Nom • MontugënPrénom(s) • JudicaëlSurnom(s) • Aucun pour le momentÂge • 19-20 ans (indéterminé)Groupe • Membre de l'armée + Warsfeil néRang/Métier • Major-Général. Que voulez-vous, on est doué ou on ne l'est pas.Avatar • Jack Frost, Rise of the Gardians
Zaiphon • Zaiphon offensif de type réfrigérant lui permettant d'attaquer au corps à corps comme on le ferait avec des objets tranchants comme des épées ou des haches.Arme(s) • écrire iciSituation • CélibataireOrientation sexuelle • Tourné vers les filles, à priori.Crédit • écrire ici, de la bannière/gif, des icons
..J'ÉTAIS.. JE SUIS.. ..ET JE SERAI..
"Je suis fort parce que j'ai été faible. Je suis sage parce que j'ai été stupide. Je suis reconnaissant parce que j'ai vu pire. Je ris parce que j'ai connu la tristesse. J'aime attentivement car j'ai connu le chagrin. Je chéris à chaque instant les gens que j'aime parce que j'ai connu la perte. Je vis au jour le jour car demain, rien n'est promis..."
Judicaël, vous ne pouvez pas bien le connaître si vous n’avez pas en main toutes les cartes qui font de lui ce qu’il est. Attention, je vous vois venir avec vos regards suspicieux ; mais non, je vous arrête, ce jeune homme n’est pas schizophrène, loin de là. Il est simplement complexe, pas vraiment définissable avec des mots, un peu hors du temps lorsqu’il le veut. En clair, il est tout bêtement humain, voilà tout. Et oui, cela vous étonnera peut-être, mais l’albinos n’est pas qu’un monstre, dans le fond. Le tout, c’est de bien regarder cet individu et lui laisser une chance de se démarquer dans vos souvenirs, avec un peu de temps, par exemple. Rien de bien compliqué au final, mais accorder un peu de son temps à son prochain, de nos jours, c’est comme demander de s’arracher un bras à la petite cuillère, donc bon.
Il est membre haut-gradé de l’armée, même si on ne dirait pas en le voyant agir de temps à autres. Bien évidemment qu’il sait être sérieux. Tout du long qu’il portera son uniforme sur ses épaules, il réprimera ses envies de faire n’importe quoi – comme lancer des boules de papiers dans la nuque d’Ayanami, par exemple ; pas suicidaire le gamin, non plus – et laissera apparaitre devant vous cette façade presque froide, qui empêche quiconque de vouloir s’approcher de lui sans un motif valable. Et pourtant, si vous saviez à quel point vous pouvez avoir tort…
Une fois l’uniforme inconfortable ôté, Judicaël redevient vraiment lui-même, avec ses envies, ses craintes et tout ce qui va avec. S’il neige, alors il laissera la joie l’envahir sans jamais tenter de la refréner alors. Il aime ça, la neige, la glace, les flocons délicats qui tombent d’un ciel uniforme et hypnotisant… Il ne se lasserait jamais d’observer pareille chose, quitte à se mettre parfois involontairement en danger ou à faire le pitre au dehors, par grand froid s’il le faut ! Et oui, c’est sans doute ce côté-là le plus insupportable, chez lui. Le fait qu’il aime à prendre des moments pour vivre, rire, s’amuser, ne pas oublier. Il est bien loin d’être associable, au contraire ; aller vers les gens, il adore ça. Mais lorsqu’il oublie un peu de s’occuper de sa sécurité à lui, là, ça devient problématique. Le souci, c’est qu’il est très accroché à un adage que lui a transmis sa vie d’antan. Et il le répète souvent, comme si ça pouvait aider qui que ce soit à aller mieux.
Et puis, parfois, vêtu de ses habits civils, il va se recueillir sur les tombes de ses proches disparus trop tôt. Il a besoin de se raccrocher a quelque chose, que voulez-vous.
Par certains aspects, il donne l’impression d’être un grand rêveur ; mais c’est avant tout une personne ayant le cœur sur la main, qui n’aime pas suivre comme un mouton les racontars et se faire une idée de ce dont on lui parle tout seul, comme un grand. Adhérer au mouvement de l’armée, d’accord, mais devenir un imbécile sans capacité de réflexion personnelle, ça, non, jamais.
Prenez garde en revanche ! Car s’il sait être doux comme un agneau, sa cruauté est tout aussi réfrigérante. Il a la rancune tenace. Mieux vaut ne pas toucher à ceux qu’il aime car il sortira alors les crocs au centuple de ce que vous avez fait et viendra vous briser un à un les deux cent six os que vous avez dans le corps s’il le juge nécessaire. On ne touche pas à sa sphère personnelle, c’est une propriété privée qui n’appartiens qu’à lui. Et qu’importe votre camp, si vous l’énervez, vous serez vite fixé à ce sujet, croyez le bien. Il a déjà trop perdu pour remettre le couvert une fois de plus. Il ne le supporterait pas.
..IL ETAIT UNE FOIS.. ..IL Y A BIEN LONGTEMPS..
Tous les contes commencent par un « Il était une fois ». Innovons un peu en changeant un tantinet cette formule vieillotte et ô combien annonciatrice d’ennui mortel. Modelons de la sorte : « Il était une fin. » Et tout prendra davantage de sens à vos yeux, vous verrez.
Pour qu’un être humain vienne au monde, comme toutes les autres créatures en ce bas-monde, il faut l’union d’une cellule mâle et d’une cellule femelle afin qu’une fécondation amène à un développement et une croissance viable pour l’âme à naitre.
Voyez comme ce couple, assis sur ce banc de pierre, au cœur de l’église du district 7 irradie de bonheur et de joie ! Voici neuf mois que les deux partenaires formant ce duo attendaient avec impatience le petit être symbole de leur union amoureuse par la chaire, leur fils. Bien à l’abri dans son couffin de satin bleu, cet innocent nouveau-né n’imagine pas encore tout ce qui va lui arriver. Il est bien trop pur pour l’heure. Et c’est très bien ainsi.
Sachez simplement que cet enfant n’est pas Judicaël. Ou du moins, pas l’actuel. Car s’il porte bien le même prénom, il n’en est pas moins que cet enfant n’a rien en commun avec celui qui nous intéresse.
Plusieurs années ont passées depuis la scène précédente, trois plus exactement. Le couple eut largement le temps de se déchirer dans les pleurs et les cris une fois qu’ils eurent rejoint le cirque pour lequel tous deux travaillaient en échange d’un salaire médiocre. Le fait est que leur fils unique fut victime d’une terrible pandémie, qui lui ôta la vie après des semaines de calvaire, alors qu’il venait de souffler sa seconde bougie. Ce fut un drame pour toute la troupe de cirque, mais il fallut bien vite se remettre au travail si tous voulaient continuer à prospérer avec plus ou moins de difficultés selon les emplois. Ont présenta à la mère toute sortes de condoléances tantôt recherchées tantôt suffisamment copier/coller pour que l’on comprenne l’hypocrisie de leurs envoyeurs. Mais les mots ne sèchent pas les pleurs. Les mots ne réparent pas les cœurs.
Un soir, alors que la troupe d’acrobates s’était arrêtée pour la nuit au milieu d’un désert aride, la mère épleurée et maintenant de nouveau célibataire – son mari l’ayant délaissée peu de temps après la mort de leur petit – laissât ses yeux noirs se planter sur la lune, spectre de la nuit, comme si elle était la coupable de son malheur toujours davantage grandissant. Serrant de sa main droite son pendentif en forme en croix, elle récitât en silence une prière pour le repos de l’âme de la petite vie partie trop tôt et se refusa à retenir ses larmes qui coulèrent, acides, sur ses pommettes avant d’aller mourir sur le sable en dessous de ses pieds. Sa bonheur passé lui manquait, mais elle n’était point dupe. Elle savait pertinemment que se dessécher ainsi ne lui ramènerait pas ce qui lui avait été pris par cette cruelle vie.
Et, alors qu’elle tournait le dos à la Lune, s’apprêtant à rentrer sous sa tente, ses oreilles captèrent un son qu’elle ne connaissait que trop bien, la rendant un ainsi nostalgique. Des pleurs. Des pleurs d’enfants. La jeune femme restât un instant interdite. Par-delà les dunes, il y avait un enfant, seul, qui pleurait lui aussi.
Était-elle folle ? Son désespoir l’avait-il rendu complétement cinglée ? Elle penchât un peu vers ces hypothèses, il est vrai. Mais, brulante de curiosité, elle voulut en avoir le cœur net.
Mettant un pied au dehors de sa fragile habitation, elle fit un premier pas vers ce qui lui semblait être l’épicentre des cris. Puis un second, un troisième et ainsi de suite. Enfin, sa marche se transforma rapidement en course, lorsqu’elle comprit qu’elle se rapprochait de l’essence même de cette mélopée. Et en effet… Après une poignée de minutes passées à courir, quelle ne fut pas sa surprise de trouver, au milieu des dunes, deux silhouettes. L’une était petite, chétive et très atypique. Une tignasse blanche auréolait son crâne et des pansements recouvraient presque la totalité de son corps. La seconde demeurait être certes plus grande mais… couchée sur le flanc, la jeune femme comprit bien vite que son homologue n’abritait plus la vie entre ses parcelles d’os et de peau. D’apparence fragile, sans doute avait-elle succombé à une maladie ou à la faim, aussi ; ses côtes creusées soulevèrent le cœur de la vivante, qui reporta alors son attention sur le petit bonhomme qui pleurait alors tout contre ce cadavre qu’il essayait tant bien que mal de réveiller, ne comprenant pas, jeune comme il était que cela lui serait irrémédiablement impossible. Il ne devait pas avoir plus de deux ans, maximum. Et l’instinct maternel de la nouvelle arrivante s’exalta rapidement, la forçant bientôt à le prendre tendrement dans ses bras puis le ramener contre elle pour le bercer lentement et avec tout l’amour frustré dont elle disposait alors.
Le petit cesse bientôt de pleurer et sans la moindre hésitation, la superbe nymphe brune l’enlève à sa détresse et le ramène, d’un pas lent, sous sa tente. Elle vient de retrouver un fils.
Voici notre Judicaël.
L’enfant du désert écopa du nom de Judicaël Montugën, exactement le même que celui que la femme avait perdu peu de temps auparavant. Ce n’était peut-être pas là une création de son sang, mais peu lui importait car à présent, elle se sentait de nouveau mère. Et c’était bien là tout ce qui comptait à ses yeux. Le garçonnet grandit donc dans un cocon familial convivial et riche en diversités. Les autres membres du cirque n’avaient pas posés trop de questions à leur amie concernant la venue de ce nouvel arrivant. Son sourire suffisait également à leur bonheur alors pourquoi poser d’inutiles questions ? C’était futile, aussi, ils laissèrent ce point de détail de côté et continuèrent à vivre leurs vies comme ils le faisaient avant. L’albinos miniature fut rapidement intégré à la troupe et participa à nombres d’activités. Il apprit le jonglage, le fameux « lancé de couteaux », l’équilibre sur un fil mais surtout les pirouettes en tout genre. Il adorait ça et ceci devint sa passion, qui ne fit que croitre au fur et à mesure qu’il grandissait.
Cette douce monotonie, ponctuée de spectacles de rues et représentations qui lui apprirent les valeurs fondamentales de la vie, fut tout de même supplantée par un drame prenant la forme d’un assassinat de masse. Judicaël avait alors seize ans. Son cirque s’était arrêté sur l’une des îles volantes F-13 lorsque tout bascula. Il avait eu pour mission de se rendre dans les échoppes proches afin de faire quelques emplettes avant de repartir vers d’autres horizons. Et il avait trainé, pour ne pas changer. Il avait l’habitude de prendre son temps lorsqu’il sortait un peu pour voir le monde. Mais il ne se serait jamais douté que cette fois-ci marquerait la toute fin de son habitude enfantine. Et le glas du peu d’innocence qu’il lui restait encore.
Retournant vers son « chez lui », Judicaël n’eut pas le temps de faire que quelques pas avant de découvrir ce qu’il était advenu de sa famille pendant son absence. Des brigands s’étaient invités en grand nombre sous le chapiteau, ou tous répétaient leurs numéros respectifs. Armés et clairement avantagés, dans le but de s’emparer d’une richesse inexistante, ces malfrats avaient ouvert le feu sur les acrobates, les sommant de leurs donner tout l’argent dont ils disposaient.
Pendant qu’ils mentaient lorsqu’ils déclarèrent ne rien avoir d’autre que leur cirque, ils les tuèrent tous un par un. De manière barbare et inhumaine.
L’albinos revint devant ce triste spectacle et put constater que la tête de celle qui l’avait élevé roulait sur le sol, à quelques mètres de son corps dont s’échappait d’épaisses gerbes de sang. Ce qui s’est passé ensuite, il n’aurait su vous le dire lui-même. Il sentit son cœur rater plusieurs battements et ses forces l’abandonner toutes entières. Il voulait pleurer, mais n’y arrivait pas. Il voulait hurler, mais son cri restait muselé dans sa gorge. Il voulait se réveiller, pensant nager en plein délire cauchemardesque. Mais il n’y avait que l’obscurité devant lui. Ca, et cette odeur de fer, bien entendu. Il sentait même sur sa langue, le gout de ce liquide vermeil, essentiel à la vie de toute chose. Et une partie de lui se surprit à aimer cette saveur. Étrange.
Il ne savait pas que c’était sa part de gênes Warsfeil, transmis par sa mère biologique, qui s’éveillait maintenant, hors de son contrôle.
Lorsqu’enfin ses yeux se rouvrir correctement et qu’il put reprendre le contrôle de son être tout entier, le Montugën ne réalisa pas bien ce qui lui était arrivé. Mais une chose était certaine, les meurtriers de son foyer les avaient rejoint par le train des Enfers suivant. Il n’y avait plus aucuns survivants sous ce chapiteau. Ses grands yeux écarquillés et son visage taché de sang cherchèrent en vain un petit signe vivant dans cet endroit maintenant désert. Et dire qu’il aurait peut-être pu empêcher cela s’il n’avait pas trainé, comme d’habitude. Ploc. Ploc. Ploc. Enfin, les cristaux salés qu’il conservait en lui jusque-là se voient libérés une bonne fois pour toute tandis qu’il tombe à genoux devant le carnage qu’il n’assume pas mais qu’il vient pourtant de commettre.
Le temps et sa notion lui échappèrent, tant et si bien que lorsqu’il sentit une main épaule se poser sur son épaule, il sursauta avant de se retourner, défiguré par les perles fraichement versées. Des hommes en uniformes sombres. Ce qu’ils faisaient là et pourquoi ils l’interpellaient ainsi ? Il n’en sût jamais rien, mais ils furent les seuls à lui accorder un regard autre que celui que l’on réserve à un monstre cruel et sanguinaire. On l’emmena dans un établissement ou il fut forcé de s’adapter. Apprenant des techniques de combats et bien décidé à faire en sorte que sa « nouvelle » famille ne connaisse pas un destin aussi tragique que les précédentes, il se perdit corps et âme dans les études. Au moins comme ça, il n’avait pas trop le temps pour ressasser les vieilleries du passé, qui faisait bien plus de mal que de bien. On l’informât que ses proches avaient été inhumés au sein du District 7, mais qu’il ne pourrait aller voir leurs tombes. C’était ainsi. Sa nouvelle vie écrasait la précédente. Comme toujours.
En deux ans de services, il progressât si vite qu’il ne se rendit pas immédiatement compte du poids que représentait la responsabilité d’être un Major-Général de la première flotte lorsqu’on lui remit son insigne. Tout était arrivé si vite. Il en eut le vertige. Mais au fond, ce n’était si déplaisant et bien qu’il lui faille un petit temps d’adaptation, il ne s’abaissât pas à fuir devant cette toute nouvelle opportunité que lui apportait ce grade neuf. Il eut l’occasion de beaucoup voyagé tout au long de son service, et plus ça allait, plus il aimait l’armée. Certes, il lui arrivât de se bastonner un peu de temps en temps mais après tout, on ne choisit pas vraiment sa famille comme le dit si bien le proverbe. Et que serait des frères et sœurs sans disputes de temps en temps ? Pas grand-chose, nous sommes d’accord.
L’un des moments marquants de son statut de Major-Général fut sans doute celui qui lui fit faire la connaissance de sa Betleger ; Natarissa. Il se souviendra toujours de comment il l’a connue. En patrouille avec un petit escadron de soldats turbulents, son attention s’était faite happée par une agitation provoquée par l’un de ses subordonnés. Curieux, en entendant des bruits de lutte, il comprit vite que l’un des subalternes avait ouvert les hostilités envers une jeune fille au point de blesser cette dernière. Qu’à cela ne tienne ; une fois le belligérant remis à sa place, Judicaël allât lui-même à la rencontre de l’inconnue, lui tendit la main en faisant fi des commentaires désagréables qui pointaient dans son dos, se présenta et lui proposa même sa main pour toute aide. Aujourd’hui, elle est sa seconde, et une personne importante pour lui, même s’il ne lui dit pas toujours.
Mais bon, c’est ainsi qu’est fait le Montugën. On ne le refera plus, maintenant …
Et vous ? Quel genre de souvenirs lui laisserez-vous de votre rencontre, Invité ?
Ton prénom ou surnom • SlendyTon âge • 21Que penses-tu du forum ? • écrire iciT'es arrivé là comment ? • DC ~Code règlement • Validé by Yu-chanUn dernier mot ? • écrire ici
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Spoiler:
Montugën Judicaël
«Si tu es au plus bas; alors tu ne peux que remonter. »
▬ Mental ;;
"Je suis fort parce que j'ai été faible. Je suis sage parce que j'ai été stupide. Je suis reconnaissant parce que j'ai vu pire. Je ris parce que j'ai connu la tristesse. J'aime attentivement car j'ai connu le chagrin. Je chéris à chaque instant les gens que j'aime parce que j'ai connu la perte. Je vis au jour le jour car demain, rien n'est promis..."
Judicaël, vous ne pouvez pas bien le connaître si vous n’avez pas en main toutes les cartes qui font de lui ce qu’il est. Attention, je vous vois venir avec vos regards suspicieux ; mais non, je vous arrête, ce jeune homme n’est pas schizophrène, loin de là. Il est simplement complexe, pas vraiment définissable avec des mots, un peu hors du temps lorsqu’il le veut. En clair, il est tout bêtement humain, voilà tout. Et oui, cela vous étonnera peut-être, mais l’albinos n’est pas qu’un monstre, dans le fond. Le tout, c’est de bien regarder cet individu et lui laisser une chance de se démarquer dans vos souvenirs, avec un peu de temps, par exemple. Rien de bien compliqué au final, mais accorder un peu de son temps à son prochain, de nos jours, c’est comme demander de s’arracher un bras à la petite cuillère, donc bon.
Il est membre haut-gradé de l’armée, même si on ne dirait pas en le voyant agir de temps à autres. Bien évidemment qu’il sait être sérieux. Tout du long qu’il portera son uniforme sur ses épaules, il réprimera ses envies de faire n’importe quoi – comme lancer des boules de papiers dans la nuque d’Ayanami, par exemple ; pas suicidaire le gamin, non plus – et laissera apparaitre devant vous cette façade presque froide, qui empêche quiconque de vouloir s’approcher de lui sans un motif valable. Et pourtant, si vous saviez à quel point vous pouvez avoir tort…
Une fois l’uniforme inconfortable ôté, Judicaël redevient vraiment lui-même, avec ses envies, ses craintes et tout ce qui va avec. S’il neige, alors il laissera la joie l’envahir sans jamais tenter de la refréner alors. Il aime ça, la neige, la glace, les flocons délicats qui tombent d’un ciel uniforme et hypnotisant… Il ne se lasserait jamais d’observer pareille chose, quitte à se mettre parfois involontairement en danger ou à faire le pitre au dehors, par grand froid s’il le faut ! Et oui, c’est sans doute ce côté-là le plus insupportable, chez lui. Le fait qu’il aime à prendre des moments pour vivre, rire, s’amuser, ne pas oublier. Il est bien loin d’être associable, au contraire ; aller vers les gens, il adore ça. Mais lorsqu’il oublie un peu de s’occuper de sa sécurité à lui, là, ça devient problématique. Le souci, c’est qu’il est très accroché à un adage que lui a transmis sa vie d’antan. Et il le répète souvent, comme si ça pouvait aider qui que ce soit à aller mieux.
Et puis, parfois, vêtu de ses habits civils, il va se recueillir sur les tombes de ses proches disparus trop tôt. Il a besoin de se raccrocher a quelque chose, que voulez-vous.
Par certains aspects, il donne l’impression d’être un grand rêveur ; mais c’est avant tout une personne ayant le cœur sur la main, qui n’aime pas suivre comme un mouton les racontars et se faire une idée de ce dont on lui parle tout seul, comme un grand. Adhérer au mouvement de l’armée, d’accord, mais devenir un imbécile sans capacité de réflexion personnelle, ça, non, jamais.
Prenez garde en revanche ! Car s’il sait être doux comme un agneau, sa cruauté est tout aussi réfrigérante. Il a la rancune tenace. Mieux vaut ne pas toucher à ceux qu’il aime car il sortira alors les crocs au centuple de ce que vous avez fait et viendra vous briser un à un les deux cent six os que vous avez dans le corps s’il le juge nécessaire. On ne touche pas à sa sphère personnelle, c’est une propriété privée qui n’appartiens qu’à lui. Et qu’importe votre camp, si vous l’énervez, vous serez vite fixé à ce sujet, croyez le bien. Il a déjà trop perdu pour remettre le couvert une fois de plus. Il ne le supporterait pas.
▬ Physical ;;
D’un point de vue purement visuel et objectif, ne mentons pas, Judy n’est pas le genre qui ferait fuir un troupeau de Skypirates enragés. Bien au contraire, d’ailleurs. Sa frêle silhouette et son air j’menfoutiste de temps à autre ne font que renforcer l’impression de fragilité qui se dégage de lui à première vue. Mais attention, méfiez-vous de l’eau qui dort, comme le dit si bien le dicton, car elle a vite fait de vous noyer avec même que vous ne compreniez quoi que ce soit. Messieurs & dames, vous êtes prévenus. Du haut de son mètre soixante-dix-huit, ce garçon n’est pas vraiment un géant, ni même un poids lourd étant donné les cinquante-trois kilos qu’affiche en permanence sa balance depuis qu’il est arrivé à l’âge « adulte ». De grandes jambes lui permettent une certaine aisance de mouvements ainsi que la possibilité de faire des pirouettes hallucinantes. Mais bon, son éducation antérieure doit aussi y être pour quelque chose. Au moins un petit peu.
Il ferait presque peine à voir ainsi, avec le peu dont il dispose sur les os. Mais attention ! Car si le Montugën n’est pas bien intimidant, il vous faut savoir qu’il est bâti tout en muscle saillants et courbes cassées. Pas un poil de graisse en trop ne colonise son unité dont la surface est bien pâle comparée au commun des mortels. Peut-être parce qu’il ne l’est pas tout à fait, mortel. Oui, ça aussi, ce doit avoir une influence quelque part dans l’équation que nos yeux dévorent actuellement.
D’ailleurs, en parlant d’yeux, ceux que Judicaël ont la particularité, en plus d’être de la couleur bleue des glaciers purs, d’être pourvus de deux rétines dont la forme reptilienne met immédiatement mal à l’aise. On n’aime pas lorsqu’il nous regarde trop intensément, donnant l’impression, tel un serpent, d’attendre le moment propice pour attaquer dans notre angle mort. Et encore, s’il n’y avait eu que sa dans sa vie, il aurait pu passer outre dans aucun doute. Mais non ! Dans sa graaande mansuétude, mère nature a décidé qu’en plus de cette particularité pour le moins troublante, monsieur allait venir au monde avec une couleur de cheveux singulière, elle aussi. Blancs comme une armée de perce-neige, voici comment ils sont.
Ont supputent qu’il s’agit là d’une cause à effet liée à la part de sang Warsfeil qui coule dans ses veines. Cette chose-là rendu très puissant avant même sa venue au monde, mais en contrepartie, elle a fait de lui un monstre de foire, une chose que l’on fuit car elle effraie. Une chose que l’on ne veut même pas essayer de comprendre alors que cette première peau cache des trésors d’humanité insoupçonnés, même pour lui. Mais ceci est une autre histoire. De facto, pour se mêler au reste de la population à loisir, il ne sera pas rare de le voir ramener une capuche sur sa tignasse immaculée et placer une paire de lunettes d’aviateurs par-dessus ses agapes, histoire de dissimuler leurs formes au reste du monde efficacement. Non pas qu’il en ait honte, loin de là même, ça ne le générât pas non plus de sortir sans ces deux accessoires. Mais tout de même, voir que les passants ne s’arrêtent pas à vous regarder comme un phénomène hors du commun, ça fait du bien, parfois.
▬ Autres caractéristiques ;;
Il a les cheveux blancs depuis sa naissance. Il véhicule une odeur naturelle d'amande douce en permanence. Il se bat avec un bâton, aussi.
▬ Story ;;
Tous les contes commencent par un « Il était une fois ». Innovons un peu en changeant un tantinet cette formule vieillotte et ô combien annonciatrice d’ennui mortel. Modelons de la sorte : « Il était une fin. » Et tout prendra davantage de sens à vos yeux, vous verrez.
Pour qu’un être humain vienne au monde, comme toutes les autres créatures en ce bas-monde, il faut l’union d’une cellule mâle et d’une cellule femelle afin qu’une fécondation amène à un développement et une croissance viable pour l’âme à naitre.
Voyez comme ce couple, assis sur ce banc de pierre, au cœur de l’église du district 7 irradie de bonheur et de joie ! Voici neuf mois que les deux partenaires formant ce duo attendaient avec impatience le petit être symbole de leur union amoureuse par la chaire, leur fils. Bien à l’abri dans son couffin de satin bleu, cet innocent nouveau-né n’imagine pas encore tout ce qui va lui arriver. Il est bien trop pur pour l’heure. Et c’est très bien ainsi.
Sachez simplement que cet enfant n’est pas Judicaël. Ou du moins, pas l’actuel. Car s’il porte bien le même prénom, il n’en est pas moins que cet enfant n’a rien en commun avec celui qui nous intéresse.
Plusieurs années ont passées depuis la scène précédente, trois plus exactement. Le couple eut largement le temps de se déchirer dans les pleurs et les cris une fois qu’ils eurent rejoint le cirque pour lequel tous deux travaillaient en échange d’un salaire médiocre. Le fait est que leur fils unique fut victime d’une terrible pandémie, qui lui ôta la vie après des semaines de calvaire, alors qu’il venait de souffler sa seconde bougie. Ce fut un drame pour toute la troupe de cirque, mais il fallut bien vite se remettre au travail si tous voulaient continuer à prospérer avec plus ou moins de difficultés selon les emplois. Ont présenta à la mère toute sortes de condoléances tantôt recherchées tantôt suffisamment copier/coller pour que l’on comprenne l’hypocrisie de leurs envoyeurs. Mais les mots ne sèchent pas les pleurs. Les mots ne réparent pas les cœurs.
Un soir, alors que la troupe d’acrobates s’était arrêtée pour la nuit au milieu d’un désert aride, la mère épleurée et maintenant de nouveau célibataire – son mari l’ayant délaissée peu de temps après la mort de leur petit – laissât ses yeux noirs se planter sur la lune, spectre de la nuit, comme si elle était la coupable de son malheur toujours davantage grandissant. Serrant de sa main droite son pendentif en forme en croix, elle récitât en silence une prière pour le repos de l’âme de la petite vie partie trop tôt et se refusa à retenir ses larmes qui coulèrent, acides, sur ses pommettes avant d’aller mourir sur le sable en dessous de ses pieds. Sa bonheur passé lui manquait, mais elle n’était point dupe. Elle savait pertinemment que se dessécher ainsi ne lui ramènerait pas ce qui lui avait été pris par cette cruelle vie.
Et, alors qu’elle tournait le dos à la Lune, s’apprêtant à rentrer sous sa tente, ses oreilles captèrent un son qu’elle ne connaissait que trop bien, la rendant un ainsi nostalgique. Des pleurs. Des pleurs d’enfants. La jeune femme restât un instant interdite. Par-delà les dunes, il y avait un enfant, seul, qui pleurait lui aussi.
Était-elle folle ? Son désespoir l’avait-il rendu complétement cinglée ? Elle penchât un peu vers ces hypothèses, il est vrai. Mais, brulante de curiosité, elle voulut en avoir le cœur net.
Mettant un pied au dehors de sa fragile habitation, elle fit un premier pas vers ce qui lui semblait être l’épicentre des cris. Puis un second, un troisième et ainsi de suite. Enfin, sa marche se transforma rapidement en course, lorsqu’elle comprit qu’elle se rapprochait de l’essence même de cette mélopée. Et en effet… Après une poignée de minutes passées à courir, quelle ne fut pas sa surprise de trouver, au milieu des dunes, deux silhouettes. L’une était petite, chétive et très atypique. Une tignasse blanche auréolait son crâne et des pansements recouvraient presque la totalité de son corps. La seconde demeurait être certes plus grande mais… couchée sur le flanc, la jeune femme comprit bien vite que son homologue n’abritait plus la vie entre ses parcelles d’os et de peau. D’apparence fragile, sans doute avait-elle succombé à une maladie ou à la faim, aussi ; ses côtes creusées soulevèrent le cœur de la vivante, qui reporta alors son attention sur le petit bonhomme qui pleurait alors tout contre ce cadavre qu’il essayait tant bien que mal de réveiller, ne comprenant pas, jeune comme il était que cela lui serait irrémédiablement impossible. Il ne devait pas avoir plus de deux ans, maximum. Et l’instinct maternel de la nouvelle arrivante s’exalta rapidement, la forçant bientôt à le prendre tendrement dans ses bras puis le ramener contre elle pour le bercer lentement et avec tout l’amour frustré dont elle disposait alors.
Le petit cesse bientôt de pleurer et sans la moindre hésitation, la superbe nymphe brune l’enlève à sa détresse et le ramène, d’un pas lent, sous sa tente. Elle vient de retrouver un fils.
Voici notre Judicaël.
L’enfant du désert écopa du nom de Judicaël Montugën, exactement le même que celui que la femme avait perdu peu de temps auparavant. Ce n’était peut-être pas là une création de son sang, mais peu lui importait car à présent, elle se sentait de nouveau mère. Et c’était bien là tout ce qui comptait à ses yeux. Le garçonnet grandit donc dans un cocon familial convivial et riche en diversités. Les autres membres du cirque n’avaient pas posés trop de questions à leur amie concernant la venue de ce nouvel arrivant. Son sourire suffisait également à leur bonheur alors pourquoi poser d’inutiles questions ? C’était futile, aussi, ils laissèrent ce point de détail de côté et continuèrent à vivre leurs vies comme ils le faisaient avant. L’albinos miniature fut rapidement intégré à la troupe et participa à nombres d’activités. Il apprit le jonglage, le fameux « lancé de couteaux », l’équilibre sur un fil mais surtout les pirouettes en tout genre. Il adorait ça et ceci devint sa passion, qui ne fit que croitre au fur et à mesure qu’il grandissait.
Cette douce monotonie, ponctuée de spectacles de rues et représentations qui lui apprirent les valeurs fondamentales de la vie, fut tout de même supplantée par un drame prenant la forme d’un assassinat de masse. Judicaël avait alors seize ans. Son cirque s’était arrêté sur l’une des îles volantes F-13 lorsque tout bascula. Il avait eu pour mission de se rendre dans les échoppes proches afin de faire quelques emplettes avant de repartir vers d’autres horizons. Et il avait trainé, pour ne pas changer. Il avait l’habitude de prendre son temps lorsqu’il sortait un peu pour voir le monde. Mais il ne se serait jamais douté que cette fois-ci marquerait la toute fin de son habitude enfantine. Et le glas du peu d’innocence qu’il lui restait encore.
Retournant vers son « chez lui », Judicaël n’eut pas le temps de faire que quelques pas avant de découvrir ce qu’il était advenu de sa famille pendant son absence. Des brigands s’étaient invités en grand nombre sous le chapiteau, ou tous répétaient leurs numéros respectifs. Armés et clairement avantagés, dans le but de s’emparer d’une richesse inexistante, ces malfrats avaient ouvert le feu sur les acrobates, les sommant de leurs donner tout l’argent dont ils disposaient.
Pendant qu’ils mentaient lorsqu’ils déclarèrent ne rien avoir d’autre que leur cirque, ils les tuèrent tous un par un. De manière barbare et inhumaine.
L’albinos revint devant ce triste spectacle et put constater que la tête de celle qui l’avait élevé roulait sur le sol, à quelques mètres de son corps dont s’échappait d’épaisses gerbes de sang. Ce qui s’est passé ensuite, il n’aurait su vous le dire lui-même. Il sentit son cœur rater plusieurs battements et ses forces l’abandonner toutes entières. Il voulait pleurer, mais n’y arrivait pas. Il voulait hurler, mais son cri restait muselé dans sa gorge. Il voulait se réveiller, pensant nager en plein délire cauchemardesque. Mais il n’y avait que l’obscurité devant lui. Ca, et cette odeur de fer, bien entendu. Il sentait même sur sa langue, le gout de ce liquide vermeil, essentiel à la vie de toute chose. Et une partie de lui se surprit à aimer cette saveur. Étrange.
Il ne savait pas que c’était sa part de gênes Warsfeil, transmis par sa mère biologique, qui s’éveillait maintenant, hors de son contrôle.
Lorsqu’enfin ses yeux se rouvrir correctement et qu’il put reprendre le contrôle de son être tout entier, le Montugën ne réalisa pas bien ce qui lui était arrivé. Mais une chose était certaine, les meurtriers de son foyer les avaient rejoint par le train des Enfers suivant. Il n’y avait plus aucuns survivants sous ce chapiteau. Ses grands yeux écarquillés et son visage taché de sang cherchèrent en vain un petit signe vivant dans cet endroit maintenant désert. Et dire qu’il aurait peut-être pu empêcher cela s’il n’avait pas trainé, comme d’habitude. Ploc. Ploc. Ploc. Enfin, les cristaux salés qu’il conservait en lui jusque-là se voient libérés une bonne fois pour toute tandis qu’il tombe à genoux devant le carnage qu’il n’assume pas mais qu’il vient pourtant de commettre.
Le temps et sa notion lui échappèrent, tant et si bien que lorsqu’il sentit une main épaule se poser sur son épaule, il sursauta avant de se retourner, défiguré par les perles fraichement versées. Des hommes en uniformes sombres. Ce qu’ils faisaient là et pourquoi ils l’interpellaient ainsi ? Il n’en sût jamais rien, mais ils furent les seuls à lui accorder un regard autre que celui que l’on réserve à un monstre cruel et sanguinaire. On l’emmena dans un établissement ou il fut forcé de s’adapter. Apprenant des techniques de combats et bien décidé à faire en sorte que sa « nouvelle » famille ne connaisse pas un destin aussi tragique que les précédentes, il se perdit corps et âme dans les études. Au moins comme ça, il n’avait pas trop le temps pour ressasser les vieilleries du passé, qui faisait bien plus de mal que de bien. On l’informât que ses proches avaient été inhumés au sein du District 7, mais qu’il ne pourrait aller voir leurs tombes. C’était ainsi. Sa nouvelle vie écrasait la précédente. Comme toujours.
En deux ans de services, il progressât si vite qu’il ne se rendit pas immédiatement compte du poids que représentait la responsabilité d’être un Major-Général de la première flotte lorsqu’on lui remit son insigne. Tout était arrivé si vite. Il en eut le vertige. Mais au fond, ce n’était si déplaisant et bien qu’il lui faille un petit temps d’adaptation, il ne s’abaissât pas à fuir devant cette toute nouvelle opportunité que lui apportait ce grade neuf. Il eut l’occasion de beaucoup voyagé tout au long de son service, et plus ça allait, plus il aimait l’armée. Certes, il lui arrivât de se bastonner un peu de temps en temps mais après tout, on ne choisit pas vraiment sa famille comme le dit si bien le proverbe. Et que serait des frères et sœurs sans disputes de temps en temps ? Pas grand-chose, nous sommes d’accord.
L’un des moments marquants de son statut de Major-Général fut sans doute celui qui lui fit faire la connaissance de sa Betleger ; Natarissa. Il se souviendra toujours de comment il l’a connue. En patrouille avec un petit escadron de soldats turbulents, son attention s’était faite happée par une agitation provoquée par l’un de ses subordonnés. Curieux, en entendant des bruits de lutte, il comprit vite que l’un des subalternes avait ouvert les hostilités envers une jeune fille au point de blesser cette dernière. Qu’à cela ne tienne ; une fois le belligérant remis à sa place, Judicaël allât lui-même à la rencontre de l’inconnue, lui tendit la main en faisant fi des commentaires désagréables qui pointaient dans son dos, se présenta et lui proposa même sa main pour toute aide. Aujourd’hui, elle est sa seconde, et une personne importante pour lui, même s’il ne lui dit pas toujours.
Mais bon, c’est ainsi qu’est fait le Montugën. On ne le refera plus, maintenant …
Et vous ? Quel genre de souvenirs lui laisserez-vous de votre rencontre, Invité ?
Dernière édition par Judicaël Montugën le Sam 5 Jan - 19:40, édité 5 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Have you ever seen... ? Ven 4 Jan - 21:31
Sujet: Re: Have you ever seen... ? Sam 5 Jan - 19:40
Merci Yume! j'ai terminé ♪
Invité Invité
Sujet: Re: Have you ever seen... ? Sam 5 Jan - 19:54
Tu es VALIDÉ(E)
Tu es désormais validé(e) ! Bienvenue dans la grande famille de 07-ghost ! Nous espérons que tu te plairas parmi nous. Si jamais il y a un souci, préviens un membre du staff par mp.
De très belles descriptions, une histoire triste qui va droit au but sans faire de détour. J'adore ! J'espère que tu auras du plaisir avec ce DC mon cher Slendy =D
Maintenant, tu peux aller faire une demande de rp ICI. Créer ta fiche de lien par ici. Et n'oublie pas d'aller [recenser] ton avatar s'il ne fait pas parti du manga ou si ce n'est pas déjà fait !
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Have you ever seen... ?
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