07-ghost, la quête de l'équilibre
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 Once upon a time.

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MessageSujet: Once upon a time.   Once upon a time. Icon_minitimeVen 16 Nov - 13:42


On ne dit jamais au monde ce qu'il est vraiment. On ne dit jamais à un gosse que tout ce qu'il vit se terminera un jour. On ne dit jamais les secrets les plus importants. Tout ceci est réel. On cache ce qui compte le plus à nos yeux. On ne montre que des fausses choses, ne prononçant que des mots vides de tout espoir. Ainsi va le monde. Mais ce qui est encore plus vrai dans tout ceci, c'est qu'on ne montre jamais ses larmes.

Choisir n'est parfois pas une option, car cette chose devient inexistante. Comme de nombreuses fois. Le monde tourne ainsi. Toujours. La Terre est ronde comme les gens qui y habitent ne cessent de se plaindre. Petits et gros soucis, peut importe. Cela leur donne satisfaction.

Je t'aime.

Tu aurais tant aimé pouvoir oser dire ces choses à ces enfants. Montrer qu'ils n'étaient pas seuls. Mais qui sait, comment réagiraient-ils si une inconnue venait dire ça ? Ils s'inquiéteraient sûrement. Ils étaient si innocents. Tellement. Pourtant, ils s'étaient retrouvés abandonnés devant cette bâtisse. Sans personne.

Ton histoire ressemble un peu à celle de ces gosses. On t'avait arraché aux personnes que tu étais habituée à voir. On t'avait même privée de rencontrer ta plus grande sœur. Il t'en avait tant parlé. Tant de voix. Il ne pensait qu'à elle.

Lucrezia.
Cette chère Lucrezia.

Tu ne savais pas comment réagir face à ceci. Tu n'avais jamais su. Pourtant, tu n'avais jamais rien montré à ce sujet. Mais malgré ce silence, tu ressentais bel et bien une douleur au plus profond de toi. Quelque chose qu'on ne peut pas cacher. Il avait connu quelqu'un que tu ne rencontras sûrement jamais. Elle avait vécu des années entières que tu ne pourras jamais rattraper.

Tu te sentais à l'écart.
Si loin de leur petit monde.

Pour toi, ta famille, c'était lui. Ton pauvre frère. Mais tu n'avais pas vécu seule pour autant. On t'avait ouvert les bras en grands. Tu t'étais enfin sentie à l'aise. On ne t'avait pas rejeté ou autre, on était même venu vers toi. Tu étais devenue quelqu'un. Tu faisais des choses importantes. Pourtant, ces actions étaient si insignifiantes.

Je t'aime.

On ne te l'a jamais dis. Tu n'as jamais fais partie de toutes ces personnes niaises pleines de bons sentiments. De ces sœurs ou de toutes ces femmes croyants encore à l'amour parfait. Au prince sur le cheval blanc. Tu n'y croyais plus. Tu n'y as jamais crus. Mais tu n'étais pas comme les autres personnes, tu ne gâchais pas cet espoir aux autres.

Tu les aidais à y croire.

Ces pauvres personnes dont personnes ne voulaient et qui étaient là en ce moment avaient à tes yeux le droit d'espérer. Tu ne voulais pas les priver de cette chose. Tu aurais pourtant très bien pu aller directement les voir en criant haut et fort qu'ils n'étaient pas désirés et qu'ils ne feraient jamais rien de bons. « Tais-toi. » Tu aurais pu. Pourtant, tu ne l'avais pas fais. « Encore un peu d'espoir. C'est tout ce qu'ils désirent. »

Tu les regardes jouer d'une façon enfantine. Juste eux. Tu soupires. Ils sont obligés de vivre dans ce monde où on les force à croire en des dieux qui ne sont décrit que dans les livres. Pauvres enfants sans aucune liberté. Pauvre jeune sans espoir. Si pauvre d'amour et de toutes autres richesses.

Tu te le promets. Le prochain vol que tu feras, ce sera en leurs honneurs. Et ce que tu gagneras sera pour eux. Qui sait, peut-être que leur vie sera meilleure. Rien n'est sûre, mais si cela pouvait aider. Et si par malheur, l'église utiliser ce don de ta part pour autre chose, tu irais tout simplement piller leurs quêtes.

C'était si simple que ça. Si évident.

Alors, ces marmots qui riaient sans rien savoir de la vie, tu les regardas encore. Pour te dire qu’ainsi, tu faisais quelque chose de bien. Que c'était un bon choix. Même malgré l'ombre de ton tricorne, n'importe quel passant pouvait te voir sourire.

N'importe qui pouvait te voir espérer en silence.


Dernière édition par Melissa K. Alfer le Ven 16 Nov - 17:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Once upon a time.   Once upon a time. Icon_minitimeVen 16 Nov - 17:14

    « Vous avez entendu ? Il parait qu’une étrange fille se promène prêt de l’orphelinat !
    -Une mercenaire de l’armée en recrutement futur vous pensez ?
    -Oh non je ne l’espère pas ! Pauvres enfants, la guerre leur a déjà pris leurs parents, si en plus elle les enrôle tous…
    -Oui, ce serait si triste… »
Dès lors que tu avais entendu ces deux personnes discuter brièvement, tu n’avais pu t’empêcher de t’intéresser un peu au sujet de leur échange. La première chose t’ayant accroché étant bien sur l’appellation de « fille étrange ». Tu n’en connaissais pas beaucoup. Donc tu pouvais parfaitement te tromper. En même temps tu ne côtoie pas énormément de femmes, Slender, sans mauvais esprit aucun. Toutefois, il y avait ce petit quelque chose qui te murmurait, tout au fond de ton âme que tu avais une infime chance de revoir ta cadette.

Et même si ce n’était qu’un fil interminable entremêlant suppositions et interrogations, tu n’as pu t’empêcher de vouloir y croire, sincèrement. On lit difficilement en toi, aussi, savoir ce à quoi tu penses n’est jamais facile. Mais là, c’était juste la volonté d’au moins entre-apercevoir Melissa qui te travaillait au corps.

Il fallait que tu y ailles.

On t’avait arraché ta sœur ainé en la vendant a un moins que rien qui l’avait battue à mort. On t’avait arraché ton enfance, pire encore, ta vie en elle-même. Si aujourd’hui tu n’étais plus qu’un spectre, ce n’était pas par hasard. On t’avait empêché d’avoir un contact régulier avec ta petite sœur. Tu ne l’avais pas vu grandir. A chaque fois que tu avais la rare occasion de reposer tes yeux verts d’eaux sur sa silhouette, il te semblait que c’était une toute autre personne à laquelle tu t’adressais. Et pourtant, ce n’était en rien le cas. Elle grandissait seulement.

C’est donc motivé par cette pensée que tu remontas aussi précipitamment que te le permettait ta santé dans ta chambre pour prendre le masque de renard que tu as toi-même fabriqué entre ces murs lorsque tu commençais à t’ennuyer de trop, alité par une maladie quelconque. Cet accessoire te sert surtout pour cacher ton regard immédiat aux autres. De cette façon, tu n’as pas l’impression de les déstabilisé et donc d’être détestable. Tu n’aimes pas que l’on te déteste. Tu veux plaire à tout le monde. Pour que nul ne t’oublie. Jamais. Pas comme elle ; Lucrezia.

Non. Jamais.

Ton long manteau blanc sur les épaules, tu descendis donc les longs escaliers de colimaçon menant aux couloirs qui conduisait directement dans la cour extérieure de l’Orphelinat dont tu avais entendu parler quelques minutes auparavant. En plus, personne ne pourrait te dire quoi que ce soir sur ta sortie, tu avais prévu de rendre visite à ces enfants pour leur apporter le sacrement le plus tôt possible. Lorsque tes jambes seraient aptes à te porter de nouveau. Là, c’était le cas, alors la semaine prochaine ou aujourd’hui n qu’est-ce que ça pouvait bien changer a la donne ? Tu ne voyais que la protection contre Verolen, apportée plus tôt, voilà tout. A ton sens, tu ne faisais rien de mal. Absolument pas. Et puis…

Melissa… Avait-elle changée depuis la dernière fois que tu l’avais vu ? Ou était-elle devenue une encore plus jolie jeune femme que lors de sa dernière visite vers toi ? Oh certes, tu restes chaste et pur en toutes circonstances, la Croix parée de marques ferrées dans ton dos te le rappelle suffisamment bien pour que tu ne manques spas a cette parole seulement… Et bien tu ne peux mentir non plus. Et tu sais reconnaître la beauté lorsque tu la vois. Et Melissa est belle. Ravissante, même. Exactement comme votre sœur ainée qu’elle n’a eu guère l’occasion de connaître, malheureusement.

Rangeant ces sombres maux dans un recoin de ton esprit, tu pénètres diligemment dans l’enceinte de la bâtisse. Certains enfants te regarde intrigués tandis que d’autres te reconnaissent. Et c’est effectivement à proximité d’un attroupement de gamins que tu l’as aperçu.
Melissa.

Vite, tu fais une puis deux et trois enjambées dans sa direction, jusqu’à l’atteindre. Tu retires ton masque, devant elle ce n’est pas utile. Puis tu lui souris. Sincèrement. Mon dieu, ce que tu es pâle, Slender… Et tes cernes dus à ta mauvaise nuit n’arrangent rien au tableau. Mais ce n’est pas grave, seul ton sourire compte.

Elle t’avait manqué.
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MessageSujet: Re: Once upon a time.   Once upon a time. Icon_minitimeVen 16 Nov - 18:01

[HRP : Ce post sera corrigé plus tard, sorry pour les fautes ]

Il était là, devant toi. Toi, cette pauvre fille aux cheveux roses qui ne s'attendaient pas à le voir. Il était là. A tes côtés. Tu ne savais que faire. Cela faisait si longtemps. Le revoir te remplissait d'une étrange sensation. Un sentiment d'euphorie étrangement profond.

Cela faisait beaucoup trop longtemps.

Le voir avait suffit à te faire sortir de tes songes. Seigneur, il avait tellement changé. Tu avais l'impression qu’une éternité c'était déroulée depuis la dernière fois. Était-ce le cas ? Tu ne doutais pas que cela était vraie. Mais il était là. A tes côtés. Avec sa pauvre mine. Et il te souriait.

Tu ne savais pas comment réagir. Un mélange de rage et de bonheur bouillonnait en toi. Était-ce à cause de cette croyance qu'il était devenu ainsi ? Tout ceci l'avait-il brûlé petit à petit ? C'était si dur pour toi de le voir dans un tel état, lui qui a ses yeux avait toujours été fort.

Ton visage se dégrade, laissant place à une mine totalement détruite. Les larmes commençant doucement à monter à tes yeux. Ces croyants l'avaient détruits. Ils avaient de lui un homme faible. Et elle n'avait pas était là pour l'en empêcher.

« Slender … »

C'était lui.
Il était là pour toi.

Tes mains ne perdent pas de temps pour aller attraper son visage. Ton cœur se resserrant quand tu sentis sous tes mains la sensation des cernes creusant le visage de ton pauvre frère. Tu te mords brusquement la lèvre inférieur avant d'enfouir ton visage dans l'aube de ton aîné telle une enfant de six ans se cacherait derrière sa mère.

Les personnes autour de vous doivent vous observer d'une façon choqué, se demandant qui tu es. Mais qu'importe. Seul lui compte. Seul vous importez en ce moment.

« Que te t-ont-ils fait … ? C'est horrible … »

C'est pour cette raison que tu haïssais tout ces maudits croyants. Ces fanatiques de l'église. Parce qu'ils ne comprenaient pas que tout ceci étaient plus une secte qu'une religion. Et que cela faisait plus de mal que de bien.

Dieu avait détruit ton frère.

Jamais tu ne pardonnerais cette personne inexistante. Pourquoi avait-il permis cela ? Parce qu'il n'existait pas. Et ce sentiment ne fit que se renforcer. Il ne pouvait en être autrement. Après tout, tu n'étais pas folle au point d'accueillir à bras ouvert la personne qui te volait la seule famille que tu désirais.

Il te l'avait volé.

Tes mains lâchèrent le visage du pauvre homme pour aller agripper la robe blanche du Pape. Pape … Ce mot sonnait si mal à tes oreilles. A tes yeux, il était et resterait toujours Slender. Le frère qui ne fut jamais présent quand tu avais besoin de lui. Mais ce n'était pas sa faute. C'était celle de cette Église de malheur.

Un jour, tu la brûlerais.
Parce qu'ils n'ont pas le droit de te voler ainsi ton frère.

« Si ça se trouve, tu n'es même pas là … Et tout ceci n'est qu'un rêve … »

Tu déglutis à cette idée. Pourquoi cette pensée t'a t-elle traversé l'esprit ? Si seulement tu avais pu l'éviter. Ton cerveau n'allait en autre que d'autant plus tourmentée. Après, c'est vrai, qu'est-ce qui te prouvait qu'il était vraiment là et que tu ne rêvais pas ? Rien. Même son odeur pouvait faire partit de ce songe.

Même son sourire. Oui, tout pouvait faire partie de ce cauchemar. Cela ne serait pas étonnant pour deux sous. Au contraire, tout pouvait être si bien imité dans une rêverie. Mais alors, pourquoi cette pâleur ? Voulais-tu vraiment le voir souffrir ? « Non, jamais ! » Alors pourquoi ces cernes, pourquoi cette fatigue évidente ? Tout pouvait être si bien imité, alors pourquoi pas tout ceci ? Non.

Son sourire ne pouvait pas être imité.

« Tu existes, hein … ? Dis moi que tu es là. »

Et si il ne te répondait pas ? Et si il te répondait non ? Qu'adviendra-tu devant cette démence si évidente aux yeux du monde ? Tu serais sûrement détruite et morte de peur pour ton frère. Ce pauvre Slender devait tant souffrir. Et cette image, qu'elle soit vraie ou non, en étant la preuve. Mais, était-il aussi meurtri que ton cœur ? Souffrait-il autant que tu souffrais de cet éloignement qui avait duré trop longtemps ?

Si seulement tu pouvais le savoir.
Si seulement tu pouvais continuer à espérer.


Dernière édition par Melissa K. Alfer le Ven 11 Jan - 14:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Once upon a time.   Once upon a time. Icon_minitimeJeu 29 Nov - 13:44

Les Klender. Pauvre lignée. Fratrie supposée maudite d’un bout à l’autre. Que ce soit Lucrezia, Melissa ou bien toi, Slender, personne n’a jamais cru un jour que vous puissiez gouter au bonheur. Mais il avaient tort, c’était obligé. Après tous ces sacrifices, toutes ces attentes, toutes ces privations, tu avais parfaitement le droit de sentir la texture friable de la joie sur ton palet, non ? Évidemment, a ta façon, tu distribuais et recevais la joie de chacun, par des prières et des rites que l’on t’as enseigné depuis ton plus jeune âge. De cette manière, tu penses pouvoir aussi le faire comprendre et ressentir a tendre petite sœur que tu aimes tant.

Elle n’a jamais eu un caractère facile. Du moins, les souvenirs que tu en a t’en font t’en rappeler ainsi. Pourtant, tu la sait profondément gentille et impliquée en ce qui concerne ses proches. Tu l’aime, Slender. Oh ça oui, tu aimes ta sœur plus que tout en ce bas monde. Mais tu ne peux pas lui dire, malheureusement, l’église te l’interdit. Un pape doit être marier uniquement au tout puissant et ses bâtisses. Par conséquent, il ne peut se permettre de dévoiler ses sentiments ainsi, en public.

Un frisson te prends lorsque tu entends finalement ses complaintes tandis qu’elle sanglote. Tu t’en veux, Slender. Tu t’en veux tellement. La culpabilité et le doute s’empare alors de toi et te force à te demander, a t’interroger sur les véritables vertus de la voie que tu as empruntée. As-tu seulement bien fais ? Tu ne sais plus que penser à présent. Enfin, tu ne savais plus quoi penser l’espace d’un instant, mais un sursaut dû à une vieille douleur tatouée dans ton dos parait te réveiller soudain. Non, tu ne dois pas laisser le Malin te détourner de ton chemin. Tu as fait les bons choix en choisissant de ne pas fuir ta destinée papale.

Mais tout de même, en voyant ta cadette ainsi, tu te dis que tu pourrais faire davantage pour elle. Seulement, là, tout de suite, tu ne vois pas comment. La cacher dans l’église ? Non, elle n’y serait pas heureuse, et tu t’es juré de ne pas la traiter comme on l’a fait avec toi, comme un oiseau en cage a qui l’on aurait coupé les ailes. Jamais. Si Melissa est heureuse de vivre libre et bien soit, qu’il en soit ainsi, tu ne t’y opposeras pas. Évidemment, elle restait en toute circonstance une brebis du Seigneur et donc, par conséquent, la bienvenue au sein du district que tu régis.

Tu te dis que tu la protège déjà de vos « parents » en leur mentant lorsqu’ils te demandent si tu ne sais pas où elle se trouve. Tu ne veux pas qu’ils lui remettent la main dessus, qui sait ce qu’ils lui feraient ? Déjà que toi, ils n’ont éprouvés aucun scrupule à te vendre à la Sainteté, tu préfères ne même pas penser aux projets qu’ils avaient pour ta pauvre petite sœur.

Tu la serre contre toi, aussi fort que possible. Les enfants et les curieux autour de vous affichent des airs benêts sur leurs faciès mais tu n’en a cure. D’un sourire simple assorti d’un regard tendre, tu les fait regagner chacun leurs activités respectives. Il te fallait ce petit moment de solitude avec ta douce Melissa, pour pouvoir apprécier pleinement sa présence.

Et tu l’écoutes se torturer toujours plus, a la recherche de réponses qui sont pourtant juste sous ses yeux. Et ça te fait mal, aux point même que tes rétines te picotent, signe que bientôt, si tu ne prends pas sur toi, ton visage sera tranché net par deux lignes sanguines. Tes larmes. Tes larmes si particulières qu’elles en sont douloureuses et fascinantes à la fois. Même toi tu ne comprends pas ce phénomène, mais qu’importe, tu ne veux pas y penser. Pas maintenant.
Alors, tu murmures a son oreille, tes bras enroulés autour de son cou :
    « Ne t’inquiètes pas, Melissa, je ne disparaitrais pas c’est promis. »
C’est court. Très court. Trop court. Mais tu veux essayer de la rassurer. Et, pour accompagner tes paroles, ton enfoui ton nez dans son épiasse tignasse rosée au parfum si particulier que tu apprécies et dépose un baiser furtif au creux de cette même chevelure. Tu ne veux plus l’entendre pleurer, car son sourire vaut tellement la peine de se décarcasser que tu nie la possibilité qu’elle puisse être triste pour toi.

Elle ne doit pas. Il lui faut juste sourire et rester forte, comme elle a toujours sur l’être.

Contrairement à toi.

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