Un fou en ville [PV:Hanae]

Invité

Vedd se réveilla de sur son lit en s'asseyant en étirant ses bras. Le sommeil dans lequel il se trouvait plongé durant la nuit était assez profonde et l'envie de retourner se coucher de suite en regardant son oreiller rendait cela très tentant. Néanmoins, il ne céda pas à son caprice, du moins aujourd'hui. Vedd se levait donc un peu à contre-coeur, mais plein d'entrain en pensant à ce qu'il allait faire durant la journée ainsi qu'au bonheur qu'il va offrir. Il enlève alors les habits qu'il avait pour dormir et revêtit son costume d'évêque. Il prenait avec lui un sac où il a rangé un costume de fou ainsi qu'un masque tout à fait ridicule lui permettant diverses farces sur lui-même ou sur d'autres gens pour amuser ceux qui l'écoutent. Par la suite, il quitta sa chambre en la fermant derrière lui.

Marchant dans les couloirs de l'église en saluant chaque soeur, prêtres ou visiteurs, Vedd se rendait à l'entrée où il demanda à ce que les portes lui soit ouvertes afin qu'il puisse se rendre à son rendez-vous. La personne se trouvant à côté de la porte lui ouvrit et lui souhaita bonne journée. Vedd lui sourit en lui souhaitant la même chose et il prenait par la suite la route en marchant sur l'avenue principale où les gens circulaient déjà. Certains travaillaient, d'autres mendiaient et d'autres encore se dirigeaient vers l'église en saluant Vedd étant donné qu'il se trouvait être en tenue d'évêque. Il leur rendait à toutes leurs salutations en leur souriant tout en les saluant avec sa main de libre. Tout en faisant cela, il continuait de marcher afin de ne pas être en retard pour son rendez-vous matinal.

Il arrivait enfin devant l'orphelinat, s'était ici qu'il avait rendez-vous afin d'égayer un peu les orphelins. Vedd cognait alors à la porte et attendait qu'on vienne lui ouvrir. Une personne lui ouvrit alors la porte en lui montrant où il pouvait se changer sans que les enfants ne le remarquent. Il se changeait alors en mettant sa tenue de fou ainsi que son masque ridicule et changea son caractère de tout au tout pour redevenir le fou qu'il était. Une fois changée, il sortait de la petite pièce où il se trouvait et rejoignait les enfants en racontant des farces et en faisant l'imbécile heureux. Les enfants riaient en se moquant de lui, mais Vedd se moquait qu'on le prenne pour un imbécile, du moment qu'ils étaient un peu plus heureux.

Après ce rendez-vous, Vedd s'esquiva de la scène en faisant l'imbécile tout en prenant son sac où se trouve ses habits d'évêque. Il grimpa alors aux toits et sautilla sur les tuiles en regardant les citoyens bougés dans les rues et ruelles. Il trouvait cela tellement amusant qu'il effectuait des pirouettes (sans lâcher le sac) pour continuer de faire l'imbécile simplement pour s'amuser. Il se demandait alors ce qu'il pourrait faire et trouva la solution en se rendant de nouveau dans une rue marchande. Il déposa son sac derrière lui et Vedd faisait l'imbécile heureux en face des enfants qui passent devant lui..

Un nouveau jour s'était levé, inconscient du mal qu'il pouvait procurer à une personne comme moi. Je n'avais pas envie de me lever, de voir ce jour me narguer encore un peu. Ce jour étant toujours plus lumineux, les gens étant toujours heureux, souriants. Non, aujourd'hui je ne pouvais pas supporter. Supporter leur indifférence, et mes moments d'errance. Non, je ne pouvais pas, je ne m'en sentais pas la force. Malheureusement.
Je devais malgré tout sortir de mon lit, bouger un peu, aller lire peut-être ? Aller voir ce magnifique jardin se trouvant dans l'église ? Je ne sais pas, j'étais juste un petit peu perdue. Je devais attendre mon ami Myrem, mais il ne revenait pas. J'attendais depuis un temps infini, un temps qui me semblait long toute seule.

Je me levais, j'avais était accueillie à l’orphelinat pour quelques temps. Tout le monde là-bas était très gentil même si parfois je ne comprenais pas vraiment pourquoi. De temps à autre, des évêques venaient pour faire quelques visites. Surtout le matin. Je me demandais pourquoi aussi.
Mon mot préféré était « pourquoi », ce mot m'aider dans mes recherches pour comprendre les gens, les choses et les événements. Je veux tout connaître, étendre mes connaissances et me trouver un but.

Pendant mes réflexions, je m'étais habillée, lavée, coiffée un petit peu. Parfois je me demandais jusqu'où pouvait aller l'indifférence des hommes. Si je ne m'habillais pas, est-ce qu'ils remarqueraient enfin que j'existe ? Pas si sûr. Ou peut-être pas pour de bonnes raisons. J'étais vêtue d'une robe blanche simple que l'on m'avais prêté car je salissais souvent mes vêtements, essayant de trouver un endroit au clame, ou un endroit spécial où je pourrais enfin me sentir bien et en vie.

J'ouvrais la porte, voulant sortir de l'orphelinat. Tout le monde était déjà debout, et s'était regroupé vers un évêque. Je le savais comment ? Il portait le même habit que Labrador-san et l'autre blond...
tout simplement. J'avais assez observé les gens de l'église pour reconnaître au moins leur rang.

Je ne savais pas trop ce que j'allais faire aujourd'hui. Flâner sûrement, jusqu'à ce qu'enfin il se passe quelque chose d'intéressant, qui attire mon regard ou encore je ne sais pas, jusqu'à ce que l'on me remarque ?
Oui, je sais, c'est quelque chose d'impossible en soit. Mais qui ne tente rien n'a rien. J'essayais, encore et toujours, me demandant si quelqu'un me remarquerais comme Myrem l'avait fait.
Je regardais en direction du bruit que faisait les enfants et l'évêque. Apparemment il était drôle. Apparemment. Je n'étais plus qu'une grande enfant en apparence, mais restais une enfant à l'intérieur.

Qui sait qui je suis vraiment ? Pas moi.

Je sortis pour me retrouver finalement vers l'église, sur un muret. Réfléchissant à tout, mais surtout à rien. Je soupirais. C'était vraiment triste lorsque l'on a absolument rien à faire, absolument aucun but réellement réalisable. Est-ce que je pourrais enfin me souvenir de mon enfance ? Tout est encore si flou, que je ne comprends plus rien.

Je regardais en l'air lorsque je vis un être étrange, c'était le même évêque que le matin. Mais qui était-il pour se déplacer sur les toits... Tous les évêques étaient-ils des êtres bizarres ?

« Que faire... »

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» Que ferez-vous de mon âme perdue? [PV Hanaé et Labrador]