un couloir, un couloir qui n'en finit pas, n'en finit jamais, je me mets à pleurer, mes pleures envahissent le sol, peu à peu, le fluide émanant de mes yeux reflète faiblement la couleur noisette de mes yeux, je regarde le ciel pour ne plus apercevoir mon image, rien n'y fait, la métamorphose a opéré, qui suis-je ? Retentit soudain une horloge, le couloir dans lequel je me suis aventuré se redimensionne, j'atteins la porte face à moi, je suis le son qui émane de l'autre pièce, je l'ouvre avec empressement, puis, le temps se fige, mon corps inerte se met à planer dans le vide, l'espace, je me sens sans défense dans cette immensité, fragile, fétiche …
    Ah ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Je me disloque ! J'aperçois alors la maigreur de mon corps qui se dissocie, mais non … Ce n'est pas moi voyons ! Ressaisis-toi, et puis … Je ne peux pas vraiment être là où je suis, je me mets à rire, ma bouche est grande ouverte mais je ne contrôle pas mes actions, ce rire est aigu, ma voix est donc aigu ? C'est étrange, je la voyais plus grave, mais mais, qu'est-ce que je dis là ! * Bip, Bip * Un son horrible m'assourdit …

    « BIP, BIP »

    « Oh là là ! Ce n'était qu'un rêve, Numéro 6 a eu peur, tout avait l 'air tellement vrai, elle ne reconnaît pourtant pas les lieux qui figurèrent dans cette scène, et qui pouvait être cette personne qu'elle a cru être ? Hum, elle verra ça plus tard. »

    Je cligne péniblement des yeux, le soleil brille fort dans le ciel, il traverse mes rideaux, je me lève pour ne pas sombrer à nouveau dans le sommeil et décide de sortir de ma chambre pour me rendre sur la place de l'église, l'air est frais et caresse mon visage, je peux sentir mes pommettes se rosir au touché de celui-ci, après avoir marché près des roses et avoir salué Labrardor je cours gaiement pour me défouler et gagner en vigueur, inconsciente je trébuche soudain sur une pierre et tombe la tête la première vers le rebord de la fontaine, mets mes mains en avant pour amortir la chute, et nez-à-nez avec moi-même. Effroi ! Cette fille, c'est moi...


▬ Autres caractéristiques ;;


Cette partie n'est pas obligatoire. Ce peut être d'autres caractéristiques physiques ou au niveau du caractère. ICI



▬ Story ;;



Premiers instants dans le district 4 :

Des cris retentirent de la chambre 6 du département naissance de la base militaire, Abigail Malroy mit bas à un beau bébé de trois kilogrammes. Le nouveau-né, une belle fille aux joues bien roses, pleurait à chaudes larmes, on l'avait extirper de son sommeil à quatre heure du matin alors qu'elle était tranquillement installé dans le ventre de sa mère, bien qu'elle ne se souvienne pas, ce fût le plus bel endroit qu'elle connaîtrait.

« Votre enfant madame est un pur délice, êtes-vous toujours sûre de votre choix ? Elle pourrait pourtant prendre le relais lorsque vous n'aurez plus l'âge pour toutes cela. »

Abigail Malroy, initiatrice de toute une macabre mascarade, représentante d'une base secrète du District 4 de l'armée.
Situé en plein désert, ce lieu isolé et secret était sujet à controverse même au sein même de l'armée, sans trop en savoir plus, les échos parlaient d'un lieu où s'organisait des expériences inhumaines sur des gens, réduits à l'état d'esclaves numérotés, prospérant dans des chambres servant à ces expériences exaspérantes par leur cruauté.
Abigail avait décidé d'offrir sa progéniture à l'expérience créé en son honneur, la numéro 6.

« Certaine Sarah, je n'ai que faire de ce fardeau, et je mourrai avec ce lieu, personne ne doit savoir ce que je sais, mais vous le savez aussi bien que quiconque ici ma petite. Allez, amenez la dans sa chambre, il ne faut pas perdre une seconde ! »

La mort est parfois préférable au sadisme d'une mère, Numéro 6 n'eut pas de prénom, bien que Sarah écrivit sur un fichier qui disparut par la suite 'Candys Malroy'.
L'infirmière fût surprise, elle rétorqua

« Ne devrions-nous pas nous occuper d'elle quelques semaines ? La propulser dans la sixième expérience, n'est-ce pas tout de même un peu prématuré ? »

Le regard que lui lança Abigail ne laissa aucun doutes possible, elle n'avait que faire d'un encombrement, son personnel lui suffisait amplement

« Il n'en est pas question, ne contredisez pas les ordres, exécutions Sarah ! Ou je vous y envoie à sa place. »

Numéro 6 ne pleura pas longtemps, comme si elle avait compris qu'une mésaventure l'attendait, elle fût placé sur un landau, au milieu de miroirs. Elle reçut les soins nécessaires pour un bébé, nourrie au sein par les infirmières, dans une pièce où aucune maladie n'aurait pu l'atteindre, elle n'eut pas conscience de son sort.

District 4, troisième année :

Numéro 6, c'est ainsi qu'elle a compris comment elle s'appelle, elle n'a plus de visite humaine depuis le jour où elle a prononcé son premier mot, elle a très vite apprit à marcher, les miroirs autour d'elle lui font l'effet d'un grand jeu, elle s'amuse à leur faire des grimaces, ne comprenant pas que son image est reflété, elle croit qu'ils lui répondent de grimace similaires, une petite télé a été placé dans la pièce face à son petit lit, passe en boucle des épisodes d'une vieille émission pour les enfants, les quelques mots qu'elle cite en boucle sortent de celle-ci, il est quatre heure du matin, voilà trois ans qu'elle a vu le jour, n'ayant pas la notion du temps, il est naturel pour elle d'être réveillé à cette heure-ci, quand d'autres sont plongés un profond sommeil. Devant le petit écran de télévision, elle répète en boucle
« Bonsoir les enfants ! C'est l'heure de votre émission préférée, où est caché Charlie ? Vous connaissez le principe, notre animateur Charlie va se cacher, et vous devez crier en cœur lorsque vous le trouvez dans la pièce, allez, on essaye, à trois, vous criez tous Charlie le plus fort possible …
Un, deux, trois»


La petite fille à plein poumon se mit à hurler en rigolant

« CHARLIE !
Bravo les enfants, Charlie, vite, vite vas te cacher sans que ces chenapans ne te voient. Pendant que notre ami trouve l'endroit idéal, que diriez-vous de chanter une chanson ?
Charlie, Charlie, tu te caches, dans les endroits farfelus,
Charlie, Charlie, oh mais, pouf tu as disparu !
Voilà les enfants, Charlie est caché dans le labyrinthe du savoir, alors, pensez bien à hurler lorsque... »


A ces mots, la cassette se rembobine, la déception s'affiche comme à chaque fois sur le doux visage de Numéro 6, elle n'aura jamais la scène du bonhomme caché dans un grand labyrinthe orné de fleures, elle ne va pas hurler à nouveau avant que le présentateur ne le demande à nouveau.
Ce soir-là, pendant que se rembobiner la cassette, un nouveau ressenti envahit le corps de la petite, la sueur perla sur son visage, ses yeux se mirent à briller, quelques larmes ruisselèrent le long de son visage, l'angoisse, plus son visage se métamorphosé à cause de celle-ci, plus cette inquiétude s'accrut, son reflet l'effraya, pourquoi cette personne qui l'observait sans cesse ressentait-elle la même chose qu'elle ? Pourquoi ouvrait-elle grand la bouche mais aucun son ne sortait ? Des questions sans réponses qui marquèrent le début de l'expérience, derrière la caméra, sa mère Abigail afficha un grand sourire, tout se déroulait à merveille, le chaos allait s'installer dans l'esprit de sa fille.

District 4, dixième anniversaire :

Un cri de douleur réveilla Borris observateur attitré de Numéro 6, la jeune fille s'était arraché un ongle en tentant de briser un miroir, événement inattendu, du sang coulait le long de l'objet de torture, elle l'éparpilla pour cacher son ombre, elle sanglotait, la souffrance était insoutenable, mais elle était déterminé à effacer la personne projetée par son reflet, elle appuya sur sa plaie pour laisser couler à flot le liquide rougeâtre, qui bientôt parsema l'intégralité du verre, elle se mit à rire, fière de ce qu'elle avait entreprit

« Aujourd'hui, j'ai dix ans, et tu n'es pas invité à mon anniversaire, je t'interdis de venir sans mon autorisation ! De plus il n'y a pas assez de parts de gâteau pour toi. »

Un gâteau était posé sur la table, elle sautilla jusqu'à lui, en coupa un morceau pour elle qu'elle déposa méticuleusement sur une assiette, et fit virevolté le reste sur les miroirs propres

« Bon appétit mes chers convives, je suis triste que personne ne m'ait apporté de cadeau, dix est pourtant un beau chiffre, je m'attendais à mieux de votre part. »

Aussitôt Borris alerta sa supérieure Abigail, qui fut embarrassé et était folle de rage, elle lui somma de trouver un moyen de nettoyer tout ça, et de faire cicatriser la plaie due à la mutilation de Numéro 6, elle se foutait des moyens employés à cet effet, elle refusait que l'expérience connaisse de tels accrocs, elle réclama un système de sécurité plus poussé et rétorqua pour finir

« Sale peste ! On lui offre un gâteau pour son insignifiant anniversaire, et elle est incapable de s'en contenter, il faut qu'elle s'en prenne à mes beaux miroirs, mais qu'est-ce qui lui passe par la tête ? »

Suite à cela, Borris dissipa un gaz soporifique dans la pièce, plongeant Numéro 6 dans un long sommeil, dès ce jour, tout les objets de la pièce furent changer, devenant inoffensifs, régulièrement des soins lui étaient dans sa plus totale incompréhension prodigués, elle fût droguée, la rendant totalement incapable de se faire du mal, elle n'était plus qu'un cobaye parmi tant d'autres, n'était plus maîtresse de son existence déjà écrite depuis le début.

District 4, treizième année


Extirpée de son sommeil par ce cauchemar récurrent de la vision du point de vue d'un miroir, elle se leva en haletant, regarda autour d'elle, espérant de tout son être ne plus être en ce lieu horrible, elle ne vit que son reflet, et se mit à hurler, une scène familière à Borris, elle ne cessait plus de pousser des cris de détresse, suppliant qu'on la laisse sortir de ce fléau, Numéro 6 était touché par la plus grande folie, le plus grand fardeau que puisse subir un être humain, non pas qu'elle est vendue son âme à un Kor, mais celle-ci s'était dissipée, les légendes racontent que nous ne nous reflétons plus dans un miroir lorsque celle-ci disparaît, il n'est pas parlé de ceux qui ne voient plus que leur reflet, partout, à chaque instants, chaque geste, elle se voyait les mettre en mouvement, la mort, c'était sa seule échappatoire, mais rien ne lui permettait d'écourter ses jours, elle avait finit par se créer un miroir à travers ses miroirs, cessant de croire en sa propre existence.
Après son habituel crise de nerf du réveil, elle se ressaisit et s'observa attentivement, ricanant faiblement, ses forces atténués par une sous-alimentation et la drogue

« Alors comme ça tu es encore là, Numéro 6 pensait que tu en aurais marre de l'entendre pleurnicher, c'est donc peine perdu, elle n'a plus la force de lutter contre toi, tu as gagné, c'est bon, tu peux partir, il n'y a plus d'espoir pour Numéro 6, vas t'en, mais vas t'en elle t'a dit ! »

Abigail explosa de rire, elle avait rejoint Borris pour assister à cette journée type, cette expérience était un franc succès, dématérialisation de la conception de soi, anéantissement des capacités de se percevoir, d'avoir une critique sur soi.

« Regardes la cette sotte Borris, elle pense persuader son reflet de pouvoir partir, je la trouve de plus en plus intéressante plus elle devient folle. »

Numéro 6 marcha longuement dans la pièce, avec la ferme certitude que le miroir finirait par ne plus la refléter, qu'il s'en irait à la suite de son argument, les yeux fermés durant plusieurs heures, déterminée à se débarrasser de ce démon, elle finit par s'écrouler de fatigue et les rouvrir, allongée sur le sol tiède, les mains en avant, la bouche entre-ouverte, habillée d'une belle robe qu'elle avait choisi exprès pour ce qu'elle considérait comme le grand jour de la fin du cauchemar, effectivement, depuis des années elle préméditait ce moment, elle espérait avoir trouvé la parade ultime à ce calvaire, mais face à elle, le miroir s'étendait jusqu'au plafond, il la reflétait comme chaque fois, son image se dressait de son long, Numéro 6 face à cette déception ne prononça pas un mot, son visage se figea, inexpressif, c'en était finit, quand l'espoir s'effondre, lorsque s'accrocher au vide reste la dernière solution, il n'y a pas de porte de sortie, elle partit s’asseoir sur le rebord du lit, le regard perdu dans l'infinité du verre incrusté, incapable de tout, inerte, comme morte.

District 4, dernier jour :

Des gens courraient dans les couloirs du bâtiment militaire, la peur était affiché sur les visages de tous le monde, une explosion avait soufflé la moitié de la base secrète, acte terroriste ? Cause naturelle ? Numéro 6 s'en soucia peu, lorsque la porte de sa cellule s'ouvrit, tous les systèmes de sécurités étant désactivés suite à la défaillance provoquée par l'incendie, un homme se rua dans la pièce où elle restait assise, sans bouger à la même place depuis huit mois, regardant fixement le miroir face à elle, il lui somma de sortir vers l'extérieur pour se mettre en sécurité, mais elle ne bougea pas, la chaleur se dégageant du couloir fit exploser un miroir qui transperça l'homme de bas en haut, des milliers de morceau de verre s'incrustèrent dans son corps, mais Numéro 6 ne cligna pas même les yeux, il fallut que Abigail déboule, l'embarque à bout de bras, et l'amène hors de ces lieux, elle ne voulait pas que son petit bijoux, son expérience numéro six ne meurt si bêtement, elle qui avait entreprit une si grande aventure avec elle, Abigail aurait été frustré, jugeant de l'impossibilité de reconstruire un tel endroit, elle la déposa sur le sable qui encerclait le district 4, et l'abandonna comme à sa naissance, à elle-même, dans un monde où pour elle n'existait qu'une personne, elle, bien que cette même personne ne soit à ses yeux qu'un démon pervers.
Toutes ces années furent réduites à néant par la disparition de ce lieu, bien que libérée de ses chaînes, Numéro 6 ne réalisa pas sa chance …
A présent, la suite reste à être écrite...

District 7, nouvelle arrivante à l'église :

Depuis le jour de sa libération, Numéro 6 a été recueilli par les évêques, dans le district 7, deux années se sont écoulées, durant lesquelles la jeune fille a su s'affranchir de son blocage psychologique, les séquelles seront gravées pour toujours, elle ne réalise pas qu'elle existe, et se considère comme un être immatériel animé par dieu. Ayant changé, à force d'efforts, en surmontant pas à pas ses peurs, et la croyance, aujourd'hui elle vit une vie normale, bien que la simple vue de son reflet la plonge dans une angoisse exorbitante...




Dernière édition par Numéro 6 le Lun 19 Nov - 18:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitimeLun 12 Nov - 19:10

Un petit post pour dire que c'est terminé.
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Frau
Correctrice | 07-ghost | Évêque pervers

Correctrice | 07-ghost | Évêque pervers
Frau


Messages : 379
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 33
Localisation : [strike]J'ai mon passe d'Évèque, wahou, je vais partooout ou il y a des filles [/strike] (Moi: Québec)

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MessageSujet: Re: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitimeJeu 22 Nov - 1:12

Pardon pour l'attente! Je viens de lire quelques fois ta fiche et je continue à me dire: Mais, wah, quelle originalité! Mais n'oublie pas qu'une fiche doit aider un peu à comprendre le perso (en tout cas, minimalement xD). Au contraire, ta fiche est tellement dense que j'en perds l'essentiel. En bref, je ne te demande pas de refaire ta fiche (je ne suis pas sadique quand même O.O), mais de seulement m'indiquer les caractéristiques principales du personnage en spoiler (à la fin de la descrip du miroir dans le physique et le psycho) parce que là ça devient tellement délire que je ne pourrais même pas te dire à quoi ressemble cette petite folle hihi. ENsuite tu auras ma validation parce qu'en règle général pas trop de fautes et une histoire intéressante (et MA FOI mystérieuse).

De plus, j'aimerais savoir un truc, dans le psycho, c'est le miroir qui parle et dans le physique c'est la fille? Tu devrais toujours faire parler le même narrateur à moins de l'identifier ^^'' C'est pas facile à évaluer sinon pour un Frau /PAN/ non, je ne suis pas con, pas du tout xD

M'enfin, reste que ton style m'intrigue et que j'ai hâte de RP avec toi, mais je veux que des éclaircissements sur ton physique et psycho même si tu as bien assez de mots on en convient.

Frau
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MessageSujet: Re: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitimeJeu 6 Déc - 8:35

Pourrais-tu répondre à Frau, s'il te plaît pour que nous puissions te valider ? ^^
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MessageSujet: Re: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitimeJeu 3 Jan - 21:18

N'ayant plus aucune nouvelle, je déplace cette fiche.
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MessageSujet: Re: † Numéro 6 †   † Numéro 6 † Icon_minitime

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